Quand l’Internet des objets s’impose!

Le langage du web 3.0 parle souvent de la sémantique, mais aussi de plus en plus de « web des objets ». Mais, c’est quoi ça ce web des choses?

Un concept tout simple en fait! Le concept signifie que le web sera/devient/est accessible sur les objets de tous les jours, non seulement votre ordinateur ou le téléphone portable, également la télévision, le réfrigérateur, plus largement encore des capteurs de circulation placés le long des autoroutes ou dans les tunnels, des senseurs sur des éoliennes, etc.

Avec le téléphone « intelligent » l’ordinateur tient déjà dans une poche de chemise. Objet « tout en un » (souris, téléphone, télécommande, appareil photo et scanner) celui-ci permet d’entrer et d’interagir dans les environnements cliquables. Les mésaventures de gardiennes d’enfants se faisant surveiller à distance et incognito par des parents soupçonneux sont de l’histoire ancienne. L’internet des choses, des murs et des fenêtres, des rues ou du wagon de métro, est-ce ultimement l’internet partout? Est-ce le troublant « Big Brother is watching you » ?

Alors faut-il voir une limite à cette technologie des objets devenant de plus en plus intrusive?

Parce que oui! la technologie impose l’Internet des objets.

LA LOI C’EST LA LOI !

En société démocratique, c’est le principe du respect des lois qui permet de vivre en toute civilité. L’égalité par la justice. Mais la vitesse de développement des technologies du web est telle que la Loi n’arrive pas à suivre. Voila le principal défi, voire problème, à garder en tête devant ce web qui s’impose.

Le policier doit vous regarder faire si vous le filmez avec votre téléphone intelligent en train d’arrêter votre voisin.

Vous utilisez gentiment votre simple profil Facebook, mais avant d’en sortir le système vous offre de partager ça avec Tweeter, Linkedin ou quoi encore… Que devient votre information ? Dans quel labyrinthe de propriété et de droit s’engouffre votre action. Et l’analyse de votre comportement surtout ?

Quand la « loi » du web s’impose de facto sur la Loi… s’il ne faut pas nécessairement craindre, il vaut certes y voir.

ENCORE LE TÉLÉPHONE

Un bel exemple de technologie qui change à toute vitesse est bien celui de la téléphonie mobile. À Québec, mon fournisseur m’a avisé début 2016 que je devais changer mon appareil, car il deviendra désuet et non fonctionnel à partir de janvier 2017 : fini le réseau 3G. On m’impose donc de passer à un appareil utilisant le 4G.

Pour combien de temps ?

Savez-vous que la génération 5G du réseau de téléphonie mobile, c’est pour 2018 ? Lors des Jeux olympiques d’hiver de 2018, la Corée du Sud deviendra le premier pays du monde à déployer le réseau dit de 5e génération. On annonce aussi que dès 2020 le déploiement sera complété à l’échelle de la planète.

Avec le 5G, l’industrie fait déjà la promesse d’accélérer l’introduction du web des objets. Avec des vitesses cent fois plus rapide que le 4G, évidemment que le 5G fait rêver de vraiment tisser un lien planétaire entre tous les objets et appareils mus par l’informatique.

La liste va être longue : toujours vos différents écrans consommant toujours plus de la vidéo, le thermostat de votre maison, mais de plus en plus la voiture, les services bancaires et de protection de vos actifs et réseaux, même la chirurgie robotique à distance.

Autre bonne nouvelle, il semble que les piles – batteries des téléphones – dureront dix fois plus longtemps !

L’Internet des objets permet d’optimiser le fonctionnement des machines et des appareils en tirant parti de leur capacité à glaner des données.

Selon Éricsson : d’ici dix ans, entre 50 et 200 milliards d’objets seront connectés à l’Internet sur la planète.

1973 : premier test réussi d’un téléphone mobile

1983 : commercialisation du Motorola 1G

1993 : premier message texte en Europe 2G

2002 : premier mobile capable de se connecter à l’Internet et capable de prendre des photos 3G

2007 : lancement de l’iPhone

2018 : le 5G débute en Corée du Sud

ET APRÈS ?

Si le web 1.0 fut essentiellement l’internet permettant d’accéder à des sites constitués de pages web liées entre elles par des hyperliens (on peut dire que désormais, tous les sites sont 1.0 avec cette une relation entre un site éditeur qui publie un contenu ou des services, et des internautes qui le visitent, et qui surfent ainsi de site en site).

Si le web 2.0 est l’internet qui relie des personnes entre elles (avec le courrier électronique comme première application pratique, faisant que les internautes utilisent le site non seulement pour y trouver de l’information, mais aussi pour communiquer avec d’autres internautes, afin d’aboutir à des relations réelles ou virtuelles).

Le web 3.0 est ce web considéré comme « l’Internet des objets » ou « des choses », web sémantique, qui se rapproche de l’intelligence humaine.

Ce concept émerge depuis 2007-2008. Un monde avec des objets au service des personnes, qui communiquent avec des serveurs par l’intermédiaire de capteurs au travers de l’internet.

On a donc ici une relation entre l’univers physique et l’univers numérique.

Et lorsque votre réfrigérateur peut savoir qu’il manque de certains aliments, et avec l’autorisation de son propriétaire peut se connecter sur un site marchand, faire « ses » courses, commander, payer et organiser la réception des marchandises… ne voit-on pas que ce web 3.0 ouvre forcément la voie à un web 4.0?

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(Article 2 d’un dossier de 5: pour lire les autres articles… )

 

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Daniel Allard
Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

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