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Commerce Monde

PRIX RAYONNEMENT HORS QUÉBEC 2004




C'est dans le cadre de la soirée du Gala des Grands Québécois que le Prix Rayonnement Hors Québec, parrainé par Développement Économique Canada, est remis. Cette distinction, qui existe depuis 1995, salue les gens d'affaires qui, par leurs réalisations et leur dynamisme, contribuent au rayonnement de Québec à l'étranger. La Chambre procède au dévoilement d'un finaliste par mois à l'occasion de son déjeuner-causerie mensuel.

Les 6 finalistes sont choisis selon les critères suivants :
- rayonnement Hors-Québec;
- association du candidat ou de l'entreprise à la région;
- retombées économiques, sociales ou culturelles pour la région et
- reconnaissance dans le secteur d'activité.

 

Les finalistes au Prix Rayonnement Hors Québec 2004-2005 sont:

  • Mme Claire Simard, directrice générale, Musée de la civilisation  (SEPTEMBRE)

  • Me François-Xavier Simard Jr., directeur du Département des Affaires internationales, Joli-Coeur Lacasse Geoffrion Jetté St-Pierre (OCTOBRE)

Entrevue réalisée par Daniel Allard
Membre du Regroupement des professionnels de l'exportation (REPEX)

Dans le sillon d'Antenne Québec, il voit déjà une
« Place de France » regroupant dans la capitale des Délégations générales de Régions de France

À Québec, le 12 mars 2004, Me François-Xavier Simard Jr. a été reçu officier de l'Ordre national du Mérite français, en présence du Consul général de France à Québec en lieu et place du président de la République française. Un événement rare, voire exceptionnel, pour un Québécois. En lui conférant cette haute distinction, le gouvernement français tenait à lui témoigner sa reconnaissance pour son action remarquable, tout au long de sa carrière, au service de l'approfondissement des relations franco-québécoises. Mais c'est surtout son initiative de créer Antenne Québec qui lui vaut l'attention des membres du comité du Prix rayonnement hors Québec de la Chambre de commerce de Québec pour 2004-2005.

Bien que la France compte 22 régions et autant de Conseil régional, une seule est solidement dotée d'une représentation officielle au Québec depuis plusieurs années, soit la Région Rhône-Alpes (grâce à un organisme qui se nomme ERAI, pour Entreprises Rhône-Alpes International, basé à Montréal). L'Alsace et l'Anjou comptent aussi sur une forme officielle de représentation via des ententes avec la CCFC, alors que le Poitou-Charentes avait pu faire de même, jusqu'à récemment, dans la région de Sherbrooke, dans le sillage de la tenue, il y a quelques années, de Futurallia, dans cette ville. Bref, il y a encore beaucoup à faire en matière de développement des liens économiques avec la France et toute la Francophonie, lui y croit, et ce n'est pas d'hier que cet avocat de Québec s'investit à l'ouvrage. L'homme est également membre du Forum Canadien sur les investissements à Paris, du Club Économique France-Québec et est administrateur, membre du comité exécutif et vice-président Europe du Forum Francophone des Affaires. Président depuis bientôt trois ans de la section de Québec de la Chambre de commerce française au Canada (CCFA), il est également membre du Bureau National de cette Chambre, dont la mission corporative est d'accompagner les sociétés françaises désireuses de développer leurs affaires nord-américaines, en prenant assises au Canada, et plus particulièrement, au Québec. Fonctionnant sous le mode fédératif, la CCFC compte actuellement quatre sections à travers le pays : Montréal (où se trouve le bureau chef), Toronto, Vancouver et Québec). Sous sa présidence, monsieur Simard a mis de l'avant un événement annuel qui connaît un succès grandissant, tant en France qu'au Québec, soit le Prix d'Excellence en Affaires Québec-France, soulignant la performance d'un partenariat réussi entre une entreprise québécoise et une entreprise française. Le duo Advitech et Advidia a remporté les grands honneurs de la 4e édition du prix, à l'occasion d'un gala au Château Frontenac, le 21 octobre 2004, lors duquel le nouveau consul général de France à Québec, François Alabrune, a d'ailleurs savoureusement souligné son appréciation du travail de l'équipe de maître Simard et de la CCFC en se demandant sous le ton de l'humour si le consulat « avait encore sa place à Québec »!

Au cœur de la relance de la Chambre de commerce française au Canada, section de Québec, et plus récemment du démarrage d'Antenne Québec - un projet de ladite Chambre qui s'inscrit dans le positionnement international de la ville de Québec en offrant une représentation institutionnelle pour chacun des conseils régionaux des différentes régions françaises à Québec – François-Xavier Simard voit déjà une « Place de France » regroupant dans la capitale des Délégations générales de Régions de France ! « (…)et pourquoi Barcelone, la Bavière, ne feraient-elles pas la même chose ? », lance enthousiaste ce personnage qui ne se prive pas d'imaginer jusqu'à une « Place des régions », à Québec, pour 2008 !

Mais commençons par Antenne Québec !

POURQUOI ANTENNE QUÉBEC ?

« Antenne Québec, c'est un pas important dans le positionnement international de Québec », explique-t-il en rappelant son ambition d'aller au-delà des Accords-cadres France Québec conclus entre les premiers ministres Jean Charest et Jean-Pierre Raffarin en 2003.

D'abord un lien facilitant la représentation institutionnelle des quelque 20 régions françaises avec le Québec, sa capitale, et la porte d'entrée stratégique sur les Amériques qu'elle constitue, Antenne Québec cherchera également à augmenter le nombre d'entreprises françaises implantées dans la zone économique Québec-Chaudière-Appalaches. « Ce n'est pas un hasard si plus de 300 entreprises françaises ont implanté leur siège canadien au Québec, car non seulement sa population est bilingue et qualifiée, mais les coûts d'exploitation y sont les plus faibles en Amérique du Nord (9 % de moins qu'aux États-Unis, selon une étude KPMG, 2003) », justifie le dépliant corporatif d'Antenne Québec qui est déjà imprimé. Mais la majorité de celles-ci sont dans la région métropolitaine de Montréal !

En tant qu'association à but non lucratif rattachée à la section de Québec de la Chambre de commerce française au Canada, sa volonté première sera de développer les échanges franco-québécois dans le cadre d'une approche biculturelle. Antenne Québec apportera d'ailleurs toute l'expérience et le sérieux qui font la réputation de la CCFC depuis plus de 30 ans. Recherche de partenaires, services de traduction, assistance aux foires et congrès, études de marché, organisation de missions de prospection, service de domiciliation, etc., autant de services auxquels tenteront de répondre l'équipe d'Antenne Québec.

Installée dans la capitale, Antenne Québec tablera évidemment sur cette valeur ajoutée que représente l'accès privilégié aux ministères et organismes publics et parapublics du gouvernement du Québec. Antenne Québec offrira également un réseau de fournisseurs accrédités «qui seront plus que des consultants», explique M. Simard. Son objectif : compter sur une vingtaine d'entreprises partenaires (une dizaine était déjà trouvées au moment de l'entrevue). Outre le personnel permanent d'Antenne Québec, il faut savoir que les régions françaises pourront également déléguer des ressources humaines à l'organisme.

Si l'argent est déjà au rendez-vous, grâce à un significatif engagement sur trois ans du Sénat français, à l'heure où nous écrivons ces lignes, Antenne Québec doit encore se trouver un directeur avant de véritablement démarrer. Mais le processus d'embauche est très avancé et c'est probablement tôt en novembre que nous connaîtrons le nom de la personne à qui M. Simard, à titre de président de la section Québec de la CCFC, confiera cette responsabilité. C'est également en novembre 2004 qu'il prévoit l'ouverture officielle simultanée, à Paris et à Québec, d'Antenne Québec.

Beaucoup plus en amont en matière d'appuis aux entreprises, Antenne Québec ne doit d'ailleurs pas être vue comme une initiative concurrente au Centre d'affaires européennes au Canada présentement mis en place à l'initiative de Réjean Couture dans la région de Montréal. « Je connais M. Couture. Nous travaillons étroitement ensemble », rassure F.-X. Simard.

PRÊT À GARDER LA BARRE… S'IL LE FAUT !

Après trois ans de présidence à la section de Québec de la CCFC, se voit-il toujours à la barre pour une quatrième année ? C'est au 30 avril 2005 que sa troisième année de présidence prendra fin et « dans son livre à lui », il ne cache pas qu'il aimerait bien laisser une organisation en santé. Ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il aimerait bien tirer sa révérence avec l'esprit tranquille, mais qu'il gardera la barre du navire une autre année s'il le juge nécessaire pour le bien de l'organisme.

PLG PREND DE L'EXPANSION EN AMÉRIQUE DU SUD

Le rayonnement à l'international ne s'arrête pas qu'aux strictes activités de son cabinet d'avocats, dans le cas de M. Simard. Parce que Joli-Cœur Lacasse Geoffrion Jetté St-Pierre, s.e.n.c. est aussi partie prenante de PLG. Pour la période de 2000 à 2002, il a d'ailleurs été président du Pannone Law Group, g.e.i.e., un groupement européen d'intérêts économiques regroupant environ 750 avocats, tant en Europe qu'en Amérique du Nord et du Sud et oeuvrant dans le domaine des affaires et pour lequel il est toujours membre du conseil d'administration depuis 1995.

« Pour PLG, l'ouverture d'un bureau est en projet en Europe de l'Est », explique-il encore. Mais c'est en Amérique du Sud que PLG confirme actuellement sa capacité d'expansion puisque des bureaux ont été ouverts récemment au Brésil (Rio et Sao Paulo), en Uruguay (Montevideo), ainsi qu'au Costa Rica (San José) et que l'Argentine reste toujours une cible, malgré des efforts infructueux jusqu'ici. « Si on pouvait faire la même chose aux États-Unis », ajoute un F.-X. Simard qui, manifestement, ne se satisfait pas des alliances qu'il a déjà avec des cabinets d'avocats des USA et qui aimerait bien y compter un partenaire totalement intégré à la méthode Pannone Law Group.

Me François-Xavier Simard Jr. est avocat-associé et directeur du Département des Affaires Internationales du cabinet d'avocats Joli-Cœur Lacasse Geoffrion Jetté St-Pierre, s.e.n.c., qui a des bureaux à Québec, Montréal et Trois-Rivières. La mission spécifique du département est d'agir à titre de structure d'accueil de sociétés étrangères désireuses de développer leurs affaires nord-américaines, en prenant assises sur le Québec et de structures d'accompagnement de sociétés québécoises dans leurs efforts de développement des marchés étrangers. Ses responsabilités professionnelles l'ont amené à séjourner environ dix jours par mois en Europe au cours des huit dernières années et, plus particulièrement en France, même si parfois, ses activités professionnelles l'ont amené à séjourner au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique, en Suisse, en Italie et au Luxembourg. Et avec le démarrage imminent d'Antenne Québec, ce n'est pas demain qu'il va cesser d'accumuler les vols transatlantiques et les occasions de maillage économique entre le Québec et l'Europe.

(Fait à Québec le 29 octobre 2004).


Entrevue réalisée par Daniel Allard

« Gratia Dei. Les Chemins du Moyen Âge » ouvre grand les chemins de l'international pour le Musée de la civilisation

Lorsqu'il y a maintenant plus de quatre ans, la directrice générale du Musée de la civilisation enclenchait le processus de réalisation de l'exposition Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âge, peu de personnes savaient que cette institution muséale démarrait son plus grand et ambitieux projet à caractère international. Parce qu'il s'agissait d'abord de convaincre des institutions européennes prestigieuses de collaborer à une exposition dont le Musée de la civilisation garderait la maîtrise d'œuvre et, qui plus est, ferait l'objet d'une tournée internationale. Oui, il fallait une audace rare pour convaincre des spécialistes de la période médiévale que des gens de Québec pouvaient réussir une synthèse en exposition de cette lointaine période historique. Le Musée de la civilisation jouit déjà d'une reconnaissance hors frontières pour la qualité de ses productions muséologiques et muséographiques, mais de là a s'imposer dans le monde du Moyen Âge ! Ce sera pourtant sous la direction du Musée de la civilisation de Québec, que cinq prestigieux musées européens auront développé un concept d'exposition synthétisant cinq cents ans d'histoire médiévale : le Museo Arqueologico Nacional de Madrid (Espagne), le Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte de Münster (Allemagne), le Museum Catharijneconvent (Pays-Bas), le Musée d'Aquitaine de Bordeaux (France) et le Trésor de la cathédrale de Liège (Belgique).

Il faut aussi savoir qu'outre les musées collaborateurs précités, les objets de cette exposition (au nombre de 350) proviennent de nombreuses autres institutions dont, le Musée municipal de l'Évêché de Limoges, le Musée dauphinois de Grenoble, le Musée de l'Armée de Paris, le Musée du Moyen Âge de Cluny, du Musée des beaux-arts de Montréal, du Musée d'art de Joliette et de l'Université Laval ainsi que des propres collections du Musée de la civilisation. C'est ainsi que si le public québécois a découvert des pièces en provenance de l'étranger et dont un très grand nombre n'avait jamais été présenté en Amérique, la réciprocité est aussi vraie et que nos propres trésors pourront être vus à l'étranger.

Faire du musée qu'elle dirige une institution muséale incontournable dans le circuit international des expositions à caractère historique et social, c'est aussi une priorité que Claire Simard s'était fixée. Un musée qui ne se contente pas de recevoir des expositions de l'étranger, mais qui initie des projets originaux et audacieux, mettant en vedette la créativité, la compétence et l'originalité québécoises.

« Oui, cette exposition, ce fut une des premières décisions à mon arrivée… Je voulais donner une plus grande ampleur internationale au Musée… La majorité des pièces présentées n'avaient jamais traversé l'Atlantique, vous savez ! Cette exposition est celle qui a sollicité la plus grande participation de musées étrangers de notre histoire. Elle est celle qui circule le plus également à l'étranger. Et une publication de l'Association des musées américains a également été réalisée (AMA) », explique Claire Simard, en entrevue exclusive, le jour même de l'annonce de sa nomination comme finaliste du prix.

Pourquoi cette exposition est différente des autres ? « Elle sera dans l'histoire du musée celle qui marque la nécessité de faire circuler les expositions hors les murs de la ville de Québec. » Elle donne aussi du poids au son projet de faire de la ville de Québec une porte d'entrée des Amériques pour les musées des autres continents.

Lors de sa présentation au Musée de la civilisation, du 21 mai 2003 au 28 mars 2004, l'exposition Gratia Dei. Les chemins du Moyen Âge a été vue et appréciée par 435 000 visiteurs, dont 30% en provenance hors Québec, une majorité d'Américains, d'Européens et de Canadiens, mais aussi en provenance de tous les continents. Mais que sera le bilan une fois la tournée internationale terminée ? Présentée du 22 mai au 15 août 2004 au Public Museum of Grand Rapids, Grand Rapids Michigan (USA), l'exposition cumule déjà les succès à l'étranger. Et ce n'est pas terminé : elle sera au Westfälisches Landesmuseum für Kunst und Kulturgeschichte, à Münster, en Allemagne, du 16 octobre 2004 au 4 janvier 2005, à l'Église Saint-Antoine de Liège, en Belgique (Musée de la vie Wallonne) du 12 février à août 2005 et au Musée d'Aquitaine, à Bordeaux, en France, du 6 octobre 2005 au 16 janvier 2006. Et une quatrième présentation est en négociation pour un passage à Rotterdam.

Outre l'exposition, une publication éponyme sous la direction du professeur Didier Méhu a été produite et traduite en anglais et en allemand pour accompagner la tournée. Cette publication a d'ailleurs reçu une mention spéciale, cette année, de la part de l'Association des musées américains. Un jeu électronique accompagne aussi la tournée. Cette création québécoise, réalisée par Studios Art Média, intéresse déjà des musées d'un peu partout dans le monde. Et le disque Les chemins du Moyen Âge produit par l'Ensemble Memoria de Québec sera une belle contribution à la diffusion du talent de musiciens de la région de Québec.

Le musée qu'elle dirige depuis l'été 2001 vient par ailleurs de signer des protocoles d'entente avec l'École du Louvre et l'Université de Montréal visant à faciliter les échanges d'informations de savoir-faire et de services entre le Musée de la civilisation et les professeurs, chercheur et étudiant des deux autres institutions. Une entente qui s'est inscrit dans la philosophie même du musée qui consiste à participer activement à l'avancement de la recherche en muséologie, tant sur la scène internationale que national, en s'associant à des organismes reconnus pour leur grande expérience.

En mars 2004, elle a aussi eu à se rendre au Brésil, afin de présider l'atelier Comment les musées peuvent-elles expliquer les évolutions multiples du passé et le brassage actuel des populations, lors du congrès annuel de l'Association internationale des musées d'histoire.

L'année 2004 est donc, pour la directrice générale, une date charnière pour donner au Musée de la civilisation une visibilité accrue dans le circuit des grandes institutions internationales.

ELLE EST AUSSI IMPLIQUÉE DANS LE PROJET DE CITÉ NATIONALE DE L'HISTOIRE DE L'IMMIGRATION DE PARIS

En marge de la petite cérémonie lors de laquelle la Chambre de commerce de Québec lui faisait l'honneur d'être finaliste pour le mois de septembre du Prix rayonnement hors-Québec, madame Simard avait aussi plaisir à raconter son récent voyage à Barcelone, où elle avait prononcé une conférence sur l'immigration et la responsabilité sociale des musées. Un thème qu'elle aura aussi l'occasion d'aborder prochainement à Paris, à l'invitation des instigateurs d'un projet fascinant : « La France va créer une Cité nationale de l'histoire de l'immigration, à Paris. C'est l'ancien ministre Toubon qui a été nommé en charge de ce projet par le premier ministre Raffarin… Et quand M. Toubon a choisi de visiter trois villes nord-américaines, c'est New York, Washington et Québec qu'il a choisi pour s'arrêter. Pourquoi Québec ? Tout simplement parce que notre expertise est dorénavant reconnue internationalement. »

À titre de directrice générale, Claire Simard assume l'encadrement et le développement non seulement du Musée de la civilisation, mais également du Musée de l'Amérique française, de la Réserve de la capitale nationale, du Centre d'interprétation de Place-Royale et de la Maison Chevalier. Son cheminement de carrière montre qu'en 1981-82, dans le cadre d'un programme d'échange de fonctionnaires entre la France et le Québec, à titre d'adjoint au directeur général du Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, elle avait participé de près à deux manifestations muséologiques, dont une : Comment va la presse ?, aurait assurément du succès, si elle était reprise au Québec, un quart de siècle plus tard ! Mais ses projets actuels la conduisent plutôt sur le thème de Dieu (2005) et de l'Indonésie (2006).

C'est dans le cadre de la soirée du Gala des Grands Québécois que le Prix Rayonnement Hors Québec, parrainé par Développement Économique Canada, est remis. C'est une distinction qui existe depuis 1995 et salue les gens d'affaires qui, par leurs réalisations et leur dynamisme, contribuent au rayonnement de Québec à l'étranger.

 

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Commerce Monde #42