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Coup de coeur pour É-Motion Solutions
T.I. Contact honore Hexago, InSpeck et Intell@xiom

par Daniel Allard

ALGOSYS, DNS OpenLinks Enterprise Integrator, Dynagram, É-Motion Solutions, EXACT MODUS, GEOCOMtms, Groupe A.G.I., Groupe JMA, Groupe de Recherche Infomédia (IRG), Hexago, InSpeck, Intell@xiom, Kassiop, KOREM, Labcal Technologies, Novo Technologie, Palm Hospitality Technologies, Photintech, Sanilogik Technologies, Silver Leap, TelDig Systems, Teorem Interactif, Trepix.

Voilà la première surprise de la 2ième édition de T.I. Contact Québec: 23 entreprises de la région de Québec, dont une large majorité au nom plutôt méconnu, représentant une telle diversité de domaines d'intervention. Assurément un signal de santé pour la réputation de la Ville de Québec et l'industrie des technologies de l'information et de la communication (TIC). Des logiciels d'optimisation de flottes routières, des industries du bois, ou de l'imprimerie, en passant par les identifications électroniques, l'enregistrement de la voix pour la sécurité publique et judiciaire, la prévention de bris des infrastructures souterraines et même jusqu'au simulateur d'entreprise... oui, la diversité « Made in Québec City » était remarquable!

Une trentaine d'experts avaient été sollicités pour évaluer les candidatures et finalement retenir 38 projets d'entreprise (23 de la région de Québec et 15, surtout de Montréal, mais aussi de Trois-Rivières, Hull, Toronto et Paris), qui étaient soumis à l'attention d'une bonne cinquantaine d'investisseurs du Canada et des États-Unis, le 31 octobre et le 1er novembre 2002, au Centre des congrès de Québec. Ensemble, les 38 entreprises présentatrices étaient demandeuses d'environ 120 millions $. Seulement trois projets atteignaient la barre des 10M$. Plusieurs ne cherchaient que des investissements inférieurs à un million. Mais la large majorité ciblait entre 1 et 5M$, pour des projets très souvent axés sur la commercialisation vers des marchés à conquérir.

Autre belle surprise, cette année, des prix venaient honorer les meilleurs projets sur la base de la qualité du contenu de la présentation, de l'intérêt suscité et de la capacité des entreprises à convaincre les investisseurs. Trois des quatre gagnants étaient des entreprises de la région de Québec:

INSPECK

Dans la catégorie « premier round de financement », c'est la compagnie InSpeck qui se démarque. Fondée en 1994 par le chercheur Li Song, l'entreprise est devenue un chef de file en solutions de numérisation et modélisation 3D pour le corps humain et toute forme organique pour les marchés biomédicaux, industriels et de divertissement. Sony, Proctor & Gamble, l'Hôpital Sainte-Justine de Montréal, Bi-Op, Electronic Arts et Shanghai Film Studios, en Chine, sont aujourd'hui des clients satisfaits de cette compagnie qui exporte plus de 70% de ses produits et solutions aux États-Unis et en Asie.

Earle G. Hall, le pdg d'InSpeck, recherche un investissement de 3 millions $, afin de financer son plan de commercialisation de deux nouvelles lignes de produits pour la chirurgie plastique et les orthèses numériques, ainsi que son plan d'expansion dans les segments du divertissement et des marchés émergents.

www.inspeck.com

C'est Quazal, de Montréal, qui se démarquait dans la catégorie « 2e ou 3e round de financement », alors que dans la catégorie « démarrage », deux entreprises de Québec, Hexago et Intell@xiom, ont retenu l'attention:

HEXAGO

L'entreprise que dirige Stephen Oronte s'attaque à un nouveau «BUG» informatique, celui de la migration entre les vieux systèmes Ipv4 et les Ipv6, qui prennent progressivement de plus en plus la relève. D'ici 2004 à 2006, prédit le pdg d'Hexago, toutes les adresses Ipv4 techniquement disponibles seront épuisées. Beaucoup plus puissants, les systèmes Ipv6 prendront alors toute la place. Mais comme l'infrastructure en Ipv4 demeurera en place, il faudra encore communiquer d'un à l'autre et cela ne se fait pas de soi, malheureusement. Heureusement, répondra plutôt Stephen Oronte qui offre une solution au problème avec une technologie actuellement en instance de brevet et qui permet l'interopérabilité des deux protocoles Internet. Vendue sous forme d'un logiciel intégré à un boîtier rackmount standard de 1u 19, cette technologie est un dispositif de migration complètement nouveau, car il n'y a actuellement aucun produit de migration sur le marché.

L'occasion de marché est ici incontournable. Le déploiement des réseaux Ipv6 est une condition de base pour l'infrastructure des futures applications de la nouvelle génération qui exigent les fonctionnalités de réseau bout en bout. Ceci inclut toutes les applications intégrées, poste à poste, dominantes, omniprésentes, Rfid, mobile et tout autre application qui exige une adresse IP statique. Aucune de ces applications ne peut êtres présentement déployés à grande échelle dans Ipv6. Dans ce contexte, pour Hexago, chaque compagnie avec un chiffre d'affaires de plus de 5 millions $US est un client potentiel.

Déjà arrivée à l'étape de la commercialisation du produit, l'entreprise représente déjà un investissement de 1,5 M$. Présente à T.I. Contact pour une première ronde de financement, elle cherche 4,5 M$.

www.hexago.com

INTELL@XIOM

Incorporée en 1998, la petite entreprise de huit personnes compte toujours ses deux fondateurs, Christian Poirier et Patrice Bilodeau. Elle offre le logiciel IntellStudio, un environnement de développement de solutions de nouvelle génération, grâce à sa capacité de gérer les processus et règles d'affaires, de les associer aux systèmes et d'intégrer ces derniers en un tout cohérent. Ce logiciel se veut un outil graphique simple d'utilisation et convivial. Il permet d'augmenter à court terme la productivité et la rentabilité des entreprises.

Pour appuyer la commercialisation, poursuivre le développement continu du logiciel et réaliser des achats d'équipement, l'entreprise de Québec recherche 1 600 000$.

www.intellaxiom.com

COUP DE COEUR POUR É-MOTION ET SA TECHNOLOGIE DE « RÉALITÉ AUGMENTÉE »

Depuis qu'en 2001 l'équipe de Gaston Duchesnes affine sa nouvelle technologie de « réalité augmentée », une très bonne nouvelle est tombée. Selon l'étude The Market for Visual Simulation Virtual Reality Systems (Fifth Edition), du CyberEdge Information Services, un organisme de New York, le marché mondial pour l'ensemble du domaine de la Visualisation simulation/Réalité virtuelle était de 56 milliards $US (soit environ 2% du marché des TI) et ce secteur, malgré des temps difficiles, avait crû de 29% en 2002. Encore plus intéressant, en 2006, ce même marché sera porté à 97 milliards $US.

Un marché en pleine émergence, où la petite équipe de chercheur de Québec de É-Motion Solutions compte bien se faire une belle place. Dans les locaux de la rue Saint-Joseph, l'ardeur est là et on continue d'y mélanger logiciels et composantes électroniques pour mettre au point ce système de visualisation 3D original qui permettra d'ajouter artificiellement de l'information sur un objet, un lieu ou un environnement. Carrément, vive « La Réalité augmentée »!

Imaginez-vous en train de percevoir des « images tridimensionnelles ajoutées » à votre prochaine visite touristique du Vieux-Québec. Car c'est ce qu'on vous prépare. Capable de se projeter dans le temps et dans l'espace en portant, évidemment, des lunettes de visualisation, Gaston Duchesnes vise effectivement de pouvoir circuler prochainement à Place-Royale, dans le coeur historique de Québec, et y voir apparaître les vestiges de l'Abitation de Champlain, voire même le bâtiment se déployer tel qu'il était à l'époque, en lieu et place de l'actuelle église Notre-Dame-des-Victoires!

C'est en créant une représentation 3D de l'environnement dans lequel se trouve l'utilisateur et en suivant ses déplacements en temps réel, afin de surimposer de l'information 3D virtuelle sur ce qu'il voit réellement, qu'est obtenu un « environnement augmenté » à partir d'objets virtuels fondus avec la réalité. Beauté de la chose, en cherchant à bouleverser la perception de l'environnement, le pdg de É-Motion risque aussi de progressivement, mais significativement, bouleverser l'industrie et le monde du tourisme, de la muséologie jusqu'à l'archéologie!

EN ATTENDANT T.I. CONTACT 2004

Avec ses quelque 275 personnes inscrites en 2002, l'activité de partenariat T.I. Contact Québec a certainement satisfait son président Guy Rivest, qui n'a pas hésité à donner un prochain rendez-vous en 2004.

D'ici là, Go North 2003, l'activité principale du Réseau financier de Montréal (www.rfm.qc.ca), fait partie des événements à privilégier pour les gens d'affaires qui recherchent des opportunités de financement, surtout dans les domaines des communications et des sciences de la santé. Date à retenir: 31 mars et 1er avril 2003, à Montréal (www.gonorth2003.com).

www.ticontact.com

Pourquoi lui et pas d'autres? La technologie ici en cause se veut unique en ce sens qu'aucune autre entreprise connue n'offre de solution commerciale dans le domaine de la Réalité augmentée (RA), hormis un projet qui proposera aux visiteurs des Jeux Olympiques d'Athènes un système permettant de visualiser l'Acropole de l'Antiquité. La quasi-totalité des projets en cours est liée à des programmes de recherches universitaires sans grande application concrète, bien que des géants comme Siemens, Canon et BMW s'intéressent au domaine et supportent un programme de recherche en RA.

Pour É-Motion Solutions, l'étape de la preuve de concept est déjà un acquis, confirmant des choix technologiques qui lui donnent une position très avantageuse dans cette nouvelle industrie où des applications dans le techno médical, le militaire, l'aérospatiale, et l'aéronautique, voire le cinéma, sont également envisagées. Pour l'heure, Gaston Duchesnes recherche un financement pour finaliser le développement technologique et les efforts de pré-commercialisation, incluant l'implantation de la version Bêta du système. Un total estimé à 2,5 millions $.

Les premiers diplômés d'une maîtrise unique en commerce électronique arrivent sur le marché

Une nouvelle ressource est maintenant disponible aux entreprises qui veulent améliorer leur positionnement, leurs stratégies et leurs modèles d'affaires en commerce électronique. Il s'agit d'un nouveau type de professionnels ayant été formés au carrefour des disciplines du droit, de la technologie et de la gestion, en commerce électronique. Et ces premiers diplômés de la nouvelle M.Sc. en commerce électronique sont disponibles pour travailler dès le mois de novembre 2002.

Ces étudiants ont reçu une formation leur permettant d'analyser les enjeux cruciaux du commerce électronique et de conseiller les entreprises sur les meilleures pratiques d'affaires électroniques déjà en application ailleurs dans le monde. Cette nouvelle maîtrise, une première au Canada, est le fruit d'une collaboration entre HEC Montréal et la Faculté de droit ainsi que le Département d'informatique et de recherche opérationnelle de l'Université de Montréal. Les employeurs peuvent consulter les curriculum vitae des étudiants à l'adresse www.bougez.com/mscce/

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