PRIX RAYONNEMENT HORS QUÉBEC 2002

Février
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Frédéric Lapointe, Président de STiL Design tm


Avec un système des plus innovateur, aux qualités formelles et au design attrayant, Frédéric Lapointe, président fondateur de STiL Design ™ séduit les plus grandes compagnies au monde !

Ce visionnaire et designer de formation, a repensé le boîtier film traditionnel de Kodak pour créer un système d'archivage dont les caractéristiques techniques, permettent de réduire le vieillissement prématuré des films. Selon les experts de Paramount, 20th Fox, l'ONF, L'institut National de France et Kodak, le boîtier film de STiL Design ™ s'avère le système d'archivage le plus ingénieux et le mieux conçu pour l'industrie cinématographique.

Soucieux de la qualité de ses produits et de son image, Frédéric Lapointe maîtrise l'art de se faire des alliés aux quatre coins de la planète. Avec son équipe multidisciplinaire, il partage sa mission : innover dans un secteur d'activité bien précis. Ses mots d'ordre pour l'avenir, intégrité et passion.

À ce jour, STiL Design ™, a su gagner la confiance et le respect. Son nom rayonne dans les archives des prestigieux studios d'Hollywood et de plusieurs institutions d'ici et d'ailleurs, qui mettent à profit leur patrimoine cinématographique, un actif tangible pour les générations de demain.

Phrase à véhiculer dans les médias

Frédéric Lapointe, Président de STiL Design ™, homme d'affaires et designer qui travaille en étroite collaboration avec les plus grands studios d'Hollywood, son atout : Un boîtier d'archivage, ingénieux et intelligemment conçu, qui permet de préserver les plus grands trésors cinématographiques d'ici et d'ailleurs.

STiL Design
3 rue Vallière, bur.103
Québec (Qc)
info@stildesign.com
www.stildesign.com
(418) 694-0449 tel.
(418) 694-1621 fax


Janvier
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Daniel Laprise, président,
Maisons Laprise inc.

La maison pliable Habitaflex prend déjà la route de l'Europe

par Daniel Allard

En 2003, Maisons Laprise, et surtout sa division Habitaflex, veut consolider sa présence en Suisse et ouvrir des antennes en Belgique et en France. ¨En 1995-98, on exportait déjà en Europe. Ensuite, nous avons réorganisé notre façon d'y adapter nos plans et maintenant nous exportons des maisons québécoises sur la base de nos propres plans. Nous sommes ainsi à nouveau présent en France et en Pologne, en procédant à une réouverture des marchés européens. Dans ce dernier pays, on propose même notre maison pliable Habitaflex pour construire des motels¨, explique Henri Moreau, le directeur à l'exportation de l'entreprise.

La maison pliable Habitaflex est un nouveau produit pour lequel la production en chaîne vient d'ailleurs de débuter, en janvier 2003, parce que les commandes affluent. Déjà rendue à sa troisième version, la maison Habitaflex peut maintenant être montée facilement par son propriétaire. Plus besoin de l'assistance d'un technicien, comme pour la version de démonstration. En Europe, elle ne nécessite d'ailleurs pas de permi de bâtir. Gros avantage, pour l'habitation quatre saisons qui fait tout de même 22 pieds de façade et 18 pieds de profondeurs (35 m2 habitables), avec deux chambres à coucher, lorsque déployée. De plus en plus facile à monter, elle est de plus opérationnelle la journée même. L'invention de l'habitation pliable par Maisons Laprise a d'ailleurs le gros avantage d'être son propre conteneur, qui fait 8 pi X 181/2 pi, lorsque fermée.

¨Cette année, nous allons consolider en Suisse en installant une maison témoin. En France, les commandes rentrent déjà, suite à notre participation au Salon de la maison de bois 2002 d'Angers, l'an dernier. Nous y avons déjà 100 maisons à livrer en 2003.

Comment commercialise-t-il son nouveau produit en Europe? ¨Avec un importateur en France, et en engageant ses propres agents dans les autres pays(...) Nous avons aussi deux prototypes qui sont adaptés pour le Grand Nord. Nous avons d'ailleurs un partenariat avec la Société d'habitation du Québec (SHQ) pour le Nunavit¨, ajoute-t-il.

Éventuellement, l'entreprise de Montmagny exportera également en Asie. Elle regarde déjà des propositions pour la Chine. Mais à court terme, Maisons Laprise se concentre plutôt sur le marché de 500 maisons Habitaflex par année qu'elle voit déjà à l'horizon.

www.habitaflex.com

***

Québec, le 21 janvier 2003. La Chambre de commerce de Québec est heureuse d'annoncer la nomination de monsieur Daniel Laprise, président, Maisons Laprinse inc., à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (janvier 2003) parrainé par Développement économique Canada.

Sous la présidence de monsieur Laprise, Maisons Laprise, une entreprise spécialisée dans la fabrication de maisons en panneaux usinés, s'est donnée comme mission de fabriquer et livrer des maisons de toute grandeur partout et pour tous les types de clientèles à partir de ses 12 bureaux de ventes répartis à la grandeur du Québec.

Conscient des contraintes d'obtenir une main d'œuvre qualifiée à l'exportation, Maisons Laprise a introduit sur le marché un tout nouveau concept d'habitation sous la bannière HABITAFLEX. Cette invention magnymontoise est une habitation pliable qui est son propre conteneur, multi-fonctionnelle, 4 saisons, transportable, avec tous les services complètement opérationnels. Grâce à un ingénieux système de manivelles, l'HABITAFLEX se déploie rapidement et devient totalement fonctionnelle en seulement quelques heures. Cette nouvelle division de Maisons Laprise a occasionné des débouchés importants en Europe alors que l'actuel carnet de commande des Habitaflex accapare à lui seul pratiquement la totalité de l'une des chaînes de montage au cours de la prochaine année.

Bien entouré d'une équipe multidisciplinaire et grâce à son ingéniosité et à son esprit d'innovation, l'entreprise de Daniel Laprise s'est ouvert de nouveaux débouchés à l'échelle internationale. Maisons Laprise contribue ainsi au rayonnement hors Québec

Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d'un finaliste par mois. Élu par l'ensemble des membres en mars, le lauréat sera dévoilé lors du gala des Grands Québécois, le 4 avril 2003.

La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada, partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec et les partenaires du Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et CommerceMonde.com.


Novembre
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
DENIS FAUBERT, DIRECTEUR GÉNÉRAL,
RECHERCHE ET DÉVELOPPEMENT POUR LA DÉFENSE CANADA - VALCARTIER
 

Rayonnement mondial insoupçonné pour Québec

Au cours des quatre dernières années, le centre a ainsi augmenté ses investissements technologiques de 30%. " La raison principale expliquant cette augmentation est l'arrivée d'un nouveau programme à l'agence, qu'on appelle le programme de démonstration technologique. Il comporte des projets d'envergure, du moins selon les standards canadiens, qui vont chercher au-delà de 5 millions $ chacun. Valcartier a été très agressif dans son positionnement, ce qui nous a permis d'aller chercher plusieurs de ces projets ", explique le directeur de RDDC - Valcartier, Denis Faubert.

" Afin d'appuyer davantage le développement des entreprises régionales et nationales (car le centre a un mandat national, bien entendu), nous acceptons d'effectuer de la recherche à contrat et d'ouvrir nos installations à ceux et celles qui pourraient en bénéficier. Nos installations coûtant relativement cher à opérer, cela nous procure des revenus importants, de l'ordre de 4 millions $ supplémentaires par année ", révèle aussi M. Faubert.

UNE RÉPUTATION QUI DÉPASSE LES FRONTIERES
Cependant, ce ne sont pas que des entreprises canadiennes qui font appel aux services de Valcartier. Par exemple, le centre a beaucoup travaillé avec la compagnie Harris Corporation, en Floride, qui se spécialise dans l'équipement de communication, autant pour des clients commerciaux que gouvernementaux.

" Présentement, trois compagnies américaines nous contractent dans des dossiers majeurs. L'une d'entre elles, soit la Défense américaine, concerne la décontamination des sols contaminés aux explosifs. Bien que nous ne connaissons pas vraiment de problèmes à ce niveau au Canada, ce n'est évidemment pas le cas dans d'autres pays ", révèle M. Faubert.

" Le deuxième contractant américain se rapporte à un nouveau type de munitions, qui est beaucoup plus sécuritaire, poursuit M. Faubert. Finalement, le troisième est intéressé à des leurres que nous avons développés et qui servent à protéger les avions en cas d'attaque par missiles infra rouge (le leurre est donc largué dans l'atmosphère afin d'attirer le missile, qui le choisit pour cible). On peut également faire l'effet inverse, c'est-à-dire développer une cible et l'équiper avec nos produits pour qu'elle ressemble un peu plus à une cible réelle. Il est ensuite possible de tester cette technologie. Cette manière de faire intéresse grandement les Américains.

" Ce sont nos trois principaux contrats, mais il y en a d'autres, comme par exemple un modem de propagation atmosphérique, pour la US Navy, dans le but d'étudier spécifiquement comment la lumière se propage dans l'atmosphère, surtout au ras de l'océan; il y a des effets de mirages assez spéciaux qui se manifestent, de temps à autre. "

LE DOUBLE SECRET
Une question se pose: comment, en touchant à un si grand nombre de domaines, l'équipe de RDDC - Valcartier fait-elle pour développer des spécialités et se démarquer par rapport aux autres?

Selon le directeur, il y a deux secrets sur la manière de faire les choses. Premièrement, il faut développer les bons créneaux. En premier lieu, il faut préciser que le centre ne couvre pas tout; il y a effectivement des secteurs où il décide de ne pas s'impliquer, mais l'éventail de domaines où il est présent est quand même extrêmement large. " Dans ce que nous choisissons de couvrir, nous nous spécialisons vers des particularités où nous pouvons faire une différence. Notre vision est d'être constamment un laboratoire de calibre mondial. Donc, si nous ne sommes pas capable de faire une marque dans le domaine scientifique dans lequel on s'applique, nous n'y touchons pas.

" L'autre secret: " Small is beautiful ". On possède un avantage absolument marqué sur les gros laboratoires puisque les membres de notre équipe se connaissent entre eux. Nos scientifiques discutent constamment ensemble, ce qui n'est pas le cas dans les laboratoires d'une superficie plus imposante. Ainsi, les gens du département laser ne connaissent pas ceux de l'infra rouge, par exemple. Tandis qu'ici, tous les gens de notre équipe travaillent au même endroit. Nous avons une dimension système, une vision d'ensemble. Dès les premières étapes du cycle d'innovation jusqu'à la démonstration technologique, nous avons certainement notre place. À ce sujet, nous avons participé à des essais aux États-Unis cet été sur la guerre chimique et bactériologique, et nos systèmes performent aussi bien, sinon mieux, que les leurs ".

Par contre, tout n'est pas rose. Là où le centre québécois connaît des difficultés, c'est au chapitre de la commercialisation. Lorsque la technologie est démontrée, il est compliqué de rivaliser avec le marché américain, avec leurs milliards et milliards de dollars. L'effort est donc placé sur l'exploitation des technologies canadiennes, tant aux niveaux militaire que commercial.

7 SYMPOSIUMS INTERNATIONAUX TENUS À QUÉBEC EN 2 ANS
Le rayonnement international passe aussi par un autre outil de déploiement important. Toujours dans le but avoué d'être un laboratoire de classe mondiale, l'équipe de Valcartier fait des pieds et des mains pour attirer à Québec au moins deux symposiums d'envergure par année. L'année dernière, cet objectif a été largement dépassé avec cinq, et il a déjà été atteint cette année. Le dernier événement a eu lieu en septembre. En effet, le 7e Symposium international sur la recherche et les technologies de commande et de contrôle a eu lieu en territoire québécois. Fait intéressant, qui ajoute à ce fait d'arme de M. Faubert et son équipe: c'était seulement la deuxième fois que cette conférence quittait les États-Unis, dont la première fois pour le Canada. L'une des principales raisons expliquant ce succès est que le dossier était piloté par Paul Labbé, scientifique respecté par la communauté, qui a gagné à quelques reprises le prix de la meilleure communication écrite.

" On peut dire sans se tromper qu'il y a une belle masse critique de recherche à Québec et les chercheurs et scientifiques du monde entier sont intéressés à venir voir ce qui se passe ici, précise-t-il. La beauté de la ville de Québec facilite évidemment les choses. Pour nous, cela démontre une reconnaissance de la communauté scientifique à notre égard, un respect envers nos réalisations. "

Y-a-t-il un effet " Post September 11 " jusque dans les terres tranquilles de Valcartier? Certainement. Les principaux effets se font sentir autant sur la défense que sur la protection civile. Bien sûr, ces créneaux étaient appliqués avant le 11 septembre, mais maintenant, selon M. Faubert, les gens réfléchissent plus à appliquer les technologies à différentes situations précises reliées au terrorisme (détection de gaz chimique, gaz biologique, explosifs, protection d'infrastructures contre des explosifs, etc.). Les services de Valcartier sont bel et bien sollicités par les Forces armées lorsque le besoin s'en fait sentir et les militaires collaborent davantage avec les scientifiques.

EXEMPLE DE PERCÉE INTERNATIONALE
Développés en collaboration avec un partenaire du milieu, ABB Bomem, les spectromètres imageurs font tourner bien des têtes à l'international, particulièrement en raison de l'atmosphère tendue qui règne sur la planète présentement. " Sans entrer dans les détails, disons qu'il y a moyen d'observer une scène avec ce que l'on appelle une technique hyper spectrale; c'est-à-dire qu'il est possible de regarder le spectre d'une scène. On peut donc repérer un objet qui a une signature spectrale particulière qui serait particulièrement bien camouflé, par exemple. Ce sont les mêmes techniques qui sont utilisées pour mesurer le degré de mûrissement d'une récolte. Auparavant, on devait observer une scène à l'aide d'un seul détecteur; on voyait l'ensemble de la scène avec tous les types d'objets inclus. L'amélioration que le Canada a apportée consiste à appliquer cette technique à un ensemble de détecteurs. Chacun d'entre eux est relié à un spectre particulier, ce qui facilite grandement la tâche. Il y a quelque temps, nous avons vendu l'un de ces systèmes à l'aviation américaine ", explique Denis Faubert.

RDDC - Valcartier a donc bien l'intention de poursuivre sa campagne afin de mieux se faire connaître de la population, tout en continuant de développer des produits à la fine pointe de la technologie et en attirant à Québec des scientifiques du monde entier. D'ici un an ou deux, M. Faubert espère par ailleurs pouvoir compter sur une centaine de consultants en permanence sur le site.

De plus, au cours des prochaines années, le centre désire réaliser avec les technologies de l'information ce qu'elle a réussi avec l'optique-photonique pour la région. Ce qui n'est pas peu dire!

***

Québec, le 19 novembre 2002. La Chambre de commerce de Québec est heureuse d'annoncer la nomination de Monsieur Denis Faubert, directeur général, Recherche et Développement pour la défense Canada – Valcartier (RDDC Valcartier), à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (novembre 2002) parrainé par Développement économique Canada.

RDDC Valcartier, dirigé par M. Faubert depuis 2 ans, a pour mission d'améliorer les capacités de défense du Canada, par le biais de la recherche et du développement, en fournissant des conseils experts impartiaux et en explorant, démontrant et exploitant des concepts technologiques novateurs pour les systèmes de combat, d'optronique et d'information. Renommé dans la communauté scientifique et technologique internationale pour l'excellence scientifique des travaux du Centre et l'innovation de ses recherches, M. Faubert est devenu, en 2002, président de l'une des six commissions permanentes de l'OTAN en recherche et développement. De plus, au cours de la dernière année, M. Faubert a organisé à Québec deux conférences internationales attirant 500 experts scientifiques du monde entier. RDDC Valcartier a récemment été reçu de l'OTAN, par le biais de la Research and Technology Organisation, le Prix d'excellence scientifique pour la constance et la qualité exceptionnelle de sa contribution à la coopération scientifique et technologique.

Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d'un finaliste par mois. Élu par l'ensemble des membres en mars, le lauréat sera dévoilé lors du gala des Grands Québécois, le 4 avril 2002.

La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada, partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et CommerceMonde.com.



Source : Isabelle Petit, directrice des communications, Chambre de commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223


Octobre
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Carole Voyzelle, présidente - directrice générale,
parc technologique du québec métropolitain

Entrevue avec Carole Voyzelle
Il faut maintenant développer les acquis

par Daniel Allard

C'est particulièrement parce que le PTQM a fait le plein d'alliances internationales que sa directrice générale, Carole Voyzelle, a retenu l'attention du Prix Rayonnement hors-Québec de la Chambre de commerce de Québec. Signatures d'ententes de partenariats avec deux parc en France, un autre du Portugal, de Taiwan et d'Italie, en plus de confirmer son alliance au sein du E+, qui associe Québec avec quatre autres parcs d'Europe et d'Australie en matière d'environnement. Une année sans pareille pour le PTQM. Une récolte qui permet de dire que le plein est fait pour un moment. « Il faut maintenant que ces partenariats continuent à porter fruits. Certains sont basés sur des ententes de nos universités respectives. Certaines veulent rencontrer, entre autres, les attentes de nos entreprises. Notre priorité est maintenant de développer ses acquis », confirme Carole Voizelle en entrevue téléphonique.

Depuis que la privatisation du PTQM est complétée, améliorer son internationalisation était l'étape suivante, une démarche qui avait carrément ciblé des parcs précis après une réflexion de complémentarité avec les besoins des acteurs de la région de Québec, prioritairement l'université et les entreprises établies au PTQM.

Avec lesquels de ces parcs croit-elle que les choses iront le plus vite? « Déjà, avec le parc d'Anion, en France, il y a des choses actives, et avec ceux de Louvain, en Belgique, et celui au Portugal, des actions vont s'enclencher prochainement. Avec le parc en Savoie, il reste des choses à compléter », précise-t-elle.

Du côté du E+, elle planifie une prochaine rencontre des 5 partenaires en Australie, en mai 2003.

Concidère-t-elle avoir toutes les ressources pour maximiser le développement de tous ces partenariats internationaux? « Oui, nos ressources humaines actuelles nous permettent de bien exploiter tous nos partenariats. »

Le contexte de la création de la nouvelle ville de Québec au 1er janvier 2002, a fait naître un projet de modification du statut du PTQM. On voulait confier la gestion des terrains à la ville et confier la gestion des services du parc à la nouvelle CODEM (la Corporation de développement économique métropolitaine qui doit en principe fonctionner à partir du 1er janvier 2003). Considérez-vous cela comme un plus pour le PTQM?

« Le conseil d'administration du PTQM ne souhaite pas le voir décimé entre la ville et la CODEM. Nous sommes un organisme à but non lucratif autonome. Nous avons fait connaître notre point de vue. Je suis actuellement en négociation avec la CODEM et je ne peux donc pas vous en dire plus. Chose certaine, il faut multiplier nos forces, pas juste les additionner », explique-t-elle en refusant de dire si le statut quo est l'objectif qu'elle souhaite.

Chose acquise, elle reste à la barre à la même position pour continuer de servir au profit du développement économique de la région. « Je suis arrivée au PTQM en 1999 avec un contrat de trois ans. Il a été renouvelé, pour encore trois ans, l'an dernier. J'en suis à ma quatrième année et très heureuse dans ses fonctions ».

Carole Voyzelle vient cependant d'apprendre qu'à partir du 7 novembre 2002, elle devra fonctionner sans François Tavenas à la présidence du conseil d'administration. Celui-ci quitte et aurait maintenant des engagements à l'extérieur de la région. L'ancien recteur de l'Université Laval, très impliqué dans le développement du PTQM depuis plusieurs années, devra donc être remplacé très bientôt.

***

Québec, le 17 octobre 2002. La Chambre de commerce de Québec est heureuse d'annoncer la nomination de Mme Carole Voyzelle, présidente ­ directrice générale, Parc technologique du Québec métropolitain, à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (octobre 2002) parrainé par Développement économique Canada.

Créé en 1988, le Parc technologique du Québec métropolitain accueille aujourd'hui 82 entreprises et centres de recherche génèrant plus de 3 360 emplois, ce qui représente la plus grande concentration d'ingénieurs de la grande région de Québec.

Dès son entrée en fonction en mars 1999, Mme Voyzelle traduit à l'intérieur d'un nouveau plan d'action quinquennal sa volonté de voir le Parc accroître son rayonnement sur la scène internationale. Ainsi, depuis le début de la présente année, des ententes de partenariat ont été conclues avec des parcs technologiques de neuf pays (France, Portugal, Belgique, Taiwan, Finlande, Italie, Australie, Suède et Angleterre) afin de favoriser le réseautage et le développement des affaires entre centres de recherche, entreprises et universités. En outre, du 3 au 6 septembre dernier se tenait à Québec le XIXe congrès de l'Association internationale des technopoles (IASP), la candidature de la ville de Québec ayant été retenue deux années auparavant à la suite de la présentation effectuée par Mme Voyzelle et ses collègues de l'Association des parcs de recherche et technopoles du Québec. Le congrès de l'IASP a connu un grand succès, permettant à plus de 450 participants en provenance de 42 pays de découvrir ou redécouvrir notre ville, tant sur le plan touristique que celui de la vitalité de notre communauté scientifique et d'affaires. L'organisation a également réussi un coup de maître en s'assurant la présence de l'ex vice-président américain, M. Al Gore, à titre de conférencier-vedette.

Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d'un finaliste par mois. Élu par l'ensemble des membres en mars, le lauréat sera dévoilé lors du gala des Grands Québécois, le 4 avril 2002.

La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada, partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et CommerceMonde.com.

Source : Isabelle Petit, directrice des communications
Chambre de commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223


Septembre
En nomination pour le
Prix Rayonnement Hors Québec 2002
Léo Lévesque, président et fondateur, Cuisines Laurier

Entrevue avec Léo Lévesque
Quand le 11 septembre provoque la diversification

par Daniel Allard

11.09.2001! Non, il ne s'agit pas d'un numéro de commande. Bien au contraire! Pendant les trois semaines qui ont suivi les tragiques événements du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l'entreprise du président fondateur Léo Lévesque a elle aussi traversé des moments très sombres: zéro téléphone, zéro faxe et zéro commande. Cuisines Laurier, à Laurier-Station, au Québec, subissait les contres coups d'une crise chez son voisin du Sud et principal client.

Heureusement, cette prise de conscience d'une situation de dépendance face à un marché unique se révélera vite positive, pour la PME qui développe et fabrique sur mesure des armoires de cuisine et des vanités de salle de bain pour le marché haut de gamme. « Notre vulnérabilité nous a sauté au visage. Nous avons réalisé que la diversification de nos marchés s'imposait, surtout au moment où nous développons de nouveaux produits à valeur ajoutée et augmentons ainsi nos coûts », explique Léo Lévesque.

Ce qui ne voulait pas dire de négliger les USA pour autant. D'ailleurs, avec sa recette, qu'il hésite à dévoiler, l'entreprise de Léo Lévesque est maintenant présente dans 27 États américains: « Nous tentons systématiquement de dénicher les meilleurs groupes d'agents manufacturiers d'un territoire. Comment on fait ça? Nous utilisons le NKBA, l'Association des professionnels d'armoire de cuisine, de vanité de salle de bain et de porte de cuisine aux USA. Depuis 8 ans, je procède ainsi. » Avec ses bonnes références, il a ainsi déniché la famille M.... en Floride et le Groupe B.... en Caroline, etc. Tout dernièrement, c'était un groupe d'agents manufacturiers qui développent le centre des États-Unis, de Chicago jusque dans l'Ohio. À la fin de l'an dernier, il a signé une importante entente avec le Groupe Lappin.

LES ROUTES DE LA DIVERSIFICATION

Plus opportuniste que systématique et planifiée, l'opération diversification chez Cuisines Laurier a essentiellement consisté à saisir les occasions qui passaient. « Pour l'Angleterre, la SCHL est venue nous chercher, on a dit oui. La même chose en Chine, où nous sommes maintenant en partenariat avec la compagnie canado-chinoise SUCI, avec qui nous avons même une vitrine permanente à Pékin pour deux ans. »

Des occasions au Chili, en Argentine, au Costa Rica, au Brésil, en Scandinavie et au Japon ont aussi conduit à des efforts de prospection et de développement de nouveaux marchés dans les derniers douze mois.

Ouf! Cela fait donc beaucoup de chemin parcouru, depuis le fameux 11 septembre. Pleinement conscient du piège qui le guette, Léo Lévesque soumet du coup lui-même la question: « Pourquoi on s'éparpille, devriez-vous me demander! » Effectivement, l'homme affirme qu'il va cesser de s'éparpiller et approfondir les acquis: « Notre objectif est maintenant la consolidation. »

Mais toujours avec la même règle de travailler avec des agents manufacturiers dans le pays en question, car « (...)ce sont eux qui connaissent le mieux leur pays ». Une procédure qui lui évite également de devoir grossir son équipe de vente à l'interne. Cette dernière n'est d'ailleurs pas plus imposante qu'avant. C'est uniquement lui et sa directrice des ventes, Nancy Demers, qui continuent de faire le travail.

Avec encore 5-6 clients en Ontario, Cuisines Laurier exporte quasiment la totalité (plus de 95%) de sa production plus que jamais. Et maintenant en visant les quatre coins du monde. Une opération de diversification qui est rassurante pour l'avenir.

***

Québec, le 12 septembre 2002 - La Chambre de commerce de Québec est heureuse d'annoncer la nomination de M. Léo Lévesque, président et fondateur, Cuisines Laurier, à titre de finaliste au Prix Rayonnement Hors Québec (septembre 2002) parrainé par Développement économique Canada.

Fondée en 1990 à Laurier-Station, Cuisines Laurier développe et fabrique sur mesure des armoires de cuisine et des vanités de salle de bain pour un marché haut de gamme avec un choix de plus de 500 couleurs personnalisées au goût du client.

En 2002, l'entreprise a enregistré une augmentation importante de 3,5 millions de dollars (+ 35 %) de ses ventes sur le marché américain. Cette performance a été marquée notamment par la conclusion d'une entente avec le Groupe Lappin, considéré comme un des chefs de file dans l'industrie des armoires de cuisine aux Etats-Unis. Cuisines Laurier a également entrepris une impressionnante campagne de prospection visant à faire connaître les meubles québécois dans plusieurs autres pays dont le Chili, l'Argentine, le Costa Rica et le Brésil. De surcroît, les ventes ont débuté sur les marchés de la Scandinavie, du Japon et de la Chine. Cuisines Laurier exporte maintenant plus de 96 % de sa production.

Le Prix Rayonnement Hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale de se faire valoir à l'échelle nationale et internationale. Les six finalistes, provenant du milieu des affaires ou des secteurs culturel, social et institutionnel, sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d'un finaliste par mois. Le lauréat est élu par l'ensemble des membres.

La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada, partenaire majeur du Prix Rayonnement Hors Québec, et les partenaires du Gala des Grands Québécois : Air Canada, Bell et Hydro-Québec, de même que ses collaborateurs médias : 107,5 CITF RockDétente, Le Soleil, TVA et CommerceMonde.com.

Dévoilement du lauréat : le 4 avril 2003
Au cours du Gala des Grands Québécois


Source : Isabelle Petit, directrice des communications
Chambre de commerce de Québec
(418) 692-3853, poste 223


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Commerce Monde #33