Un bijou de la Francophonie sur «La commercialisation B2B d’un produit innovant»

Malgré que l’on retrouve beaucoup d’information en français sur internet en lien avec l’innovation, on dit que l’offre est restreinte en matière de sa commercialisation. Eh bien la grande Toile numérique compte dorénavant un bijou de plus pour les amants de la langue de Molière et merci à Linda Lord.

Son livre numérique vise à inspirer ces pairs à publier davantage sur le sujet pour rendre accessible leur savoir via un blogue ou les réseaux sociaux. Elle en a tout de même mobilisé neuf pour l’accompagner dans la rédaction de «La commercialisation B2B d’un produit innovant», un eBook disponible depuis quelques jours à peine.

10 articles de blogueurs actifs auprès de dirigeants d’entreprises innovantes

Les 10 articles de ce livre électronique sont écrits par des blogueurs – tous Québécois sauf trois de la France – actifs auprès des dirigeants d’entreprises innovantes. On y promet des affirmations-chocs qui brisent les paradigmes : « Tuer le processus Stage-Gate ». Le Lean Startup est aussi du menu, pour commercialiser vite et mieux. On vous propose également d’investir en inbound marketing !

Souvent on entend parler de la fameuse Loi de Moore, mais connaissez-vous  le gouffre de Moore?

Ces auteurs sont tous au coeur de l’action:

  • Linda Lord, Stratège en développement de marché et marketing d’innovations, est fondatrice de Lord Innovations. linda-lord.com
  • Patrick Sirois, Ingénieur, entrepreneur et consultant en innovation, est fondateur de Triode. triode.ca
  • Jean-Pierre Dubé, Ingénieur, administrateur de société, conférencier et stratège, est fondateur de JPD Conseil. jeanpierredube.com
  • Michel Landry, Expert conseil en innovation, est fondateur de L Tech Solution. ltechsolution.com
  • Nicolas Barrière, Stratège en marque numérique, est co-fondateur de Guarana Marketingguaranamarketing.com
  • Frédéric Lucas, Expert et chef de file en performance de forces de vente, est fondateur de Prima Ressourceprimaressource.com
  • Benoit Sarazin, Expert de l’innovation de rupture, est fondateur de FarWind Consulting (farwind.com). benoitsarazin.com
  • Alain Boudreau, Stratège Marketing et ventes B2B, est associé fondateur de VSM. vsmmarketing.com
  • Christian Barbaray, Expert en études marketing clients, est PDG fondateur – INIT Marketing. init-marketing.fr
  • Paul Millier est Professeur de marketing et de management de l’innovation à l’École de Management de Lyon.

La première qualité de «La commercialisation B2B d’un produit innovant» est sa simplicité, sa brièveté. Chaque auteur fait le point sur son sujet en deux, pas plus de trois pages. Le temps de vous alimenter le cerveau, en même temps que votre jus de canneberge alimentera votre estomac pendant vos poses santé de 10 minutes. Ce qui sera du coup votre mini innovation à vous!

Chronique « Innover et vendre »

Le livre ne sera pas sans suite. À travers un nouveau site internet et la chronique « Innover et vendre », Linda Lord veut continuer d’appuyer la communauté d’entrepreneurs intéressés, ainsi que tous les partenaires qui les accompagnent, dans leur développement et commercialisation de produits ou services innovants. Elle offre gratuitement sa chronique « Innover et vendre » publiée toutes les 2 semaines.

Celle qui depuis 30 ans a accompagné individuellement près de 600 entrepreneurs dans leur entreprise se fait plus que jamais « une mission de vie » de continuer son œuvre.

—–

Pour obtenir la version PDF du livre, il suffit de vous inscrire à la chronique « Innover et vendre » sur le site web linda-lord.com

Et les Hashtag : Bit.ly/1Hfwutk lnkd.in/e-FfCSm

La Française Valtech s’implante à Montréal avec l’acquisition de w.illi.am/

Valtech extends its capabilities with the addition of w.illi.am/, an innovation leader in digital consumer experiences based in Canada. Valtech S.E. [NYSE Euronext Paris: FR0011505163 – LTE], announced July the 7th the completion of its acquisition of Montreal based w.illi.am/ and its team of more than 60 interdisciplinary experts. w.illi.am/ has been acquired by Valtech for an undisclosed sum and will become the Canadian hub for the leading independent European company in digital and technology marketing.

« With the completion of the w.illi.am/ acquisition, Valtech’s lead in digital marketing solutions is extended further, bringing critical next generation consumer experience capabilities to our clients across the globe (…) Furthermore it’s a great addition to our north America operations », said Olivier Padiou, Valtech’s Chief Operations Officer.

« This is such a thrilling day for our team and our clients. We are now part of a growing family adding a new chapter in North America.  The deal is natural since we all share the same values and vision on digital: connected, user-centered and seamless », said Annie Levesque and Damien Lefebvre both Co-presidents of w.illi.am/.

Founded in 2008 in Montreal, w.illi.am/ has become an innovation hub for cutting-edge immersive interactive experiences and connected objects triggered by a unique blend of creativity, strategy and technology.

w.illi.am/ simplifies the complex to make clients business grow with a unique user-centric approach and advanced expertise on Customer Experience Strategy, Digital Innovation Strategy & Service Design, Technology Creativity & Digital Experience Design, Digital Platforms, Digital Brand Engagement & Social, Digital Performance Measurement.

w.illi.am/ clients include Bombardier, Hydro Quebec, Mary Kay, Cogeco, Thermador-Bosch as well as some of the leading companies from media, Telco, Finance and Retail in Canada.

w.illi.am/’s co-presidents, Annie Levesque and Damien Lefebvre will lead Valtech office in Canada. Canadian headquarters will remain in Montreal.

About Valtech

Valtech is a digital marketing firm pioneer in technologies with a presence in ten countries (France, USA, UK, Germany, Sweden, Switzerland, Denmark, India, Australia, Singapore) and 1,500 employees. As a full-service digital agency, Valtech brings value to its customers at all aspects of their digital activities: Strategy consulting, service design, technology services, and optimization of business-critical digital platforms for multichannel e-commerce and marketing. With its renowned commitment to innovation and agility, Valtech helps brands to develop and grow their business across their digital touch points while optimizing time-to-market and return on investment.

w.illi.am/ valtech (CNW Group/w.illi.am/)
w.illi.am/ valtech (CNW Group/w.illi.am/)

L’OMC a 20 ans: «Regards critiques sur un système en constante évolution»

affiche_colloque_omc_web_thumbnailQuoi de mieux qu’un colloque pour faire le point sur un sujet complexe… « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution » est le thème de celui qui se tiendra à l’Hôtel Château Laurier de Québec, du 17 au 19 septembre 2015. Ce colloque international est organisé par le Centre de droit international et transnational (CDIT) de la Faculté de droit de l’Université Laval.

En 1995, naissait l’Organisation mondiale du commerce (OMC) avec l’entrée en vigueur des accords du Cycle d’Uruguay. Depuis, malgré les difficultés que connaissent les négociations commerciales multilatérales, le droit de l’OMC n’a jamais cessé de se clarifier, de se renforcer et de se raffiner et ce, notamment grâce à la production jurisprudentielle de l’Organisme de Règlement des Différends.

Preuve du dynamisme – et/ou des enjeux ? – de ce qui était auparavant le GATT, il n’aura fallu que cinq années pour qu’elle s’entende avec la Chine communiste. En novembre 2001, lors de la 4e rencontre ministérielle de l’OMC, à Doha, la Chine y adhérait officiellement (et nous étions sur place, voir : LA CHINE ENTRE À L’OMC: QUI CHANGERA QUI?)

Regards critiques

Le colloque vise à dresser un bilan des 20 premières années d’existence de l’OMC et de l’évolution de son droit. Son programme est articulé autour de grands thèmes liés au champ d’application des accords de l’OMC, aux principales fonctions de l’Organisation, à son rôle dans la gouvernance mondiale et aux défis auxquels elle est confrontée.

Des conférences portant sur la création de l’OMC, sur le rôle de l’Organe d’appel et sur le passé et l’avenir de l’OMC compléteront les thèmes de six panels :

  • la place du droit de l’OMC dans le droit international public
  • le règlement des différends
  • la prise en compte des valeurs non marchandes
  • le développement
  • le régionalisme
  • les chantiers inachevés de l’OMC

Avec maintenant pas moins de 160 États Membres, tout débat sur les enjeux auxquels l’OMC se trouve confrontés est toujours important. À ce rendez-vous de Québec, on tentera de formuler des propositions en vue d’apporter une contribution à l’évolution du système commercial multilatéral.

Bel aspect de la chose, la présidente d’honneur est une femme originaire de Québec, mais depuis des années à l’emploi de l’OMC. Mme Gabrielle Marceau est maintenant conseillère à la Division des affaires juridiques de l’OMC, en plus d’agir comme professeure à la Faculté de droit de l’Université de Genève et de présider la Society of International Economic Law (SIEL).

———————–

COLLOQUE: « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution »

Consultez le programme préliminaireEnglish version.

COLLOQUE: « Vingt ans de droit de l’OMC : Regards critiques sur un système en constante évolution »

Consultez la thématique, la description et les notices biographiques des organisateurs.

Accord Canada-UE : un gain de 1,4 G$ pour les produits canadiens d’ici 2022

Les exportations de produits du Canada vers l’Europe devraient augmenter de 1,4 G$ d’ici 2022 en raison de la réduction des tarifs douaniers au titre de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne (…) et l’agriculture, les aliments et boissons et les produits chimiques seraient les principaux secteurs bénéficiaires de l’abolition des tarifs.

Toujours selon cette nouvelle publication du Conference Board du Canada, intitulée Stronger Ties: CETA Tariff Elimination and the Impact on Canadian Exports (Des liens renforcés : Impact de l’élimination tarifaire prévue par l’AECG sur les exportations canadiennes [résumé en français seulement]), il ne faudra pas qu’attendre les baisses de douanes pour bien profiter de l’Accord.

Mais les attentistes y gagneront peu!

 « Bien que l’élimination des tarifs douaniers applicables aux produits soit généralement la caractéristique la plus évidente de tout accord de libre-échange, cela ne représente qu’une facette de l’AECG. Les secteurs d’activité et les entreprises du Canada ne retireront que des avantages modestes de l’entente s’ils restent passifs et attendent que la baisse des tarifs stimule leurs ventes », commente Danielle Goldfarb, directrice associée, Centre du commerce mondial, qui a produit l’étude.

Le poids d’un tel avertissement se fonde sur le fait que les principaux avantages de l’AECG « proviendront sans doute de la réduction des barrières non tarifaires et de la libéralisation du commerce des services », poursuit madame Goldfarb. Ce qui signifie que les entreprises qui innovent de façon proactive et adaptent leurs offres au gigantesque marché de l’UE profiteront beaucoup plus de l’Accord.

Pourquoi cet Accord est important…

  • L’UE est un marché de plus de 17 trillions $, avec des clients à hauts revenus.
  • Le Canada doit diversifier ses marchés et si les exportations de marchandises du Canada vers l’UE ont totalisé environ 33 G$ en 2013, il faut remarquer que les pierres précieuses et les métaux (dont les perles, les pièces de monnaie et les bijoux) ont représenté environ 10 G$ de ce total, presque le tiers.
  • Les entreprises canadiennes paient déjà des tarifs relativement faibles sur les exportations vers l’UE, mais les tarifs douaniers demeurent élevés dans des secteurs tels que ceux des aliments, des boissons et du tabac (9 %), des véhicules et des pièces automobiles (6,5 %), de l’agriculture (près de 5 %), et des produits chimiques, du caoutchouc et des matières plastiques (près de 5 %).

(tous les chiffres sont en dollars de 2007).

L’élimination des droits de douane n’est qu’une facette de l’AECG. Les barrières non tarifaires, par exemple les règlements, l’essai de produits, les exigences en matière d’étiquetage et de certification peuvent être encore plus restrictives à l’égard du commerce et des investissements. Un autre rapport du Conference Board intitulé Réservé aux innovateurs : Entreprises canadiennes et exportation vers l’UE : quelques constats en fait état en détail.

L’Europe est un marché très concurrentiel. Les entreprises réussiront dans l’UE si elles lancent sans cesse de nouveaux produits et adaptent leurs offres aux différents marchés de la région.

Pour bien s’y préparer, il est de bon conseil de se rapprocher du Centre du commerce mondial qui vise à aider les dirigeants canadiens à comprendre les transformations économiques et leurs implications pratiques. Ayant à son actif plus de 50 publications qui s’appuient sur des données probantes et sont lues par un large public, le Centre fait la promotion de solutions documentées pour améliorer la performance commerciale du Canada partout dans le monde. Les membres du Centre, qui proviennent tant du secteur privé que du secteur public, se réunissent périodiquement pour se renseigner sur les nouvelles recherches, les nouvelles politiques et les nouvelles perspectives commerciales.

Suivez le Conference Board du Canada sur Twitter

Changements climatiques : entrer en « concernement »!

Ils seront plusieurs politiciens d’ici décembre 2015 à « faire du millage » sur la question des menaces planétaires qui découlent des changements climatiques. Le grand rendez-vous de Paris pour la conférence COP21 * commande la mobilisation. Pour un temps ou pour le restant? La véritable question c’est : Y aura-t-il un véritable après?

 Le climato-scepticisme n’a presque plus d’effet, la très large majorité des scientifiques de la planète reconnaissent maintenant que l’action humaine influence significativement le climat de la Terre. Mais après? Et après? Outre aux infos une nouvelle catastrophique d’un déluge, d’un ouragan classe 5, d’une tornade de même type, par-ci, par-là, à travers le monde, en quoi le changement climatique annoncée change-t-il quotidiennement nos vies individuellement? En tout cas pas trop pour nous pousser à la mobilisation. Voila pourquoi il faudrait tous nous voir entrer en « concernement ».

Concernement? L’expression fut entendue de la bouche de Florence Rudolf, pendant la conférence qu’elle avait prononcée à l’Université Laval en avril 2012 et qui portait beaucoup sur l’éthique en environnement.

Entrer en « concernement »… c’est quelque chose comme se sentir véritablement concerné, comme pour établir une différence dans la mobilisation, agir avec conscience et solidairement. Effectivement, n’est-ce pas la première étape, afin de s’impliquer…

La chercheure universitaire y était allée de quelques suggestions qui demeurent tout à fait pertinentes.

Éco-quartier ou éco-citoyens?

Par exemple, vaut mieux des éco-citoyens partout dans une ville, que quelques éco-quartiers habités trop souvent par de faux éco-citoyens qui s’achètent une image au passage… Des cas d’éco-quartiers qui ne fonctionnent pas c’est navrant. Elle avait cité Hanovre, en 2000. Par ailleurs, le recyclage c’est bien, la sobriété c’est mieux parce que épargner la consommation des ressources est un « must » éthique. Effectivement, vous pouvez super-consommer en super-bio!

Outre l’auto-limitation volontaire, il faut affirmer une nouvelle éthique d’épargne et de sobriété, d’économie écologique, qui dépasse l’économie strictement monétaire. On doit favoriser l’économie d’usage face à une économie de propriété trop consommatrice. Et ici l’auto est le plus bel exemple.

L’auto-partage, c’est bien plus éthique que l’auto-MOBILE-immobile dans son stationnement.

De la précaution… au refus du statu quo

Il faut également développer une éthique particulière face à ce que nous ne connaissons pas encore. Ici on parle du fameux principe de précaution. Et pas n’importe comment, que défensivement. Face à une menace d’irréversibilité, il ne s’agit pas toujours de décider de ne rien faire. La complexité de nos systèmes commande de penser bien au-delà.

L’heure est aux transformations collectives et significatives. Ne nous trompons pas, ne viser que le 2 degrés celcius d’augmentation au niveau mondial n’est pas une bonne assurance. Le statu quo transforme déjà catastrophiquement notre monde. Et les scientifiques sont inquiets. Jasez avec eux et vous le découvrirez. Nourrissez votre « concernement »!

* COP21 : Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, Paris, 30 novembre au 11 décembre 2015.

FlorenceRudolfjpg