Le contenu rédactionnel de COMMERCE MONDE accorde une attention particulière aux enjeux environnementaux depuis toujours. Un choix éditorial que nous justifions par les conséquences fondamentales qu'ont les comportements des acteurs du commerce mondial autant sur le sol, l'air, l'eau, que la biodiversité; bref, sur la qualité globale de la vie sur Terre et la capacité de l'humanité à la maintenir et à l'améliorer. Depuis son numéro de lancement, en septembre 1997, le cyberjournal compte parmi ses "Rubriques" une chronique sur l'environnement. La UNE de son #2 présentait un dossier sur L'exportation d'eau en vrac (Voir R03 de CMQC #2), impliquant d'ailleurs plusieurs entreprises de la région de Québec. D'autres articles au SOMMAIRE des #3, #5, #12 et #15 ont poursuivi la couverture journalistique du même sujet. Une rubrique permanente ENVIRONNEMENT, sous la coordination de Richard Legault, existe depuis le #8. Et ce n'est pas un hasard si nous avons demandé à l'INRS-EAU de la commanditer. Un Répertoire environnemental de Québec, présentant plus d'une centaine d'entreprises actives dans l'ensemble des domaines de l'industrie environnementale, est accessible gratuitement en UNE du cyberjournal depuis son #10.

Surtout depuis le très médiatisé Sommet de la Terre (Rio de Janeiro, juin 1992), des expressions comme "Développement durable" ou "Penser globalement et agir localement" ont fait beaucoup de chemin. Le mot "environnement" est d'ailleurs devenu un concept tellement chargé de sens qu'on doit se poser des questions avant de savoir ce que veulent dire ceux qui l'utilisent. Depuis son #17, COMMERCE MONDE se fait plus précis et a choisi de cibler des facettes très concrètes de l'enjeu environnemental. La rubrique ENVIRONNEMENT a fait place à deux nouvelles rubriques sur:

  • L'eau, sa valeur et son prix à travers le monde;

  • Kyoto, c'est-à-dire les conséquences pour la région de Québec de l'application des engagements pris par le Canada lorsqu'il a signé la Convention de Kyoto sur le réchauffement de la planète.

TROIS FOIS PLUS CHERE À PÉKIN

Les autorités de la capitale de la Chine (Pékin) ont annoncé, fin juin 2001, que le prix de l’eau allait tripler! Une partie de la ville souffre déjà d’une problématique importante d’affaissement du sol dû au retrait trop important de l’eau de la nappe phréatique attenante. La nouvelle, à la radio de Radio Canada, a parlé d’un enfoncement de 60 centimètres! L’arrêt du pompage de la nappe locale va entraîner une inflation vertigineuse du prix de l’eau pour les habitants de la capitale de la Chine.