CRITIQUE : Seul sur Mars, une ode à l’innovation

Le réalisateur du drame de science-fiction Ridley Scott ne le savait pas, mais le succès de son film Seul sur Mars (The Martian) pourrait avoir une tournure imprévue. Si la nécessité est la mère de l’invention, la quête de survie d’un seul homme et la solidarité de tous les autres à le sortit du pétrin est, dans ce rendu très hollywoodien, aussi un sublime témoignage que le genre humain a la solution à beaucoup de problèmes.

En faisant porter la survie de sa vedette sur l’innovation, il rejoint la pièce centrale de ce que l’humanité doit relever comme défi pour aider à la pérennité de sa survie sur la Terre.

Ce concept porte le nom d’économie circulaire.

Essentiellement depuis les années 1980-90 et début 2000, quelques pays de la Terre mettent ce principe en application avec succès. Le Danemark a même réussi à découpler ses courbes de croissance du PNB et de création de GES.

Les circuits courts, la pratique des 5R, ça fonctionne !

UN FILM EXEMPLAIRE

Lorsque l’astronaute-botaniste réutilise les restants de toilette de son habitation pour y fertiliser sur place le sol martien et en retirer une surprenante récolte de pommes de terre, il est au cœur de l’économie circulaire.

Lorsqu’il transforme en eau du carburant devenu inutile, il est encore au cœur de l’économie circulaire.

Et encore, lorsque le crucifix de bois de son collègue devient le seul combustible salvateur à sa disposition.

Réactiver le vieux Patfinder pour communiquer avec la NASA, c’est encore de l’économie circulaire.

Reconvertir l’énergie des déchets radioactifs aussi.

Construire un explosif avec le sucre et l’azote du vaisseau spatial Hermès également.

La formidable solidarité internationale de la communauté scientifique est aussi un élément de la recette. Il faut pouvoir mettre tous les cerveaux disponibles à la tâche. Tous les verrous technologiques doivent être tenus pour des défis à relever.

Sauver Mark Watney (Matt Damon) devient un projet de société dans cette sauce hollywoodienne… Sauver l’humanité est le véritable projet de société dans l’agenda des terriens d’aujourd’hui, sachant que la recette de l’économie circulaire est capable de livrer la marchandise.

Si le film peut susciter un engouement pour une cause noble, pourquoi pas ! Merci Hollywood !

Faillite de ERAI ; Expansion Québec s’ajuste

Pour ceux qui doutaient encore de la dureté de la crise, surtout de l’autre côté de l’Atlantique, la nouvelle est pesante : ERAI n’est plus ! Le réseau Entreprise Rhône-Alpes International, ERAI, a été mis en faillite le 30 juin 2015. Les conséquences résonnent aussi au Québec, parce que le Gouvernement du Québec avait fait d’ERAI l’un des principaux partenaires de sa stratégie d’aide à l’exportation en créant notamment Expansion Québec, il y a quelques années déjà.

ERAI disposait à sa fermeture d’un réseau de 32 bureaux à travers le monde (en propre ou en complémentarité avec ceux d’Expansion Québec) ; un réseau de représentation plus grand que celui du Gouvernement du Québec. Des installations et de l’expertise que l’entente mettait à la disposition des PME québécoises. Par exemple, l’entreprise de chimie fine SiliCycle, de Québec, avait ainsi pu disposer d’un espace-bureau à conditions avantageuses dans l’incubateur d’ERAI à Shanghai dès l’automne 2012 afin de soutenir son expansion chinoise.

Philosophe, le nouveau directeur général d’Expansion Québec Pierre Lacroix, arrivé en septembre, assume : « C’est une mauvaise chose car c’est la disparition de bureaux complémentaires aux nôtres, c’est une bonne chose en provoquant un timing pour se remettre en question. »

D’ailleurs l’équipe d’Expansion Québec, une OBNL en partenariat avec Export Québec, n’a pas mis des lustres à retomber sur ses pieds : « À Shanghai, l’ex-bureau de ERAI a été acquis par une autre société avec laquelle nous avons un accord de partenariat. Même si le bureau ne nous appartient pas en tant que tel, nous pouvons l’utiliser si un de nos clients en a besoin », précise Pierre Lacroix.

L’ouverture des bureaux d’Expansion Québec à Houston a été concrétisée cet été. Et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a annoncé tout récemment, à Mexico, la conclusion d’une entente de partenariat stratégique avec Expansion Québec pour l’utilisation de locaux et le partage d’expertise sur place.

FACILITER L’IMPLANTATION

La mission d’Expansion Québec demeure d’aider les PME à se développer hors Québec à partir d’un accompagnement global et adapté facilitant leur implantation sur les marchés étrangers : domiciliation, location de bureau, accompagnement par un directeur local.

« On vient compléter Export Québec et le MEIE. Notre vision: Être le plus important réseau de centres d’affaires reconnu pour l’excellence de ses services d’aide à l’implantation des PME dans les marchés étrangers. »

Pierre Lacroix, qui succède ainsi à Liliane Laverdière.

Export Québec est une unité du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, qui aide les entreprises québécoises à développer, à consolider et à diversifier leurs marchés hors Québec. Par l’entremise d’une équipe de spécialistes expérimentés et polyglottes comptant plus de 150 collaborateurs, Export Québec est présente dans toutes les régions du Québec. Son équipe offre aussi des services dans 50 villes à travers le monde, en plus d’assurer un service d’accompagnement et de conseil à l’exportation, d’organiser des activités, des formations et des missions commerciales ciblant des marchés en croissance, d’orienter les PME exportatrices vers des sources de financement et d’accompagner des représentations ou filiales d’entreprises du Québec à l’étranger.

La carte jointe image le réseau à jour des bureaux d’Expansion Québec.

ExpQcimplantation

www.expansionquebec.com

www.export.gouv.qc.ca

Montréal brasse ses affaires « interindustrielles »

La même semaine qui voyait le maire Denis Coderre accueillir sur l’île de Montréal une délégation de gens d’affaires des Iles-de-la-Madeleine pour brasser des affaires d’une île à l’autre, près de 200 personnes ont su profiter de la journée du 21 octobre 2015 dédiée au maillage d’affaires grâce au 1er Forum interindustriel.

C’est à l’initiative de l’Association des industriels d’Anjou (AIA) que le rendez-vous était donné sous la thématique: «La création d’affaires interindustrielles à son meilleur !» Tenue au Centre des Congrès et Banquets Renaissance d’Anjou, la première édition du Forum interindustriel a permis à quelque 60 exposants de l’est de Montréal, Anjou, Saint-Léonard, Rivière-des-Prairies, Pointe-aux-Trembles, Montréal-Nord et Montréal-Est de rayonner sur la communauté d’affaires régionale. Kiosques, conférences, speed nerworking et plusieurs généreux prix de présence ont animé la journée. Bref, un succès qui a permis aux organisateurs d’annoncer, sans attendre, le retour d’une seconde édition du Forum interindustriel, en octobre 2016.

En quoi le concept d’affaires interindustrielles peut-il aider la métropole économique du Québec à se dynamiser davantage ? Hormis l’original épisode de speed nerworking du programme de la journée, il s’agissait-là d’une activité de gens d’affaires habituelle.

« En organisant ce 1er Forum j’ai compris l’importance de faire encore plus devant le besoin de nos entreprises de partager leurs défis, de mieux se faire connaître, de s’ouvrir à de nouvelles opportunités, de travailler davantage ensemble et de sortir de leur silo », nous explique la directrice générale Sâadia Lakehal en faisant écho à ce qu’elle a entendu des entrepreneurs en les visitant un à un ces derniers mois.

« Multiplier les échanges. » Voilà donc le mot d’ordre derrière l’initiative de créer, sur la lancée du 1er Forum interindustriel, l’Association inter industriels de Montréal (AIIM). Une nouvelle association qui a été saluée par la mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, madame Chantal Rouleau, ainsi que par la présence de ses collègues de Montréal-Nord et de Montréal-Est lors du forum.

En décidant de changer la vocation de l’Association des industriels d’Anjou pour en faire l’Association inter industriels de Montréal (AIIM), madame Sâadia Lakehal se mettra dorénavant au service de tous les industriels, et du coup des parcs industriels de Montréal, en priorisant l’échange entre les industriels.

Les « sortir de leur silo » sera-t-il suffisant ?

Dans la foulée du dernier ralentissement économique mondial, le Québec a vu disparaître le tiers de ses entreprises manufacturières. « De 20 000 qu’elles étaient, il y a quelques années encore, on en dénombre actuellement environ 12 600 », d’expliquer lors de sa conférence du 21 octobre sur l’usine du futur, Jean-Pierre Dubé, président de JPD Conseil, en précisant qu’en général « elles sont 25 à 40 % moins performantes que la moyenne des entreprises canadiennes et 50% moins que celles aux USA. »

Une situation dramatique à moyen terme dont personne ne parle suffisamment!

L’AIIM se donne comme mission d’améliorer leur productivité en les faisant davantage échanger entre elles. D’ici janvier 2016, en collaboration avec Biz-Biz, une plateforme internet de partage des actifs dormants sera fonctionnelle comme nouveau service pour les industriels. La sensibilisation face aux opportunités de l’économie circulaire est aussi prévue.

Améliorer les collaborations entre les divers parcs industriels de Montréal semble le point de force de la vision interindustrielle de cette algérienne d’origine, chimiste et biologiste de formation, douée d’un dynamisme contagieux. Bravo madame Sâadia !

 

http://aianjou.ca

 

photoAIIM

Sur la photo : R. Coutu, M. Zammit, S. Beauchemin, C. Rouleau, S. Polidoro, S. Lakehal, G. Déguire, M. Guedes.

L’heure des 54 Afriques

Si vous n’avez pas encore le réflexe de considérer le continent africain dans toute sa diversité d’extrêmes, vous seriez mieux d’y retarder vous projets d’affaires. L’Afrique attire de plus en plus; enfin on parle de son décollage! « The last market ! » À l’heure dudit « décollage », avec effectivement plusieurs pays qui ces dernières années y affichent des taux de croissance économique à la chinoise, on ne devra jamais se priver de bien analyser où on va mettre les pieds.

Comptant pour 95% des ressources mondiales de platine, 75% du phosphate, 50% du cobalt ou du chrome, 25% de la bauxite; globalement du tiers des ressources naturelles du globe, de 57% de la production de diamants, de 70% de la production du cobalt, etc. Constituant environ le quart de la surface terrestre du globe, les 54 pays du continent africain sont loin de tous se ressembler. Et l’image des 54 Afriques n’est presque pas trop forte.

Oui, 21 pays africains produisent de l’or, 12 du pétrole et 11 du diamant. Ils sont actuellement de ceux qui s’en sortent le mieux. Mais le 9/10 des ressources naturelles de l’Afrique n’y a pas encore été exploité. Et ce grenier potentiel du monde offre encore 50% des terres arabes inemployées du globe, mais le rendement y est de 1 tonne de céréale/hectare, comparativement à 10 en France.

La réalité de 2015 c’est qu’au sud du Sahara, un habitant sur deux – soit 400 millions de personnes! – vit avec moins de 1,25$/jour; et presque pire – deux sur trois – avec moins de 2,00$/jour. Quelque 600 millions de ceux-ci vivant sans accès à l’électricité.

Le revenu annuel par habitant reste en deca de 1 000$ pour 27 des 54 pays; et seulement 10 des 54 en permet un supérieur à 4 000$.

The last market ?

Heureusement, avec l’héritage de frontières qui ont presque toutes quatre tiers de siècle, la carte politique de continent s’impose d’elle-même. Il vaut sans doute mieux féliciter la sagesse des dirigeants africains contemporains de ne plus remettre en question le grand partage fait à Berlin, en 1885. Voilà probablement le plus bel acquis de l’Union africaine! La question de 2015 reste davantage de savoir pourquoi les nombreuses tentatives de créations d’organisations de coopération économique régionale (CÉDÉAO, UEMOA, SADC, EAC, CEEAC, CEMAC, UMA) ont donné si peu de résultats?

Régionale ou continentale, la coopération interafricaine reste difficile. Sylvie Brunel est très critique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), devenue l’Union africaine (UA), qu’elle qualifie de « largement un leurre » dans son dernier livre (2014) : L’Afrique est-elle si bien partie?

L’Afrique commerce avec le monde. Après la Chine qui domine déjà à 12,5%, c’est la France avec 9% du marché qui arrive comme 2e fournisseur du continent en engrangeant 7 milliards d’euros d’excédent commercial. Les USA (6%), l’Italie (5,9%) et l’Allemagne (4,4%) suivent pour former le Big 5 (totalisant 38%) du commerce avec l’Afrique, que finalement personne ne domine vraiment.

Sur la scène mondiale, le continent demeure davantage un potentiel tourné vers l’avenir. Juste sur le plan énergétique, à l’heure du défi des changements climatiques, 90% de la production de l’électricité de l’Afrique du Sud provient encore du charbon. Alors qu’en plein centre du continent, le grand fleuve Congo offre un potentiel hydroélectrique équivalent à 100 réacteurs nucléaires, selon les ingénieurs.

L’Afrique, c’est au minimum 54 vérités

Au-delà de ses 54 pays, l’Afrique se résume autrement en un littorale accessible… cachant des terres intérieures non-sécuritaires. Deux mondes, que Sylvie Brunel résume ainsi : « Autant les littoraux maritimes africains concentrent l’urbanisation et les migrations, laissant espérer un arrimage croissant de l’Afrique aux grandes aires de la mondialisation, autant le cœur du continent reste dans de nombreux pays une zone de non-droit où l’insécurité continue de régner ».

Effectivement, l’enclavement face aux océans touche 16 des 54 Afriques, le tiers des pays!

Plus que ça, les Afriques de demain seront beaucoup de villes, de grosses « villes » avec d’énormes bidonvilles. La professeur à Paris-Sorbonne présente aussi une surprenante définition de la croissance dans son livre, et si vous avez l’Afrique dans vos stratégies d’affaires, retenez surtout ceci et ce déjà assuré que la population africaine passera de son un milliard d’habitant actuellement à entre 2 et 2,6 milliards en 2050 :

« Si la population augmente de X, la ville croit de 2X et le bidonville de 4X! »

 

Photo: L’Afrique est-elle si bien partie?, Sylvie Brunel, 2014

Délégué Lépine: «La peur est contagieuse, le courage l’est encore plus!»

« La peur est contagieuse, le courage l’est encore plus! » Nelson Mendela

(Québec 19 août 2016) C’est avec cette déclaration forte de Nelson Mendela que Jean-François Lépine, qui à partir du 1er novembre 2015 occupera officiellement la fonction de délégué du Québec à Shanghai pour les trois prochaines années, que l’ex-journaliste de 42 ans de carrière – dont 3 ans en Chine dans les années 1980 – a débuté sa conférence devant le Club économique de Québec, le 16 octobre, afin de rabrouer les pessimistes.

Se présentant lui-même ouvertement comme un optimiste face à l’avenir mondial, il n’était par ailleurs pas surpris que son auditoire l’était moins que lui. Il a d’ailleurs décrit un monde en changement qui change plus vite que jamais.

Il y a 20 ans, la « planète consommation » équivalait à 3 fois les États-Unis : il y avait les États-Unis, l’Europe et le Japon.

D’ici 10 ans : nous en serons à 9 fois :

  • États-Unis, Europe, Europe de l’Est-Russie
  • Japon, Chine 1 et Chine 2
  • Amérique Latine, Inde 1 et Inde 2

Déjà la Chine est fière d’avoir sorti 300 millions de Chinois de la pauvreté. En 2020, 50% des Chinois gagneront entre $15 000 et $30 000 par an. Le pays sera largement le plus grand marché de la planète.

Dans ce monde tout proche, parmi les 500 plus grosses entreprises de taille globale, 230 proviendront des pays émergents en 2025 (46%), contre seulement 27 en l’an 2000 (5%).

Mais les économies parviendront-elles à suffire à la demande mondiale?

Jean-François Lépine a repris l’image du syndrome du chocolat pour montrer à son auditoire l’ampleur du défi: l’actuelle production mondiale de chocolat est de 4 millions t./an, avec une consommation en Chine de 100g/h, au Brésil de 2 kg/h et en Suisse de 11 kg/h. Si les Chinois consommaient seulement comme les Brésiliens, ils avaleraient à eux seul 3,6 millions t./an, soit 90% de l’actuelle production mondiale!

Autre souci beaucoup plus préoccupant : la demande en eau dans le monde sera prochainement 40% supérieure à l’offre.

UN MONDE DE VILLES

M. Lépine a ensuite fait une lecture toute urbaine du défi mondial. Et avec justesse, car si déjà la moitié de l’humanité habite des villes, en 2025 les plus grosses auront la taille de bien des pays d’aujourd’hui: Tokyo 36 millions; Jakarta 32 millions; Manille 30 millions; Bombay 28 millions; Shanghai 23 millions.

La justesse du regard tourné sur la réalité des villes s’exprime encore mieux en analysant le poids économique des plus grandes. Déjà en 2012, le produit intérieur brute (PIB) des grandes agglomérations urbaines comme Shanghai (527 milliards), Pékin/Tianjin (475) et Canton (357) rivalisent avec celui de nations entières : la Suisse (685), la Belgique (525), l’Autriche (436) et le Québec (363).

Il voit donc la ville-région comme une solution d’avenir. Parce que la ville-région attire! Elle attire les investissements étrangers, les gens compétents, les opportunités.

L’ÉDUCATION SERA LA CLÉ

La surprise de sa conférence est venue lorsqu’il a longuement analysé l’importance de l’éducation et le rôle que le Québec peut jouer dans cette équation.

« L’éducation sera la clé », conclu-t-il, face à ce monde en changement. Il a souligné que le Québec doit voir ici des « opportunités immenses » alors que « 5,5 millions d’étudiants dans le monde cherchent des places dans nos universités ».

L’éducation sera la clé parce que si actuellement les USA comptent 1,3 million de nouveaux étudiants gradués universitaires, chaque année, l’Inde en forme 3,1 millions et la Chine 3,3 millions. En 2015, la Chine va dépenser 50% de plus qu’aux USA en éducation. Et pendant ce temps, au Canada et aux USA, les fonds diminuent.

Il est donc facile de déjà prédire, qu’à moyen terme, la majorité des scientifiques dans le monde proviendra des pays émergents.

La Corée du Sud, la Finlande et le Canada sont encore au sommet, mais les Chinois dominent de plus en plus. Déjà selon le classement PISA : L’élève de quinze ans le plus performant vient de Shanghai!

« Aujourd’hui, on forme des jeunes qui utiliseront des technologies qu’on ne connaît pas pour résoudre des problèmes qu’on ne connaît pas. » Jean-François Lépine

Jean-François Lépine est manifestement prêt pour son prochain défi. Il a rappelé l’existence des jumelages de Montréal avec Shanghai et de Québec avec Xi-an, ainsi que les ententes économiques du Gouvernement du Québec avec la ville de Shanghai et la Province du Shandon.

Il travaillera de Shanghai pour trois ans à la tête d’une équipe de 18 personnes. À vous d’en profiter!