Accès Mexique
Témoignage de Roger Bélair, pdg de Impresora Transcontinental de Mexico
 
par Daniel Allard et Vincent Doyon

SOMMAIRE

  • L’ENFER DE LA FRONTIÈRE, avec Pierre Dolbec

  • LES PIÈGES À ÉVITER AU MEXIQUE, avec Marc-André Turcotte

  • Pièges liés à des attitudes latino-américaines

  • Pièges liés à des attitudes québécoises

Comment le quatrième groupe de presse au Canada a-t-il procédé pour réussir son entrée sur le marché mexicain? Les gens d’affaires du Québec connaissent tous le site Internet lesaffaires.com. Moins le nouveau bocasofa.com.

Pour s’expansionner, l’empire de Rémi Marcoux avait d’abord traversé, plus tôt dans les années 90, une première frontière pour acquérir une imprimerie à Philadelphie. En 1997, le groupe Transcontinental décide d’ajouter des acquisitions non seulement au Mexique, mais également dans trois autres pays latino-américains d’Amérique du Sud. “L’idée était d’évaluer ces différents marchés. Nous avons finalement choisi de nous installer au Mexique”, se rappelle Roger Bélair, devant la trentaine de gens d’affaires ayant répondu à l’invitation de Chaudière-Appalaches Export de venir écouter son témoignage d’homme d’affaires vivant maintenant au Mexique.

Une fois le choix du pays réglé - le Mexique - restait à trouver la bonne entreprise partenaire: “Nous avions identifié quatre imprimeries qui correspondaient au profil que nous recherchions dans un objectif d’association et non pas d’acquisition”, continue-t-il. En février 1998, une offre formelle est faite à Impresora International et le 10 juillet de la même année Transcontinental achète 51% de cette entreprise familiale de 25 ans d’expérience (une participation qui est maintenant à 67%).

Cette décision d’affaires a déjà changé, à sa façon, le paysage de l’industrie de l’imprimerie au Mexique. Les 6,6 millions de circulaires actuellement distribuées porte-à-porte à Mexico sont une conséquence de l’arrivée de Transcontinental dans ce pays. “Nous vendons le double de ce que nous vendions lors de notre arrivée en 1998. Et on a maintenant un site Internet, le promobolsa.com”, précise-t-il sous un ton modeste.

Roger Bélair raconte même que le terrain mexicain était tellement fertile pour le concept de publi-sac qu’il a réalisé que le consommateur mexicain croit à ce “média de communication” encore plus qu’au Québec.

APPRENDRE À FAIRE DES AFFAIRES AVEC LES MEXICAINS

Fait-on des affaires au Mexique comme au Québec? “Clairement que non”, répond l’homme d’affaires qui ne cache pas ses erreurs de débutant en terre mexicaine. “Nous sommes arrivés au Mexique avec une approche très rationnelle. Notre erreur a été d’échapper le côté culturel”, avoue Roger Bélair.

“Nous sommes arrivés au Mexique
avec une approche très rationnelle. Notre erreur a été
d’échapper le côté culturel”

“95% des entreprises sont encore des entreprises familiales au Mexique. Des cas de 6e et 7e générations ne sont pas rares. Dans ce contexte, le mot-clé de la prise de décision est CONCENSUS. Mais la hiérarchie de la prise de décision n’est pas formelle. Il faut le savoir, c’est un processus long et difficile à prendre, car il vise le mieux être de la situation familiale avant la simple meilleure décision d’affaires.

(...) Au Mexique, si les relations familiales sont primordiales - un Mexicain peut refuser de déménager pour une promotion si le poste l’éloigne de sa famille - alors les relations sociales sont incontournables (…) le Mexicain va prioriser ses relations à son travail, la loyauté à l’éthique, les contacts aux résultats”, schématise Roger Bélair.

“Le Mexicain va prioriser:
ses relations à son travail
la loyauté à l’éthique
les contacts aux résultats”

Rompu à la culture du pays, le Groupe Transcontinental y fait des choses qu’il n’imaginerait même pas au Québec. “Il y a une messe dans le stationnement de l’usine chaque dimanche. Cette année, nous avons évolué un peu, le Père Noël est arrivé en voiturette de golf”, raconte, maintenant plus à son aise, celui qui manifestement vit pleinement son aventure d’échanges interculturels dans son pays d’accueil.

“Il faut éviter l’attitude du conquérant”, approfondit-il, en faisant bien comprendre que les deux guerres que les États-Unis ont eues avec le Mexique ont laissé une trace qui est encore présente.

Truc parmi tant d’autres: “Chez-nous, on évite la confrontation en n’ayant pas d’organigramme. L’entreprise est donc aussi forte que son maillon le plus faible au niveau de la direction. Mes partenaires mexicains m’avaient convaincu initialement que cela fonctionnerait”.

Bon joueur, Roger Bélair raconte qu’il s’était donné un an pour vivre avec cela lors de l’étape de la vérification diligente. “Dans les faits, personnellement, après deux semaines, je n’étais plus capable”, (...) et il a donc commencé à faire changer cette mentalité! “Cela a été dur pour eux et pour nous. La réalité, avec notre arrivée, c’est qu’ils ont changé de père, en fait. Donc, il y a finalement eu un processus d’acceptation”.

Processus d’acceptation et de compréhension mutuelle qui fait maintenant de lui un homme de grand conseil capable de dire: “Ils veulent surtout savoir que vous êtes proche, au besoin. De là l’importance d’avoir un Québécois ou un représentant sur place rapidement.” Autre commentaire du même genre: “Dans la mentalité mexicaine, on ne se questionne jamais sur la capacité à se faire payer. Cela occasionne un certain nombre de problèmes, mais il faut s’ajuster”.

Sur le plan macro-économique,
les gens d’affaires québécois peuvent tirer avantage
du fait que la balance commerciale entre le Québec et le Mexique
est très à l’avantage du dernier; les Mexicains exportent
vers le Québec 10 fois
ce que le Québec vend
au Mexique!

 Ce patron d’expérience avait aussi une information concernant le personnel cadre des entreprises qui surprendra certainement bien des gens d’affaires au Canada: “Les employés cadres coûtent beaucoup, beaucoup, beaucoup plus cher qu’ici”. Ce qui lui fait dire que, finalement, ce n’est pas le cheap labour qui a attiré Transcontinental au Mexique! Petit détail qui a son importance, il pense aussi que la femme d’affaires québécoise a autant de chance de réussir au Mexique qu’un homme.

CONTINUER L’EXPANSION MEXICAINE

Après ce succès dans la capitale mexicaine, Roger Bélair n’a pas caché qu’il cible maintenant les marchés de Cancun, Guadalajara et Monterey. Pour s’établir dans le nord du Mexique, la construction d’une nouvelle imprimerie est déjà envisagée.

Pour preuve que l’industrie de l’imprimerie est dynamique et en processus de changement rapide, il révèle que la moyenne d’âge des équipements est de 12 ans actuellement, alors qu’elle était de 22 ans il n’y a pas si longtemps. Une modernisation très rapide a donc été opérée sur le plan des équipements. Toutes les imprimeries y sont cependant généralistes. Transcontinental se considère donc comme la première à implanter la spécialisation dans cette industrie au Mexique. Premier peut-être, mais déjà plus solitaire, car Roger Bélair n’a pas caché que sa principale crainte concerne l’arrivée récente de nouveaux imprimeurs étrangers “ qui ont déjà fait changer le marché”, constate-t-il.

Questionné juste après ce petit–déjeuner le 23 mai dernier à savoir quand leur nouvelle usine dans le nord mexicain allait-elle fonctionner, la réponse fût sans hésiter: “Que ce soit à Monterey, à Tijuana où à Jares, d’ici neuf mois, ça va fonctionner”. Si ce plan fonctionne toujours, c’est autour de mars prochain que devrait opérer cette nouvelle usine de Transcontinental.

L’ENFER DE LA FRONTIÈRE

Traverser les postes douaniers au Mexique peut-être source de bien des maux de tête pour les transporteurs et les dirigeants d’entreprise.  Des complications peuvent survenir, ce qui aura pour effet de retarder grandement la livraison de la marchandise désirée, en plus d’éprouver votre patience à l’extrême.

Au cours d’une journée de conférences portant sur le Mexique organisée par l’organisme Chaudière-Appalaches EXPORT, Pierre Dolbec, président et chef de la direction de Dolbec Y. Logistique International inc., a abordé le sujet.  Encore aujourd’hui, le mot « patience » est toujours le mot d’ordre!

POLITESSE ET DISCERNEMENT

Tout d’abord, mentionnons que le nombre de lois en vigueur dans chaque pays est très variable.  Le douanier canadien se doit de respecter 73 lois diverses tandis que son homologue américain doit répondre à un total de 333 lois.  Il est donc normal que vos papiers fassent l’objet d’une vérification plus sévère.

En ce qui a trait au Mexique, Dieu seul sait combien de lois y sont respectées.  Cela dépend de l’humeur de douanier (ainsi que de son niveau de corruption).  Armé et corrompu : une dangereuse combinaison qu’il faut avoir en tête lorsqu’on se présente à la douane mexicaine.  La politesse est essentielle si on ne veut pas être retardé inutilement.

Le douanier mexicain possède un pouvoir presque absolu sur les voyageurs qui entrent sur son territoire.  Il n’est pas forcément obligé de vous expliquer en détails les raisons d’une fouille et plus vous essayez de le contredire, plus elle risque d’être longue…

FAUSSES LOIS

M. Dolbec a identifié deux types de barrières qu’il est possible de rencontrer à la douane mexicaine.  D’abord, les barrières tarifaires, qui constituent les problèmes que vous pourriez rencontrer si vous ne répondez pas aux lois « officielles ».  Il est donc primordial que tous vos papiers soient en ordre, afin de ne pas donner de raisons au douanier d’examiner votre cas davantage.  Notez qu’au Mexique, il y a toujours place à l’interprétation; si la vôtre ne correspond pas à la sienne, vous risquez des délais importants.

Le deuxième type de barrières sont celles dites « non-tarifaires ».  C’est-à-dire toutes les raisons qu’un douanier peut inventer pour vous retarder si le cœur lui en dit. 

CASH OR NOTHING

Le crédit, on ne connaît pas ça au Mexique.  Il faut payer en argent comptant immédiatement sinon on oublie la traversée.  C’est la même chose si l’on veut s’adjoindre les services d’un courtier en douane mexicain : ses honoraires élevés doivent être payés comptant, sinon il se trouvera bien d’autres clients.

Autre particularité frappante, la lenteur du système.  La douane aérienne peut nécessiter de 3 à 5 jours pour approuver votre marchandise tandis que le système routier peut nécessiter jusqu’à une semaine.  « À certaines reprises, s’ils ont des doutes quant à un certificat quelconque, ils peuvent l’envoyer à Mexico pour une vérification, précise M. Dolbec.  Résultat : une semaine d’attente. »

En résumé, « soyez, beau, fin, gentil et prêt avec les douaniers », conseille-t-il.  De plus, rien ne vaut l’expérience pour s’adapter à toutes les surprises que peuvent nous réserver les douanes mexicaines.  Et souvenez-vous : depuis le 11 septembre, la situation est encore plus corsée!

 

 

LES PIÈGES À ÉVITER POUR REMPORTER
DU SUCCÈS EN AFFAIRES AU MEXIQUE

Marc-André Turcotte, conseiller en affaires internationales au ministère de l’Industrie et du Commerce du Québec, a effectué plusieurs voyages au Mexique.  Il connaît la mentalité du coin, particulièrement en ce qui concerne les affaires. Son métier l’a amené à être témoin d’une foule d’expériences de toutes sortes, heureuses et malheureuses, vécues par des gens d’affaires d’ici voulant conclure des transactions au Mexique.  Il a donc dressé une liste de « pièges à éviter » pour connaître du succès en sol mexicain.

Pièges liés à des attitudes québécoises

  • Le piège langagier : Évitez des formulations telles que « On est les meilleurs », « On a conquis tel ou tel marché », « On est de classe mondiale »…  Ces phrases vont vous faire paraître présomptueux ou tout simplement menteur.  Elles n’impressionneront pas votre interlocuteur, bien au contraire.
  • Le piège de la naïveté : La signature d’une lettre d’intention ou encore d’un contrat n’est pas aussi importante en Amérique latine qu’elle peut l’être ici.  Ne sautez pas aux conclusions trop vite : votre client ou partenaire mexicain peut très bien vous sortir une foule de raisons qui expliquent pourquoi il ne livre pas la marchandise.  N’hésitez pas à placer des clauses de performance très strictes dans vos contrats, comme police d’assurance.

  • Le piège de la latinité : Il y a beaucoup de traits communs entre les Latinos et les Québécois.  La chaleur humaine et la simplicité, par exemple.  Cela risque de vous mettre trop rapidement en confiance et vous faire perdre votre objectivité et votre sens des affaires.  Restez la tête froide!

  • Le piège de l’exotisme :  Quand on passe d’une température de –20 Celsius à +20 Celsius, il est normal de subir un certain choc climatique.  Le soleil, les fleurs, la mer… les beautés des pays chauds peuvent s’avérer des distractions et vous faire perdre de vue vos objectifs d’affaires.  L’effet du moment peut même vous inciter à déménager!  Une décision que vous pouvez très bien regretter, une fois que vous serez revenu sur terre… 

  • Le piège de la présomption :  Partir sans préparation et sans documentation est une grave erreur.  En se fiant uniquement sur son produit ou son service et en prétendant pouvoir régler les autres problèmes sur place, on risque d’avoir des surprises.  Dans ces pays où le protocole est très important, un manque de documentation peut très bien causer une mauvaise impression.

  • Le piège de la candeur :  « Je n’ai pas de partenaires d’affaires au Québec, je ne vois pas pourquoi j’en aurais besoin au Mexique. »  Cette attitude est très fréquente auprès des entrepreneurs québécois.  Il est primordial de faire confiance à un partenaire qui se trouve sur place car les contacts par e-mails et téléphone sont insuffisants tout en étant très coûteux.

  • Le piège de l’ethnocentrisme :  Il ne faut pas se surestimer et penser que l’on est en mesure de révolutionner le marché latino-américain.  EX : « Ces gens-là sont sous-développés, on va leur montrer comment ça fonctionne… »  Dans des pays moins développés, vous pouvez adopter cette attitude de snobisme sans vous en rendre compte, ce qui sera, bien sûr, très mal perçu.   

  • Le piège de la « québécitude » :  Le fait que le Québec adopte une plus grande ouverture sur le monde que le Canada anglais ou les États-Unis ne garantit en rien votre succès.  Vos partenaires potentiels ne vous perçoivent pas nécessairement de la même manière que vous vous percevez!

 

Les pièges liés à des attitudes latino-américaines

  • Le piège de la main tendue : Votre partenaire potentiel peut vous demander d’investir plus que vous ne devriez dans le projet.  Les Latinos ont tendance à confondre l’aide au développement avec les affaires lorsqu’ils font affaire avecdes gens provenant des pays plus développés tels que le Canada.  Si vous en donnez trop, vous risquez des déceptions!

  • Le piège du « M.A.P. » (Muy Amigo del Presidente) : Souvent, votre partenaire potentiel peut vous faire croire qu’il a des contacts haut-placés qui pourraient faciliter vos affaires.  Même si cela est vrai (ce qui n’est pas le cas la plupart du temps), cela ne garanti rien puisque les relations politiques sont généralement coûteuses et risquées.

  • Le piège des longueurs d’onde parallèles : Il ne faut pas mélanger la vente et les investissements!  Si les deux parties ne mettent pas les choses au clair dès le départ, il se peut que votre interlocuteur vous perçoive comme un investisseur plutôt que comme un vendeur.  Cette attitude est très répandue au Mexique.  Attention aux malentendus!

  • Le piège du « Plan con Mana » :  Les Mexicains possèdent généralement une vision à long terme.  Très souvent, ils se situent à trois ou quatre pas en avance sur les Québécois.  Ainsi, s’ils vous offrent de petits cadeaux, des repas au restaurant ou des visites dans leur famille, dites-vous que ces attitudes font partie d’un plan élaboré.  Le Mexicain prévient, anticipe; ce piège est très efficace puisque souvent, l’interlocuteur n’a pas l’air menaçant.  Résultat : les Québécois n’entretiennent pas de méfiance envers leur partenaire potentiel.  Il faut donc apprendre à dire non de manière élégante tout en restant sur nos gardes.    

  • Le piège du nationalisme :  Il y a 10 à 15 ans, l’Amérique latine était encore une région très fermée sur elle-même.  Le nationalisme était extrême, beaucoup plus fort qu’au Québec.  Aujourd’hui, ce nationalisme n’est pas mort, il est plutôt redéfini.  C’est ce qui explique l’attitude des latinos qui trouvent que leur pays est le meilleur pays du monde, en exagérant son potentiel.  Conséquence : les étrangers doivent acquérir leurs lettres de noblesse.  Toujours en respectant une certaine éthique, n’hésitez pas à leur rappeler que la grande majorité des investissements réalisés dans leur pays provient de pays étrangers et qu’en effectuant des affaires ici, vous leur rendez un grand service… 

  • Le piège de la « gringitude » :  D’habitude, les Latinos perçoivent les visiteurs provenant de pays développés comme des gens fortunés étant peu raffinés.  Cette vision caricaturale peu flatteuse s’applique à plusieurs nationalités.  Soyez prêt à faire face à la musique!

  • Le piège du « Asi es… Pues si » ou du C.C.C. (C’est Comme Ça) :  Si vous essayez de convaincre un Mexicain que sa façon de faire est mauvaise, vous vous ferez souvent répondre que « c’est comme ça que ça fonctionne et pas autrement. »  Un exemple : le manque de ponctualité est une attitude répandue à Mexico.  La mentalité face à ce problème et de s’y résigner plutôt que de tenter de le régler, ce qui peut devenir frustrant pour les étrangers.  Essayez de ne pas adopter cette attitude et restez sur vos positions.    

  • Le piège de la « mordida » :  La corruption est épidémique dans les pays latino-américains.  Elle est cependant de plus en plus dénoncée et il y a de l’espoir.  Ce problème majeur est avant tout de type structurel :  au Mexique, on change entièrement de classe politique à tous les six ans.  Il faut donc rebâtir continuellement le système de haut en bas avec de nouvelles figures.  Les pots-de-vin sont donc incontournables pour accéder aux postes supérieurs rapidement. 

Que devez-vous faire si on vous demande un pot-de-vin en échange d’une signature au bas d’un important contrat?  Le choix idéal est de refuser, bien sûr.  Si vous accédez aux demandes, vous risquez une fuite et le nom de votre entreprise pourrait très rapidement se retrouver dans les journaux…  La discrétion est de mise, mais rien ne peut vous mettre entièrement à l’abri.  La solution la plus sûre est d’utiliser des prête-noms et de payer la compagnie une fois que le contrat est octroyé. 

En conclusion, chaque pays possède ses critères particuliers dans le domaine des affaires.  Loin de nous l’idée de vous faire peur en vous énonçant tous ces problèmes; mais un homme averti en vaut deux!  Rappelez-vous, une préparation adéquate augmentera considérablement vos chances de succès.