SOMMAIRE

Départ le 5 octobre
Mission du FFA au Madagascar, nouveau «paradis de l'investissement», et en Afrique du Sud

Sommaire:

par Daniel Allard

Le Forum francophone des affaires (FFA) s'active de nouveau dans la région de Québec et c'est une excellente nouvelle pour les gens d'affaires. N'est-ce pas à Québec même que ce réseau appuyant le développement du commerce international entre les pays francophones est né, lors du Sommet de la Francophonie de 1987! Les dernières années ont vu l'organisme traverser une période de crise de fonctionnement qui a failli mettre un terme à tout. Le Secrétariat international du FFA, qui avait depuis toujours son siège social à Montréal, est d'ailleurs déménagé à Bruxelles. Et le Comité national canadien du FFA est finalement reparti avec un nouveau plan d'affaires - la Stratégie de l'Amérique Francophone pour la Réussite de l'Afrique Nouvelle (SAFRAN) - et une nouvelle équipe sous la direction de Richard Darveau.

C'est ce dynamique Richard Darveau qui était justement à Québec, le 20 août 2003, accompagné de l'ambassadeur malgache à Ottawa et du d.g. de la Chambre de commerce de l'Afrique australe de Montréal, pour un séminaire de préparation à la prochaine mission commerciale et institutionnelle qu'organise le FFA-Canada. Objectif: Madagascar et Afrique du Sud, avec un maximum de 20 participants, pour un voyage monopolisant 10 jours, du 5 au 15 octobre 2003.

En intégrant sur le retour un arrêt à Johannesburg, la métropole économique d'Afrique du Sud, la formule de cette mission offre une valeur sûr - « The #1 Emerging Market », selon The Economist - tout en visant prioritairement l'île de Madagascar.

Organisé en collaboration avec la Chambre de commerce de Québec, qui y avait déplacé pour l'occasion son président et son directeur général, le séminaire d'une demi-journée aura attiré près d'une trentaine de personnes. Une belle surprise pour le FFA. L'activité illustrait d'ailleurs le rôle de plus en plus international de la Chambre de commerce de Québec et sa volonté d'établir des collaborations avec des organismes internationaux d'importance comme le Forum francophone des affaires.

MADAGASCAR: UNE ÉCONOMIE EN REPOSITIONNEMENT

Avec une élection présidentielle mouvementée, Madagascar avait éveillé l'attention sur la scène internationale de janvier à août en 2002. C'est la suite des choses qui est d'intérêt! Les résultats confirmés ont finalement permis l'arrivée de nouveaux visages à la tête de l'État et la disparition de l'ancien régime. Et le nouveau leadership de ce maire de la capitale devenu président de la république offre maintenant un pays en plein repositionnement. Comme on disait pour la Chine encore récemment: « C'est le temps d'y aller pour être les premiers à prendre la place! »

Avec des mesures fiscales très généreuses et un plan de développement colossal, le nouveau gouvernement veut radicalement remettre Madagascar sur la carte.

Parlant de carte et de Chine, cette île-pays, bordant tout le sud-est de l'Afrique sur 2000 kilomètres, veut devenir un pont stratégique entre l'Asie et les marchés d'Afrique et d'Europe. En annonçant pour septembre 2003 la suppression des taxes à l'importation pour les biens d'équipement agricoles et industriels (incluant camions et voitures utilitaires) et les biens de consommation (incluant les électroménagers, l'informatique et l'audiovisuel), ainsi que la possibilité pour les compagnies étrangères d'acquérir la propriété foncière, le président Marc Ravalomanana signifie clairement que le pays s'ouvre aux investisseurs étrangers.

Nouveau
paradis
de l'investissement

À partir de septembre 2003: « Zéro douane, zéro taxe d'importation, zéro coût pour les accises sur les biens d'équipements, zéro TVA », a lancé cet été, dans un important discours à Antsirabé - la deuxième ville industrielle du pays - le nouveau président, garantissant la mesure pour au moins deux ans (le temps de donner un coup de fouet à l'économie malgache). Concernant l'autre grande décision, les étrangers peuvent désormais accéder à la propriété foncière dans les domaines touristique, industriel et immobilier, en garantissant des investissements dans des délais raisonnables. L'agriculture et l'élevage sont donc exclus de cette dernière réforme, qui maintient dans ces derniers secteurs la formule du bail emphytéotique.

Il faut savoir que la question foncière aura été, pendant des décennies après l'indépendance (1960, fêtée le 26 juin), la principale pierre d'achoppement des investissements étrangers dans ce pays pourtant beaucoup plus grand que la France (la Grande Ile, avec ses 587 041 km2, équivaut à la France et au Bélélux réunis).

Avec le gouvernement Ravalomanana, il y a définitivement quelque chose de changé. Pour établir une véritable concurrence bancaire, la Banque centrale devient même une banque de dépôts ouverte au public et avec des taux attractifs. C'est dans un discours d'autant remarqué que totalement prononcé en français, que l'homme d'État a ainsi précisé le nouveau cadrage économique qui sera en totale rupture avec le passé.

Dorénavant, les règles de l'environnement économique seront: « bonne gouvernance, efficacité de l'administration, pas de pots de vin », a-t-il assuré.

La Loi des finances 2004, qui devra confirmer toutes les nouvelles dispositions, passera devant le Parlement en septembre 2003, devenant ainsi le mois fatidique du vent de réformes.

Fini le franc malgache;
depuis le 31 juillet 2003,
au Madagascar on transige en ariary

Autre exemple significatif d'un changement de régime: c'est le premier ministre lui-même qui préside l'Assemblée générale du CAPE, le nouvel « organe d'appui paritaire entre l'Administration et le Secteur Privé, chargé de l'opérationnalisation des actions en faveur des entreprises, dans le cadre de la relance des activités du Secteur Privé », créé par décret le 4 juillet 2002.

DOUBLER LA PRODUCTION AGRICOLE D'ICI UN AN

« L'urgence d'un pays essentiellement agricole se situe au niveau des unités de transformation », selon le président. Les campagnes sont donc la principale cible du plan de développement. « La production devra être doublée d'ici un an », a conséquemment exigé le président, en annonçant la mise au point d'un crédit d'engrais, la simplification de l'enregistrement des terres et l'arrivée d'une trentaine de Vietnamiens et de Japonais avec des experts de la FAO pour enseigner des méthodes nouvelles de riziculture.

« Il n'est pas du tout normal que nous importions du riz », a-t-il dénoncé. Le secteur agroalimentaire est déjà le moteur de l'économie nationale (grand fournisseur mondial de poivres vert et noir, de girofle, de cannelle, de piment, d'essences et d'huiles essentielles), bien qu'une grande partie des terres cultivables reste encore inexploitée (le pays compte 9,5 millions d'hectares de surface cultivable). Troisième plus grande île du monde, avec 590 000 km2, l'île dispose de 57 000 km2 de superficie cultivable, dont seulement 27 000 km2 sont cultivés.

« Le fléau actuel du milieu rural: les feux de brousse, que les paysans allument », précise le conseiller d'ambassade Gaby Ravelojaona. Voilà d'ailleurs un indice parmi d'autres de l'énorme état de pauvreté qui sévit à Madagascar. En fait, 70% des 16,4 millions d'habitants du pays vit sous le seuil de la pauvreté; des pauvres qui se trouvent pour 85% en milieu rural (le PIB par habitant est de 280 $US). Près de la moitié des Malgaches sont toujours analphabètes (48%). Une situation qui fait dire, dans le « Résumé exécutif » du Document stratégique pour la réduction de la pauvreté de la République de Madagascar que: « La pauvreté favorise l'adoption de stratégies personnelles au mépris des valeurs traditionnelles, de la loi, de l'intégrité de la personne humaine et de la préservation de l'environnement. »

Nouveau « paradis de l'investissement », le pays n'est certes pas encore un « paradis de la qualité de vie »! Il arrive d'ailleurs au 147e rang sur 173 pays, selon l'Indice de développement humain de l'ONU. Et voilà bien pourquoi le gouvernement proclame partout son objectif de « développement rapide et durable » visant à réduire de moitié le taux de pauvreté en 10 ans, c'est-à-dire passer du taux actuel d'environ 70% (71,6% en 2002 et 68,5% en 2003 selon des documents officiels) à celui de 35% en 2013. Et les résultats économiques récents tendent à donner raison aux optimistes, avec un taux de croissance du PIB de 7,3% en 2002.

Les industries principales de cette île-pays sont le textile, les matières plastiques, les produits pharmaceutiques, les produits de cuir, les chaussures, le poisson et la viande en conserve, le savon, les meubles, l'huile de palme, les biscuits, le tabac, le montage d'automobile et la machinerie agricole. Actuellement, le Canada y achète surtout de la vanille et des épices (pour 1,4 M$CAN en 2002), des vêtements pour la même valeur et des huiles cosmétiques (600 000$); le total des importations canadiennes ayant été de 5,1 millions $.

Le Madagascar n'est pas un « pays-programme » au niveau de l'ACDI (l'Agence canadienne peut cependant aider pour les études de faisabilité via son PCI, le Programme de coopération industrielle). Mais il bénéficie d'un accord bilatéral avec le Canada pour l'exportation de tous produits (sauf produits laitiers et oeufs) exempts de toutes taxes d'importation. Madagascar est aussi bénéficiaire de l'African Growth Opportunity Act des États-Unis permettant d'exporter plusieurs produits sans restriction de quota, notamment pour le textile et l'artisanat (avec l'éligibilité à l'OGOA, d'importantes marques des États-Unis placent maintenant leurs commandes à Madagascar; l'industrie du textile y est d'ailleurs devenue le premier pourvoyeur de devises).

En négociation pour adhérer à la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), ce pays est déjà membre de la Commission de l'Océan Indien, du Marché commun d'Afrique australe et de l'Est (COMESA) et du Indian Ocean Rim. Plus spécifiquement dans l'intérêt des investisseurs, Madagascar est aussi membre de l'Agence multilatérale de la Garantie des Investissements (AMGI) de la Banque mondiale. De plus, le pays vient d'adhérer, en 2003, à l'Agence pour l'assurance du commerce en Afrique (ATI-ACA), organisme garantissant les transactions commerciales et financières contre les risques politiques.

POURQUOI MADAGASCAR?

  • La langue officielle, administrative et juridique y étant le Français, il est beaucoup plus facile d'y faire des affaires pour les Québécois;

  • La croissance économique y est vigoureuse (7,8% en 2002 et vise 8% à 10% pour les prochaines années);

  • Parce que les USA et la France ont vite reconnu le nouveau gouvernement après la confirmation des résultats électoraux, le pays redémarre rapidement. L'Union africaine vient d'ailleurs de réintégrer Madagascar dans ses rangs en date du 10 août 2003;

  • Le nouveau président, ancien maire de la capitale, est aussi un « capitaine d'industrie » ayant réussi dans l'agro-alimentaire et étant déjà riche. Il ne fait pas de politique pour s'enrichir personnellement;

  • La stratégique du nouveau gouvernement cible les PPP: les partenariats publics-privés;

  • À lui seul, le Programme routier prévoit l'amélioration/construction de 14 000 km de route d'ici 2009;

  • Pionnier de l'agriculture biologique en Afrique, grâce à ses cultures peu intensive et utilisant peu d'engrais et de pesticides, l'île se vante de demeurer « bio » et d'offrir des produits plus recherchés sur les marchés occidentaux;

  • Depuis le 15 juin 2003, un audit a été lancé pour évaluer des scénarios de désengagements de l'État (actuellement la production/distribution de l'électricité ainsi que l'adduction de l'eau potable sont assurées quasiment dans toute l'île par l'entreprise d'État JIRAMA) et de formules de collaboration avec le secteur privé pour répondre aux besoins de la population en eau et électricité;

  • L'île compte un potentiel de production d'électricité de 7 800 GWh en centrales thermique et hydroélectrique, alors que seulement 834 GWh n'est exploité présentement. La production de sources énergétiques alternatives est aussi en phase de développement. L'énergie solaire est expérimentée dans le cadre de projets financés par les États-Unis, la France et l'Allemagne sur la côte ouest du pays. Et l'éolien sera surtout exploité à Antsiranana et Fort Dauphin;

  • Actuellement, le taux d'électrification du pays est de l'ordre de 12% dans l'ensemble et le taux de couverture en eau potable de 27,6%;

  • L'industrie touristique malgache manque de chambres d'hôtel. Le pays entier n'en compte que 8 400 (en 2002) - c'est moins que l'offre dans la ville de Québec! - dans 220 hôtels classés et 424 hôtels non classés. Pourtant, cette industrie compte accueillir 500 000 touristes en 2007 (ils furent 160 000 en l'an 2000, dont 55% venant de France, et 170 208 en 2001): elle vise donc d'augmenter la capacité d'accueil de 500 chambres par an;

  • Dans le secteur minier, le gouvernement appelle ardemment les investisseurs étrangers à s'impliquer. Déjà, une société malgacho-canadienne, la QMM (Qit Madagascar Minerals) fait beaucoup parler dans le domaine de l'exploitation de l'ilménite (dans la région de Fort-Dauphin). Qit Fer et Titane, le partenaire québécois, est d'ailleurs le plus grand investisseur étranger à Madagascar présentement. Dans d'autres secteurs, d'autres partenaires du Québec font aussi leurs marques: Développement international Desjardins, l'Université du Québec à Trois-Rivières. Hydro-Québec y serait déjà en contact avec la vice-présidence pour des études de faisabilité de projets en énergie thermique et l'Université du Québec à Montréal projette d'implanter son programme de MBA. L'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec caresse aussi des projets similaires, toujours selon les dires de l'ambassadeur;

  • Le potentiel en « or rose », la crevette, est aussi parmi les plus belles opportunités. Les exportations de crevettes en aquaculture approchent déjà les 100 millions $US et les 5000 km de côte offrent encore beaucoup de potentiel;

Il est intéressant de retenir aussi que le gouvernement prépare la privatisation de plusieurs sociétés dans les trois prochaines années:

  • SIRAMA (production de sucre);
  • SORIMA (exploitation rizicole);
  • SOAVANIO (exploitation de palmeraie et de cocoteraie);
  • Abattoir national de Morondava;
  • Abattoir frigorifique de Mahajanga;
  • Palmeraie à huile d'Antalaha;
  • Bureau central laitier;
  • SEVMACAM/MAGRAMA (Société d'exploitation de valorisation des marbres et Marbre et Granite de Madagascar);
  • Air Madagascar;
  • ADEMA (Aéroports de Madagascar dont ADP Management - Aéroport de Paris - est actionnaire à 33%; déjà en cours de privatisation).

En faisant débarquer sa mission au Madagascar les 8-9-10 et 11 octobre, le Comité national canadien du FFA aide stratégiquement les gens d'affaires du Québec à être parmi les premiers investisseurs à profiter des nouvelles possibilités du pays. Pour reprendre les mots même du président: « Vous allez gagner et Madagascar gagnera »!

L'Ambassadeur de Madagascar au Canada, Rakotoarisoa Florent, fera d'ailleurs parti du voyage. (Juriste de formation, il était magistrat de la Cour Suprême l'an dernier pendant l'imbroglio électoral.) Et pour preuve de son implication à aider l'établissement de nouveaux liens commerciaux entre les deux pays, il prend à sa charge les frais de visa pour les participants.

Comment y faire des affaires? « Enfin, le pays pense avoir l'outil pour faire disparaître cette plaie qui a toujours miné l'économie malgache. Dès septembre 2002 fut créé un super tribunal spécial, le Conseil supérieur de lutte à la corruption, composé de neuf juges et déterminé à changer les choses », explique l'ambassadeur.

« Le nouveau vice-premier ministre était un professeur à Pittsburgh qu'on a convaincu de revenir pour changer les choses. Il a accepté de devenir le M. Net du gouvernement », ajoute-t-il encore.

« Après la France, c'est au Québec que le vice-président est venu, lors de son premier voyage à l'étranger. Il existe un capital de sympathie très fort envers les Québécois. Il y a certainement une balle au bond à saisir présentement... Certainement pour des logiciels en français, par exemple », signale Richard Darveau.

« L'an dernier, la crise politique avait créé une crise économique avec une baisse de croissance de -11%. On parle actuellement d'un taux de 7,8%, soit un bond de plus de 18%! Ce n'est pas rien », fait remarquer Richard Perron, chef de pupitre Afrique australe au Ministère des Relations internationales du Québec.

Accueillie à l'aéroport par la vice-primature du pays ainsi que Serge Lachapelle, consul du Canada à Madagascar, la mission du FFA sera dans la capitale malgache, Antananarivo, du mardi 7 au dimanche matin 12 octobre 2003. Une participation à la journée des opérateurs du Salon des NTIC/EBIT7, sous le thème « E-Value » - La valeur ajoutée à partir des TIC, est au programme du vendredi 10 octobre.

AFRIQUE DU SUD: « THE #1 EMERGING MARKET »

Locomotive économique de tout un continent, l'Afrique du Sud est certainement une valeur sûr de toute mission commerciale en Afrique. Avec 44 millions d'habitants, ce pays est le pilier de la South African Development Community (qui en totalise 180 millions).

« Les gens d'affaires d'Afrique du Sud comprennent de plus en plus que l'Afrique est francophone à 60% et qu'il y a des affaires à y faire, surtout en Afrique de l'Ouest. Ceci implique qu'ils s'intéressent à se lier avec les gens d'affaires francophones », introduit Richard Darveau.

« Le Québec et l'Afrique du Sud ont des affinités historiques; ils partagent The same Landlord : les Anglais », aime rappeler Peter J. Janssen, maintenant directeur général de la Chambre de commerce de l'Afrique australe de Montréal et Néerlandais d'origine ayant fait une longue carrière aux quatre coins du monde - dont plusieurs années en Afrique du Sud - avec KLM.

Selon la revue The Economist, l'Afrique du Sud est présentement « The #1 Emerging Market » et aussi « The least expensive country to do business ». Les opportunités d'affaires autant que le volume commercial qui transige par ce pays sont donc de nature à attirer l'attention. « Le Port de Saldanha, au Nord de Cap Town, est plus gros que tous les ports africains réunis », lance par exemple Peter Janssen, qui se joindra d'ailleurs à la portion Afrique du Sud de la mission.

« Les dates de passage permettront aussi à ceux qui veulent ensuite se rendre à Durban de participer au Congrès mondial de la route, un événement qui ne revient qu'une fois aux cinq ans », précise-t-il encore. Un événement qui intéressera probablement la compagnie québécoise Bombardier, déjà impliquée dans un consortium visant le projet de train rapide entre Pretoria et Johannesburg.

Sous la bonne compagnie de Barbara Giacomin, déléguée commerciale du Haut-commissariat du Canada en Afrique du Sud, la mission du FFA sera à Johannesburg du dimanche 12 au mercredi 15 octobre. Une visite touristique de Pretoria est au programme de la dernière journée.

MISSION SÉNÉGAL/MALI EN FÉVRIER

L'équipe du FFA prépare aussi une autre mission commerciale qui prendra cette fois la direction de l'Afrique de l'Ouest avec des arrêts à Dakar (Sénégal) et Bamako (Mali). Les dates, pas encore confirmées, sont à l'intérieur du mois de janvier 2004.

Après déjà trois missions antérieurement réalisées en une année (Liban, Bénin-Cameroun et Maghreb), le FFA et sa stratégie SAFRAN montrent de mieux en mieux comment les entreprises du Québec comptent dorénavant sur un partenaire de développement pour les marchés émergents stratégique et efficace.

 

Forum francophone des affaires : calendrier de missions 2003-2004

            

DESTINATIONS              ÉTAPES

Madagascar

Cameroun
Gabon
Sao Tome

Sénégal
Mali
Guinée

Égypte
Liban
Djibouti

Nouveau-Brunswick
(Moncton)

France
(Rhône-Alpes)

Vietnam
Cambodge
Chine (prov. Yunan)

Phase Conception

Recherche thématique & repérage des partenaires locaux et étrangers

1 juillet – 19 août 2003

Guidé par les thèmes du Forum Afrique au Cameroun

1 novembre 2003 –8 janvier 2004

1 décembre 2003-

14 janvier 2004

1 décembre 2003- 14 février 2004

1 septembre-

18 novembre 2003

16 février-

9 mars 2004

Mission préparatoire

Non tenue

1 décembre 2003

14 janvier 2004

-

18 novembre 2003

9 mars 2004

Phase Communication

Lancement et

pré-inscription

12 août 2003

6 octobre 2003

1 décembre 2003

14 janvier 2004

28 janvier 2004

18 novembre 2003

9 mars 2004

Communication : courriels, bulletin électronique, lettre du

p-dg, communiqués de presse

12 août – 11 octobre 2003

6 octobre – 30 novembre 2003

1 décembre 2003 –4 mars 2004

14 janvier-

31 mars 2004

28 janvier- 1 avril 2004

1 décembre 2003-

1 février 2004

9 mars-14 avril 2004

Journée découverte

19 août 2003

-

8 janvier 2004

12 février 2004

3 mars 2004

25 février 2004

14 avril 2004

Phase Production

Organisation logistique

12 août – 20 septembre 2003

6 octobre –

5 novembre 2003

1 décembre 2003-

4 février 2004

14 janvier –

5 mars 2004

27 février- 26 mars 2004

18 novembre 2003 – 24 mars 2004

9 mars – 7 mai 2004

Maillage des opportunités d’affaires et partenariats institutionnels

12 août – 20 septembre 2003

6 octobre –

5 novembre 2003

1 décembre 2003-

4 février 2004

14 janvier –

5 mars 2004

27 février- 26 mars 2004

18 novembre 2003 – 24 mars 2004

9 mars – 7 mai 2004

Montage de dossiers d’entreprises et

Inscriptions

19 août –

20 septembre 2003

22 octobre-

5 novembre 2003

14 janvier- 4 février 2004

12 février-

5 mars 2004

27 février- 26 mars 2004

25 février-

24 mars 2004

14 avril-

7 mai 2004

Phase Éxécution

Session

pré-départ

1 octobre 2003

19 novembre 2003

18 février 2004

16 mars 2004

1 avril 2004

21 avril 2004

19 mai 2004

Mission commerciale et institutionnelle

4-11 octobre 2003

22 novembre -4 décembre 2003

20 février- 4 mars 2004

21-31 mars 2004

5-9 avril 2004

20-27 avril 2004

21-31 mai 2004

Événement phare de la mission

Salon EBIT 7

(8-12 octobre 2003)

Mondial Afrique

(24-30 novembre 2003)

Foire Internationale de Conakry

(27 février-10 mars 2004)

37e Foire Internationale du Caire

(2e quinzaine d’avril 2004)

Le Mondial des Amériques

(1e semaine avril 2004)

Salon de l’Aménagement de la Montagne

(21-23 avril 2004)

Conférence internationale de Hanoi

(24-25 mai 2004)

Phase Évaluation

Sondage de satisfaction par entrevues : logistique et contenu

12-22 octobre 2003 

1-10 décembre 2003

4-14 mars 2004

1-10 avril 2004

9-19 avril 2004

3-13 mai 2004

1-10 juin 2004

Diffusion des résultats préliminaires de la mission

21 novembre 2003

13 janvier 2004

1 mars 2004

23 avril 2004

31 avril 2004

27 mai 2004

24 juin 2004

Questionnaire : impact affaires

22 mars 2004

Mai 2004

Août 2004

Septembre 2004

Octobre 2004

Novembre 2004

Décembre 2004

Second sondage et rapport final

Septembre 2004

Novembre 2004

Janvier 2005

Mars 2005

Avril 2005

Mai 2005

Juin 2005


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Commerce Monde #37