Commerce international africain rime encore avec transport maritime : nouveaux ports à l’horizon

La Banque africaine de développement (BaD) calcule que 92% de l’import/export de l’Afrique entière se fait par voie maritime, comparativement à environ les deux-tiers pour l’Europe. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant d’apprendre que les grands noms portuaires de l’Afrique (Alexandrie, Cotonou, Dakar, Durban, Lomé, Luanda, Mombasa, Pointe-Noire ou San Pedro) s’activent pour répondre aux défis de la mondialisation. Mais les perspectives de croissance du continent sont telles que de nombreux nouveaux méga-ports s’ajouteront aux infrastructures disponibles dans les prochaines années. Il faudra apprendre de nouveaux noms!

« Le volume de marchandises transitant par les ports africains doit passer de 265 millions de tonnes en 2009 à plus de 2 milliards de tonnes à l’horizon 2040 », selon la BaD.

7 NOUVEAUX NOMS PORTUAIRES À APPRIVOISER EN AFRIQUE

Tanger Med (Maroc)

En service depuis 2007, il a ravi en 2015 la première place africaine au port de Durban. La toute récente entrée en fonction de Tanger 2 a fait passer sa capacité à 5 millions de conteneurs (et ce sera 8 après la phase 2).

Nqura (Afrique du Sud)

Ouvert en 2012, après dix ans et un milliard d’investissement, il est stratégiquement situé à 20 km de Port Elizabeth, juste à mi-chemin de Durban et du Cap.

Kribi (Cameroun)

Deux terminaux sont entrés en service en 2015; pour une vingtaine de prévus d’ici 2040.

Bagamoyo (Tanzanie)

Grâce surtout à des capitaux du gouvernement central à Pékin, ce port devant traiter 20 millions de conteneurs annuellement en 2020 doit ouvrir pour 2017.

Lamu (Kenya)

Le futur port annonce 32 terminaux, les autorités prévoient l’entrée en service pour 2019.

Lekki et Badagry (Nigéria)

Pour le pays devenu en 2015 la première économie d’Afrique, deux méga projets portuaires se construisent à environ 100 km de Lagos. Leur entrée en service n’est pas attendue avant 2018, avec déjà deux ans de retard.

 

Tout ça sans oublier que la Eximbank de Chine investira au final pas trop loin d’un milliard $ dans la modernisation du port autonome d’Abidjan, dont le chantier doit s’achever d’ici 2019. Il y a aussi le Canal de Suez dont le doublement vient d’être achevé.

Que penser de cette quasi course entre grands ports industriels en Afrique? D’une certaine manière il y a urgence en terre africaine, car encore la BaD nous apprend que « la mauvaise qualité des infrastructures entraîne une perte de productivité des entreprises africaines de l’ordre de 40% ».

L’Afrique par rapport aux principaux ports dans le monde (en 2010)

portafrique

Trafic par conteneur (en 2011)

port-Afrique2011

60 millions $US pour la liberté d’expression

C’est la Knight Foundation de Miami et l’Université Columbia à New York qui se sont associées avec mission de créer The Knight First Amendment Institute at Columbia University. Objectif avoué: protéger le Premier Amendement de la Constitution des USA à l’ère numérique. Budget: 60 000 000$.

Rappelons ici que le Premier Amendement aux USA interdit au gouvernement d’adopter des lois qui peuvent brimer la liberté d’expression et la liberté de la presse.

Fort d’un budget de départ de 60 millions $US, le nouvel institut « cherchera à préserver et étendre les droits du Premier Amendement dans la réalité numérique d’aujourd’hui par la recherche et l’enseignement et le soutien légal de la liberté d’expression et de la presse ».

À l’analyse, les fondateurs expliquent que « l’ère numérique a apporté de graves entraves à la liberté de la presse » et pensent que les nouvelles technologies continueront de la menacer.

Cas d’espèce: si la police ne peut pas confisquer des imprimeries ou fermer une station de radio, pourquoi peut-elle confisquer votre téléphone cellulaire?

Selon la Knight Foundation, les patrons de presse se sentent de moins en moins aptes à défendre la liberté de la presse devant les tribunaux.

La réalité du numérique provoque une multitude de cas d’entraves parfois préoccupants, voire graves. Il y aura dorénavant un chine de garde avec des dents de millionnaire aux aguets.

Exportations québécoises : 5 exemples de dynamisme

Les États-Unis sont – sans surprise – la première destination des exportations provenant des entreprises du Québec. Ensuite viennent la Chine, la France, le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Oui, les Pays-Bas au cinquième rang!

Le même sentiment de surprise nous anime lorsque l’on tente d’avoir un regard large de ce qui constitue les biens et les services que les entreprises du Québec réussissent à vendre à travers le monde ces années-ci. La surprise d’une diversité qui rime probablement avec le dynamisme.

Dans la cadre du Salon Classe Export qui se termine aujourd’hui à Montréal, un concours de jeunes PME exportatrices fait rivaliser 5 finalistes qui tentent en quinze minutes de présentation de mettre la main sur un portefeuille de services d’une valeur de plus de 25 000$. Un prix qui aidera certainement la PME gagnante à améliorer son chiffre d’affaires à venir.

Je jury est cependant face à une diversité d’entreprises qui pousse à la réflexion.

  • Créée en 2005, Béké-Bobo est devenue une vedette des pharmacies du Québec avec son ourson thérapeutique Sublime jouant autant le rôle de bouillotte chaude que froide. La France est la cible de sa stratégie export.
  • Concept GEEBEE fabrique à Sherbrooke un nouveau véhicule électrique, monoplace, à deux roues alignées de mobilité durable, qu’elle a conçu notamment pour l’industrie du tourisme.
  • L’entreprise familiale La Fraisonnée fabrique une large gamme de tartinades de fruits en misant sur l’innovation, avec des saveurs uniques telles « pêche à l’érable » et « fraise et chocolat », en emballage haut de gamme.
  • Mecademic conçoit, fabrique et commercialise le plus petit robot industriel au monde, le Meca500 (capacité de charge de 500 grammes). Une innovation sans pareil qui fera son lancement officiel au Salon Automatica de Munich, en Allemagne, en juin prochain.
  • Créée en 2007, Momzelle aide les mères à connaître une expérience positive de l’allaitement par la création et la vente de vêtements d’allaitement pratiques et stylisés.

Cinq entreprises qui se ressemblent absolument en rien! En rien, autre que de présentement oser l’exportation.

Une telle diversité est-elle un signe de dynamisme?

Classe-Export

First World Conference on Tourism for Development

The role of tourism in fighting poverty and building peace were the key focus of the First World Conference on Tourism for Development. The event, organized by UNWTO and the Government of the People’s Republic of China, gathered in Beijing 1000 participants from over 100 countries, was held from 18-21 May 2016 with a specific view to advancing the contribution of tourism to the Sustainable Development Goals (SDG).

Opening the conference, Premier Li Keqiang underlined the role of tourism in lifting people out of poverty and the importance of stepping up international cooperation in tourism.

« The global economy is lacking in growing momentum and needs a new driving force. As one of the fastest-growing and most resilient industrial sectors, tourism plays an important role in boosting world economic recovery » said Premier Li Keqiang, emphasized tourism’s capacity to stimulate economic growth, create jobs and foster inclusive development.

During the occasion, the Government of China announced the launch of an international tourism cooperation plan.

Addressing the conference the President of Mozambique, Filipe Jacinto Nyussi, emphasized that inclusion through tourism requires investment in education and capacity building.

The links between development and peace were stressed by UNWTO Secretary-General, Taleb Rifai, who said: « There can be no development without peace and no peace without development ».

In a message delivered to the conference by the UN Under-Secretary-General for Economic and Social Affairs, Mr Wu Hongbo, United Nations Secretary-General Ban Ki-moon said: « When tourism is well-managed, it has tremendous capacity to create decent jobs, provide opportunities for inclusion and education, and contribute to preserving cultural heritage and the environment. »

The conference included three main panel sessions dedicated to the contribution of tourism to the Sustainable Development Goals (SDGs), to poverty alleviation and to peace.

Programme of the Conference 

Beijing Declaration

Resource Section

 

 

Avec l’appui de Desjardins, Produits Étang.ca signe une entente exclusive de distribution en France

Cette troisième chronique du Bureau de représentation (Europe) du Mouvement Desjardins vous partage l’exemple d’une PME du Lac-Brome, qui a su profiter de la force de Desjardins pour réussir une implantation en France.

En effet, Produits Étang.ca recevait quotidiennement 2 à 3 demandes d’information, auxquelles l’entreprise répondait du mieux possible ou elle référait à des fournisseurs locaux.

« J’ai ratissé large pour trouver un partenaire, mais pour toutes sortes de raisons, ça ne fonctionnait pas… »

Jusqu’à ce qu’il participe à une récente mission commerciale de Desjardins, qui lui a permis de rencontrer plusieurs entreprises.

« Desjardins a été très aidant puisqu’il a établi les premiers contacts pour moi, fourni un environnement propice aux rencontres et offert beaucoup d’appui. Cette façon de faire, plus formelle que si j’avais moi-même procédé au démarchage, a, je crois, donné beaucoup de crédibilité à ma démarche et mis les partenaires potentiels en confiance dès le départ », explique Mario Paris, dirigeant de Produits Étang.ca.

Au bout du compte, c’est avec Probul.fr, une entreprise qu’il avait déjà préalablement identifiée, qu’une entente formelle a été signée et conclue. Probul.fr est devenue le distributeur exclusif des Produits Étang.ca avec un contrat débutant sur une période minimale de trois ans.

Pour M. Paris, c’est certain que c’est le coup de pouce de Desjardins qui a fait la différence, en fournissant un encadrement officiel et en le mettant en contact avec des avocats français qui maîtrisaient aussi la culture légale canadienne: « Nous sommes vraiment emballés, Probul est un partenaire idéal et nous partageons les mêmes valeurs, la même ligne de pensée. »

Et les choses ne s’arrêtent pas là pour Mario Paris, puisque des discussions sont en cours entre Probul.fr, Étang.ca et un autre partenaire manufacturier qui pourrait produire des systèmes sur mesure pour la clientèle européenne.

Plus que jamais, Produits Étang.ca est bien positionnée pour réaliser son ambition d’étendre son développement aux autres marchés européens.

Produits Étang.ca est un chef de file canadien des produits de gestion de l’eau basé à Lac-Brome, au Québec. L’entreprise offre des solutions inégalées pour la gestion des lacs et des étangs privés, des eaux usées municipales et industrielles, des lixiviats de décharges publiques, ainsi que des résidus des usines et des mines. Son expertise s’étend aussi à la gestion des mauvaises herbes aquatiques, l’envasement, le contrôle des algues et l’installation de fontaines pour augmenter la valeur d’une propriété. Ses clients proviennent du Canada et des États-Unis, de France et de d’autres pays d’Europe et d’Asie.

Produits Étang.ca

Pour recevoir l’infolettre du bureau de représentation Desjardins Europe, veuillez écrire à l’adresse suivante : paris@ccd.desjardins.com

 

Desjardinsbandeauentreprendre-etranger