Où s'en va la capitale du Québec?

Entrevue avec Luciano Dorotea, directeur du Bureau des relations internationales de la Ville de Québec.

"Nous voulons faire de 2001, l'année de la Chine à Québec!"

Luciano Dorotea

 

 

 

Dans la foulée de sa dernière ré-élection, le maire de Québec, Jean-Paul L'Allier, décidait d'ouvrir encore un peu plus la machine en matière d'actions à l'international et de donner en particulier plus d'importance au volet développement économique (voir l'entrevue avec le maire, dans COMMERCE MONDE #9, janvier 1999). Pour concrétiser cet objectif, il est allé chercher un homme d'expérience en la matière en la personne de Luciano Dorotea (la Ville de Québec et le ministère des Relations internationales ont en fait procédé à un échange de fonctionnaires impliquant Monique Jolin et Luciano Dorotea).

Monsieur Dorotea est arrivé à la direction du Bureau des relations internationales de la ville (BRI), le 2 février 1998, avec un riche passé d'expérience acquise à l'international et en matière de communication. Il a, entre autres, occupé pendant six ans des postes à la Délégation du Québec à Rome, dont celui deConseiller aux affaires générales pour l'Italie et le Vatican, pendant quatre ans . Toujours au ministère des Relations internationales, auquel il est rattaché depuis 1983, il a aussi agit à titre de Conseiller en communications pour les affaires latino-américaines. Plus récemment, il a aussi beaucoup travaillé sur le dossier de l'internationalisation des régions au sein encore du MRI. Cette carrière à l'international avait été précédée de passages au ministère des Communications (74 à 78) et au ministère des Affaires intergouvernementales (78 à 83).

Tout ceci n'est d'ailleurs pas étranger au fait que le maire de Québec se soit posé en leader face à l'internationalisation des régions du Québec, en novembre 1998, à Hull, lors d'un important colloque sur le sujet. Selon l'approche du maire L'Allier, il s'agit d'un "virage essentiel" qui passe, entre autres, par la mise en place de fonds de développement international à créer dans toutes les régions du Québec. Mais l'avenir à plus court terme en matière de rayonnement international de la capitale du Québec ne passe évidemment pas par ce type d'outils. Et bien que le Groupe pour le rayonnement International de la région de Québec (GRI) soit maintenant un organisme propre, dûment incorporé, et disposant depuis l'an dernier d'un fonds qui s'apparente quelque peu au souhait du maire L'Allier pour la capitale - et qui commence d'ailleurs à investir dans de nouveaux outils et de nouveaux fondements structurels qui feront partie des gages du succès en matière d'internationalisation de la région -, c'est beaucoup plus du côté des relations bilatérales villes-à-villes qu'il faut regarder pour véritablement évaluer l'état actuel de la situation et sentir ce qui va bouger de manière significative, en l'an 2000.

Luciano Dorotea, en présence de Yves Dallaire, le chargé des relations économiques au BRI, et de Jean Dionne, directeur des communications à la Ville de Québec, a donc accepté de se livrer à l'exercice de faire un portrait approfondi de l'état des relations internationales de la villes de Québec avec ses partenaires d'ailleurs dans le monde. COMMERCE MONDE l'a rencontré, pendant plus de deux heures, le 6 janvier 2000, à l'hôtel de ville de Québec.

Entrevue réalisée par Daniel Allard

 

(CMQC) Avant de faire le point ville par ville, pouvez-vous nous mettre en contexte et nous expliquer la stratégie qu'a eu la Ville de Québec en matière de développement de ses relations internationales depuis votre arrivée à la tête du BRI?  
(Luciano Dorotea) "Le mandat que le maire m'a donné, lorsque je suis arrivé ici, en février 1998, se résumait ainsi: faire du concret et mettre en priorité la dimension économique sur le plan international. "Je veux que l'on rentre de plus en plus d'entreprises et de gens d'affaires dans l'hôtel de ville..." m'a dit carrément le maire L'Allier!

L'idée, à partir de là, n'était pas de partir de zéro mais de commencer par continuer à développer de vrais partenariats avec les villes avec lesquelles Québec était déjà liée, et ce, autant sur le plan économique et social que culturel. Avec nos principaux partenaires régionaux (CCIQM, SPEQM, OTCCUQ, Université Laval, PTQM, CCIEQ, etc...) et évidemment le ministère des Relations internationales et le ministère de l'Industrie et du Commerce du Québec, nous avons aussi voulu travailler comme une grande équipe...

Quant à notre stratégie envers nos villes déjà partenaires ou de nouvelles villes à éventuellement ajouter, cela se résumait à poursuivre selon notre approche à trois niveaux: on commence avec un PACTE d'AMITIÉ, on progresse avec une ENTENTE DE COOPÉRATION, puis finalement on se "marie" avec un JUMELAGE en bonne et dûe forme!...

Depuis toujours, le BRI de la ville a deux volets, vous savez. Le volet protocole (le maire reçoit régulièrement des personnalités internationales de passage dans la capitale), il nous sert d'outil pour le volet économique, que nous utilisons pour renforcer notre dimension internationale. La question de fonds, c'est à quoi cela sert les relations internationales? Ma réponse est simple: si on n'en fait pas, on hypothèque le développement économique et social de Québec et de la région!...

Je ne suis évidemment pas seul pour relever ce défi. Trois personnes s'occupent spécifiquement du protocole (Christine Lainé), des relations institutionnelles (Marie-Pierre Dolbec) et des organisations et des événements internationaux (Daniel Perron). Pour le volet économique, j'y accorde personnellement beaucoup de temps et j'ai aussi Yves Dallaire, chargé des affaires économiques et détaché à demi temps auprès du BRI, qui m'aide énormément et qui nous permet d'avoir une équipe avec suffisamment de ressources pour faire le travail."

(CMQC) Allons-y maintenant ville par ville. Résumez-nous l'état actuel de la situation?
(L. D.) "Avant d'aller voir ailleurs, comme je l'ai dit plutôt, nous avons décidé de regarder les acquis... Vous le savez très bien, dans ce domaine comme dans bien d'autres, tout est une question de volonté réciproque! 

La première ville qui, chronologiquement, nous a donné des signes d'intérêt à développer davantage le partenariat déjà existant, ce fut Namur, en Belgique. Avec Namur, nous avons donc convenu de soumettre un Plan d'action pour le 31 décembre 1998. Cela a marché à merveille! Cette méthode nous a conduit à bâtir un partenariat qui aujourd'hui est d'un dynamisme impressionnant.

Vous savez, à Namur, le comité en charge du jumelage avec Québec se réunit chaque mois! Je n'ai pas besoin de vous parler beaucoup de la mission économique du maire L'Allier en Belgique le printemps dernier (voir COMMERCE MONDE #10) et du passage des belges avec le maire de Namur en tête, lors de La Semaine de Namur à Québec, en octobre dernier, qui a permis de procéder officiellement à la signature du 5e accord de jumelage de l'histoire de la ville de Québec. Vous en avez parlé dans votre journal, je crois (voir COMMERCE MONDE #13 et #14). Et vous avez assisté à la première, qui a consisté à recevoir toute la délégation namuroise pour un dîner officiel  dans la salle du Conseil municipal de l'hôtel de ville, un précédent historique pour la ville de Québec, qui a voulu marquer ainsi son "mariage" - c'était le mot du maire L'Allier - avec la ville de Namur.

Et en mai 2000, du 28 mai au 4 juin, en fait, il y aura la mission retour, à l'occasion de La Semaine de Québec à Namur, dans le cadre de laquelle nous comptons bien être accompagnés, entre autres, d'une importante délégation de gens d'affaires."

(CMQC) Et après Namur?
(L. D.) "Bordeaux, une ville avec laquelle Québec est officiellement jumelée depuis 1962, est chronologiquement la deuxième à avoir démontré une même volonté d'intensification de nos relations, presqu'à' à la même période. Même stratégie: programme d'actions sur trois ans. Mais sur Bordeaux, je préfère laisser la parole à monsieur Dallaire, qui va vous expliquer tout cela plus en détail..."

(Yves Dallaire) "En fait, Bordeaux a constitué un bon banc d'essai pour la cohésion de la région. Avec Bordeaux, le "Jello" a pris, pourrait-on dire! Et effectivement, depuis, nous profitons d'une meilleure cohésion dans la région. Nos partenaires sont devenus habitués maintenant."

 

 

 

Yves Dallaire est le Chargé des affaires économiques, 
au sein de l'équipe du Bureau 
des relations internationales de la Ville de Québec.  
ydallair@ville.quebec.qc.ca

(Luciano Dorotea) "Moi, je pense même que c'est une première au niveau de la région! Résultat, sur cette lancée, nous avons pu réussir notre opération en Chine."

 

--ERRATUM--

L'entrevue accordée début janvier 2000 par monsieur Dorotea ayant permis la préparation du présent article nous aura aussi permis de déceler une erreur dans le paragraphe introductif de l'article publié dans le sommaire du # 14 de COMMERCE MONDE de novembre dernier, sous le titre:"Québec scelle le 4e jumelage de son histoire: Namur" Effectivement 4e jumelage officiel de la ville de Québec, le jumelage avec Namur n'est cependant pas précédé chronologiquement par ceux de Bordeaux (France, depuis 1956), Calgary (Canada, depuis 1962) et Xi'an (Chine), mais par Bordeaux, Calgary et Albany, la capitale de l'État de New York, et ce depuis 1986! Concernant Xi'an, la ville de Québec a effectivement signé, en 1999, un accord de jumelage avec cette ville chinoise, mais les procédures d'autorisation de cette entente par les autorités supérieures de ce pays n'étant pas toutes complétées, il n'est pas encore exact de dire que Québec et Xi'an sont officiellement jumelées, "...même si elles font comme si", confirme Luciano Dorotea et que c'est une simple question de formalité. L'entente Québec-Xi'an deviendra donc le 5e jumelage de la capitale québécoise, sous peu! Nous nous excusons auprès de ceux pour qui ceci aurait causé un problème.                                                 

Daniel Allard, rédacteur en chef
 

(CMQC) Concernant la Chine, maintenant. Visite à Québec de sept officiels de Xi'an en février 1999. Grosse mission de la région de Québec en Chine, en avril, incluant la signature de l'entente de jumelage avec Xi'an par le maire L'Allier. Visite d'une autre mission chinoise, plus technique, à Québec, en juillet. Il était question d'une mission retour à caractère technique, en mars 2000, entre autres avec monsieur Arpin, du Musée de la Civilisation du Québec, pour les suites du projet d'exposition avec les fameuses et précieuses statues de terre cuite Terra cotta. Qu'en est-il?

(L. D.) "Surtout grâce à l'importante mission de la région de Québec que présidait le maire L'Allier en avril dernier, en Chine, on sait maintenant ce qui se fait. Le Festival des glaces et des neiges de la ville de Harbin, les relations scientifiques entre l'Université Laval et la ville universitaire de Changchun.

Ce qui est particulièrement intéressant dans le cas de la Chine, c'est que ce n'est pas seulement la ville qui a signé l'entente de collaboration, mais nos partenaires de la région également. L'INO a signé, l'université a signé, le collège Mérici à signé, le Musée de la Civilisation a signé aussi, etc...

D'ailleurs, Roland Arpin doit effectivement conduire une mission en mars 2000. Je sais que le Collège Mérici et les gens de l'Université Laval vont aussi en faire partie. Mais nous, à la ville, nous ne serons pas de ce voyage, même chose pour la SPEQM, selon mes informations. Le train est en marche et il ne nous est pas nécessaire de toujours être là! Depuis un an, je sais par exemple que des ententes de coopération spécifiques ont été signées avec des partenaires chinois par le Collège Mérici, l'Université Laval, l'Institut national d'optique, le Musée de la Civilisation, au moins.

Mais ce qui importe davantage pour la Chine, c'est que nous voulons faire de l'année 2001, l'année de la Chine à Québec: avec en tête la fameuse exposition sur les Trésors de Xi'an, du Musée de la Civilisation."

(CMQC) Québec a aussi un jumelage avec Calgary?
(L. D.) "Calgary, c'est encore un de nos liens de longue tradition. C'est même le premier jumelage de la ville de Québec, signé en 1956. Nous avons signé une entente de coopération en 1999...

(Y. L.) "Le maire Douwer vient avec une importante délégation pour le Carnaval de Québec chaque année. Ils étaient 57 personnes au Carnaval de l'an dernier, environ le même nombre en 1998 et à date, je sais qu'ils sont 52 de confirmés pour février 2000... On procède également à des échanges de jeunes. Il y a aussi ExpoCité qui a une entente de collaboration avec le Stampeed Exibition Center..."

(CMQC) Dernier jumelage officiel, Albany?
(L. D.) "Albany, c'est actuellement mort... L'origine de ce jumelage, c'est Hydro-Québec et le gouvernement du Québec, qui à l'époque, en 1986, avaient des ententes et c'est comme ça que cela c'est développé au début, mais actuellement il n'y a rien.

Cela m'amène à vous parler de la stratégie régionale concernant les États-Unis et l'Amérique latine. Nous avons récemment tenu une rencontre avec la SPEQM et l'Office du tourisme et des congrès de la CUQ à ce sujet et nous leur avons alors demandé de nous dire ce que la Ville de Québec pouvait faire pour les appuyer sur des territoire prioritaire pour la région de Québec. Réponse: viser Boston, pour les États-Unis, et organiser également une mission en Amérique latine pour l'année 2000. Nous allons donc oublier Albany, pour l'instant!

(NOTE: Pour l'Amérique latine, le maire L'Allier présidera une importante délégation de la région dans le cadre de la mission du premier ministre Lucien Bouchard en Argentine et au Chili, en mai 2000.)

(CMQC) Outre les jumelages (quatre officiellement, mais cinq en réalité!), la ville a également plusieurs ententes de coopération. Qu'en est-il, brièvement?
(L. D.) "En France, nous avons une entente avec le Département du Rhône. Ce n'est pas la région Rhône Alpe, attention! Montréal est jumelée avec Lyon; nous, c'est avec le département... et ce n'est pas une question de compétition, au contraire, c'est même une question de complémentarité, puisque quand des gens de cette région de France viennent à Montréal, nous leur disons de venir aussi à Québec, et nous faisons la réciproque pour Montréal. C'est l'approche du maire L'Allier. 

Concrètement, le président du Conseil général du département, monsieur Mercier, est venu à Québec en août dernier et il va nous faire une proposition pour un plan d'action. Ils veulent avoir Robert Lepage et aussi une activité dans le domaine de l'agroalimentaire. Des choses très concrètes et le dossier avance.

Entre Paris et Québec, l'entente de coopération touche particulièrement les Services d'environnement de la ville de Québec avec le SIAP de Paris, dans le domaine spécifique de la gestion des eaux usées.

La grosse nouveauté, c'est l'entente avec la ville africaine de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, en Afrique de l'Ouest. J'y ai effectué une première mission, accompagné du directeur général Serge Viau, en novembre dernier. Le maire de cette ville - qui, je ne le sais pas encore, car ils ont des élections en mars -, doit venir à Québec au printemps prochain. Dans ce cas, c'est un partenariat de coopération comme l'ACDI l'entend. Une initiative de coopération technique entièrement financée par un programme spécial de la Fédération canadienne des municipalités (FCM), dans lequel la Ville de Québec s'engage uniquement à contribuer en temps. Nous n'avons pas besoin de mettre un sou en argent, seulement du temps de ressources humaines avec une expertise en matière de décentralisation, car il s'agit d'un programme spécifique d'aide à la décentralisation, que l'ACDI a présentement avec ce pays.

Cette initiative découle d'une proposition de la FCM. Les gens de la FCM avaient même une demande de Ouagadougou qui souhaitait un lien avec Québec dans le cadre de ce programme. Ils nous ont fait une proposition et le Conseil de ville l'a acceptée."

(CMQC) Avez-vous l'intention d'aller plus loin avec Ouagadougou,  par exemple développer quelque chose à long terme comme Lévis l'a fait avec une ville au Sénégal au début des années 90, ou de quitter après ce programme spécifique de trois ans?
(L. D.) "Écoutez, on commence! Mais il y a aussi Saint-Nicolas qui a une entente avec une autre ville de ce pays... C'est évident que nous avons vu un certain nombre de besoins. Une des choses que l'on pense faire, c'est peut-être, par exemple, dans notre approche de fond, de s'associer avec certains organismes qui s'occupent de coopération et d'humanitaire et qui sont installés à Québec, Carrefour Tiers Monde, etc... C'est évident qu'il y a un certain nombre d'organismes, et dans un travail de synergie, avec l'ACDI, et d'autres partenaires, on pourrait prendre éventuellement des initiatives plus importantes dans ce pays là. On verra!...

Du côté coopération, on a donc une réflexion à faire; et ça c'est un créneau nouveau, pour lequel nous voulons réfléchir avec d'autres partenaires éventuels."

(CMQC) Et les pactes d'amitié, enfin?
(L. D.) "Au niveau des pactes d'amitié, voilà trois villes nouvelles depuis que je suis ici.

Il y a eu une visite du maire de Cannes à Québec en septembre. Cannes, c'est surtout important pour le Bureau de film et de la télévision de la région de Québec, ainsi que pour le Centre des congrès, qui ont d'ailleurs fait des missions à Cannes depuis. Montevideo, c'est la capitale de l'Uruguay, mais c'est aussi le siège du Mercosur. Et le maire Mariano Arana, qui est d'ailleurs venu à Québec pour la signature du pacte les 2 et 3 octobre dernier avec une délégation de 30 personnes, est aussi le président de l'organisation du réseau de villes Mercociudades. Et dans ces deux cas, nous avons simplement répondu à une demande de leur part.

Bergen, c'est un pacte qui découle directement du 1er Sommet mondial de la Nordicité tenu à Québec en février 1999."

(CMQC) Et du côté des ressources. Comment menez-vous de front tous ces dossiers, comment priorisez-vous vos ressources?
(L. D.) "Je tiens ici à faire comprendre que ce n'est pas les relations internationales du Bureau des Relations internationales de la Ville, mais se sont celles de la ville toute entière! C'est très important que les relations internationales ne soient pas perçues comme une affaire de notre petite équipe ici. Nous, on fait une coordination, mais c'est toutes les ressources de la ville que nous mettons à contribution, selon les demandes, les projets et les opportunités. Et cela ne se faisait pas comme ça avant. Par exemple, il y a maintenant un répondant aux communications pour les questions internationales en la personne de Yvan Lépine. Même chose au Centre de développement économique et urbain (CDÉU), avec Suzanne Marquis et monsieur Jean-Louis Duchesne...

Évidemment, avec dix partenariats déjà acquis, selon la stratégie en trois temps que privilégie le maire L'Allier - d'abord un pacte d'amitié, ensuite une entente de coopération, et ultimement un accord de jumelage - il faut se donner des objectifs, des priorités et développer selon nos capacités. Mais jusqu'à maintenant, je peux vous dire que nous réussissons assez bien à répondre à toutes les demandes.

D'ici fin janvier, je vais de toute façon faire une évaluation générale et en profondeur du chemin accompli depuis deux ans et faire rapport au maire. Mon critère principal sera: est-ce que nos interventions ont bien servi nos entreprises et nos partenaires; ont-ils mieux réussi à l'international grâce à notre implication? Ensuite, on va ajuster le tir, s'il le faut."

(CMQC) Vous êtes avec la ville depuis bientôt deux ans. Serez-vous encore là l'an prochain?
(L. D.) "Mon premier mandat devait effectivement se terminer le 2 février 2000 et j'ai accepté de le prolonger jusqu'au 2 février 2003. Je serai donc encore là pour trois années de plus, et j'en suis très heureux!

(CMQC) Félicitations pour votre nouveau contrat et merci de votre temps.

TABLEAU 1
VILLE DE QUÉBEC-PARTENARIATS DANS LE MONDE

Jumelages    
Calgary    Canada 1956
Bordeaux  France 1962
Albany    États-Unis    1986
Namur   Belgique   1999
(C'est dans le cadre de l'intensification de la coopération bilatérale entre le Québec et la Wallonie (1980) que la Ville de Québec et la Ville de Namur ont initié et développé des liens.)
Ententes de coopération    
Département du Rhône France 1991
Paris      France 1996
(Protocole de coopération en matière de gestion et traitement des eaux usées pour la reconquête des cours d'eau en milieu urbain)
Xi'an Chine 1999
(Liens établis depuis plus de 10 ans. Xi'an et Québec ont signé en juillet 1999 un accord de jumelage, mais les procédures d'autorisation de cette entente par les autorités supérieures de Chine n'étant pas toutes complétées, il n'est pas encore exact de dire qu'elles sont officiellement jumelées. L'entente Québec-Xi'an deviendra donc le 5e jumelage de la capitale québécoise, sous peu!)
Changchun   Chine 1999
(Liens établis depuis plus de 10 ans)
Ouagadougou      Burkina Faso   1999
(Partenariat avec la Fédération canadienne des municipalités)
Pactes d'amitié    
Cannes France    1998
Montevideo Uruguay  1998
Bergen  Norvège 1999
(Sources: Bureau des relations internationales, Ville de Québec 7 janvier 2000)

Équipe du Bureau des relations internationales de la Ville de Québec

Luciano Dorotea, directeur
Yves Dallaire, chargé des affaires économiques
Marie-Pierre Dolbec, chargée des relations institutionnelles
Daniel Perron, chargé des organisations et événements internationaux
Christine Lainé, agente de protocole
Louise Prud'homme, secrétaire de direction
Louise Paquet, secrétaire