La crypto-monnaie philanthropique de la Fondation Einsteinium séduit ATW Tech

Oui, il y a de la crypto-monnaie philanthropique ! C’est la Fondation Einsteinium (EMC²) qui s’est embarquée dans le projet ambitieux de changer la perception qu’ont les monnaies digitales aux yeux de ceux qui ne font pas partie de ce milieu. Similaire au Bitcoin, Einsteinium est une monnaie digitale distribuée de pair-à-pair avec la technologie de chaîne de blocs (blockchain). L’équipe d’Einsteinium se démarque, étant en train de développer une plateforme de levée de fonds pour les projets scientifiques et qui accepte les monnaies digitales, une application de communication pour téléphones cellulaires et un magasin en ligne acceptant EMC². La société technologique ATW Tech (AtmanCo), de Montréal, vient d’annoncer la signature d’une entente de « partenariat global » dans cette initiative.

Einsteinium
est une monnaie digitale, semblable au Bitcoin,
mais qui a l’objectif philanthropique
de financer des projets dans le
domaine scientifique.

La monnaie digitale Einsteinium a été lancée par la Fondation Einsteinium. Afin de diversifier et bonifier ses solutions de paiements, Voxtel, une filiale d’ATW Tech, vise maintenant implanter la crypto-monnaie EMC² dans toutes ses plateformes (donation mobile, réseaux sociaux, messagerie, jeux et services vocaux). AtmanCo a annoncé son partenariat global avec la Fondation Einsteinium pour le lancement de la facturation mobile de la crypto-monnaie Einsteinium sur la base d’un programme d’implantation en quatre étapes :

  1. Einsteinium intégrera la plateforme de paiement de Voxtel afin de pouvoir acheter, échanger ou transférer la monnaie Einsteinium.
  2. Voxtel et EMC² mettront en application un portefeuille de paiement mobile, web et de voix facilement accessible pour les utilisateurs de VoxTel.
  3. Échange en direct de la monnaie Einsteinium via le service de réseaux sociaux et de jeux de Voxtel.
  4. Bâtir un réseau qui permettra la conversion d’Einsteinium dans les principales devises telles que le dollar canadien, dollar américain et l’Euro.

« Nous sommes fiers d’intégrer cette crypto-monnaie bien connue et prometteuse à nos solutions de paiements unifiés qui incluent déjà la facturation téléphonique, la carte de crédit et l’Interac. Cela nous permettra de bonifier notre offre de solutions de paiements et d’élargir notre base de clientèle », précise, dans un communiqué, Michel Guay, le président et fondateur d’ATW Tech.

« Nous chez la Fondation Einsteinium aimerions remercier notre communauté pour tous les efforts déployés ainsi que VoxTel pour l’opportunité de pouvoir bénéficier de l’ajout de leurs usagers à l’échelle mondiale. Après un an d’efforts, nous sommes très enthousiastes à propos de la croissance qui sera générée pour EMC² suite à l’intégration de la solution de facturation de VoxTel ainsi que pour l’adoption de la crypto-monnaie de façon générale », précise Jonathan Lauzière, membre du conseil d’administration et trésorier d’EMC².

UN DE PLUS POUR ATW TECH

ATW Tech, cotée au TSX-V (ATW), est propriétaire de plusieurs plateformes technologiques connues telles que VoxTel, Québec Rencontres, VuduMobile, Atman et Bloomed. L’association de sa technologie avec le succès du site de rencontre Elite Single est aussi connue.

VoxTel se spécialise dans la facturation téléphonique et les solutions de paiements alternatives pour les lignes fixes et mobiles. Et les passerelles de connectivité (API) Atman permettent aux entreprises d’optimiser leur capital humain, domaine de spécialisation initial de l’entreprise montréalaise. Avec Bloomed, sa plateforme cloud de gestion des données (smart data) sur les consommateurs et leurs comportements destinée à des campagnes orientées vers les entreprises et le grand public, elle continue d’élargir ses marchés. Et la dernière initiative, en crypto-monnaie philanthropique, ira certes dans le même sens.

Et le marché semble avoir apprécié cette décision d’ATW Tech : la valeur de son action à la Bourse de croissance TSX a cru de plus de 20% depuis l’annonce.

La valeur d’un Einsteinium était de 0.00004969 Bitcoin, le 16 janvier 2018 à 14h53.

L’Einsteinium
n’a qu’une vocation : financer la recherche scientifique, via la Einsteinium Foundation
qui prélève 2.5 %
des revenus tirés des blocs minés.

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Source de l’image: www.emc2.foundation

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Le pari sportif en ligne fera-t-il qu’une bouchée des Jeux Olympiques de Pyeongchang ?

Les Jeux olympiques de Pyeongchang, les très officielles XXIIIe Jeux olympiques d’hiver, qui seront célébrés du 9 au 25 février en Corée du Sud, feront-ils la joie de l’industrie du jeu en ligne? Pour gagner votre podium perso en visant le top du meilleur des machines à sous en ligne et autres paris du genre, il vous faudra peut-être jouer le curling, avant le hockey ou le nombre de médailles par pays…

Pourquoi le curling ? C’est pour ce sport olympique que nous avons trouvé un site avec des paris en ligne déjà ouverts en vue des Jeux de Pyeongchang lors de la préparation de cet article début janvier 2018.

Et si c’est la belle compétition du nombre de médailles gagnées par chaque pays qui vous anime le plus, tout au long des deux semaines des jeux, eh bien, sachez que c’est le dernier des intérêts dans le monde du pari sportif. En 2016, lors des Jeux Olympiques de Rio, le « nombre de médailles par pays » compta pour moins de 0,3% du total des mises engagées en pari sportif, sur la base des statistiques publiées par l’ARJEL (voir bas du Tableau 1).

Tableau 1

Part des mises engagées – sport par sport – sur les JO 2016

(en millions d’euros)

Tennis                          8,5       (25,0%)

Basketball                   6,0       (17,7%)

Football                       5,8       (17,0%)

Handball                      5,5       (16,1%)

Volleyball                     2,1         (6,3%)

Rugby à VII                 1,7         (4,9%)

Athlétisme                   0,9         (2,8%)

Autres sports réunis     —          (9,9%)

Autres*                                        (0,3%)

TOTAL :                    33,9 M€

*C’est l’ensemble « Autres » qui comprend les enjeux engagés sur les paris génériques non liés à un sport particulier, mais portant sur l’ensemble des Jeux Olympiques de Rio 2016, qui inclus : le « nombre de médailles par pays ».

Source : Autorité de réglementation des jeux en ligne, France, 2016, www.arjel.fr/IMG/pdf/20160830CP.pdf

Vive les années olympiques

Une année olympique fait-elle vivre des affaires en or à l’industrie du jeu en ligne? Il semble que oui : En 2016, le pari sportif a effectivement tiré le marché des jeux en ligne, alors fortement portés par d’abord l’Euro de football organisé en France, et ensuite par les Jeux Olympiques tenus au Brésil.

Toujours selon l’Autorité de réglementation des jeux en ligne (ARJEL) en France, les mises enregistrées en paris sportifs sur Internet, pour l’année 2016, ont atteint un niveau record de 2 milliards 81 millions d’euros. Ce qui représentait un gros +45% d’augmentation par rapport à 2015. Alors que le « produit brut des jeux » de l’ensemble des opérateurs – leur chiffre d’affaires réel – enregistrait, lui, une croissance comparative de 29%, pour une valeur de 349 millions d’euros. On a aussi remarqué qu’en France, le nombre de comptes de joueurs actifs a bondi de 36%.

Comme tendance par-dessus la même tendance, on aura encore remarqué que les JO de Rio de 2016, en générant 33,9 millions d’euros de mises en France (et uniquement pour les sites des 12 opérateurs agréés par l’ARJEL), auront représenté une hausse de 77% par rapport aux JO de Londres de 2012 et leur 19,2 M€ de mises.

Reste à bien décoder pourquoi les enjeux engagés sur l’événement connurent un si fort taux de progression (77%) entre les deux éditions olympiques…

Donnant encore plus de crédit à l’importance d’une année olympique pour cette industrie, les paris sportifs y ont été le seul segment du marché des jeux en ligne en croissance. Mais ici, il faut sans doute voir une tendance plus globale du marché. En 2016, les mises enregistrées sur les paris hippiques ont baissé pour la 4e année d’affilée (avec un -9% par rapport à 2015 seulement). De sorte que, si en 2013 les paris hippiques devançaient encore les paris sportifs, les mises en paris sportifs en ligne représentent maintenant plus du double de celles en paris hippiques en ligne. Même observation pour le poker en ligne, qui avait connu un véritable boom durant les premières années suivant la libéralisation du marché des jeux en ligne en 2010, mais qui signe un recul de 5%, sur l’année, des mises en « cash game ».

Tableau 2

Les paris sportifs sur les Jeux Olympiques

Londres 2012 Rio 2016 Évolution
Montant total des mises en ligne (millions d’€) 19,2 M€ 33,9M€ +77%
Dont mises en direct 57% 50% – 7 pts
Produit brut des Jeux 3,3 M€ 6,8 M€ +109%
Taux de retour aux joueurs 83% 80%  – 3 pts
Source : Autorité de réglementation des jeux en ligne, France, 2016, www.arjel.fr/IMG/pdf/20160830CP.pdf

 

En 2016, pour un Européen, le déroulement de nombreux tournois pendant la nuit a certainement limité la prise de paris pendant les rencontres et expliquerait logiquement la part de mises en direct de 50% des enjeux enregistrés sur les Jeux Olympiques de Rio, en recule de 7 points par rapport aux Jeux Olympiques de Londres de 2012. Avec un autre genre de décalage horaire, les Jeux de Pyeongchang, cette fois en Corée du Sud, donc en Asie de l’Est, et en plein hiver, imposeront encore le poids de cette variable.

Les Jeux Olympiques de Rio constituaient aussi les premier JO depuis la libéralisation des paris sportifs en France. Et les bonnes performances des Français ont certes su doper les mises sur des sports habituellement délaissés par les parieurs.

Tout cela mis ensemble, les XXIIIe Jeux olympiques d’hiver, qui seront célébrés du 9 au 25 février 2018 en Corée du Sud, devraient mondialement ravir l’industrie du jeu en ligne, grâce aux paris sportifs « boostés » de fièvre olympique.

Bons jeux à tous !

La Chine se maintiendra-t-elle dans le « Startup Ecosystem Ranking Report » de Startup Genome ?

L’étude comparative des écosystèmes entrepreneuriaux est devenue du « Gold data ». L’entreprenariat est au cœur des stratégies des villes et écosystèmes dynamiques qui tentent de qualifier leur destination au meilleur des enjeux de l’économie du savoir et des technologies numériques (voir notre récent article sur Nice). À Montréal, Nima Jalalvandi, le président et fondateur de Expo Entrepreneurs, qui aura lieu les 24 et 25 janvier 2018, veut en faire « le premier rassemblement destiné à stimuler la culture entrepreneuriale au Québec ». Plus de 2 500 personnes sont déjà inscrites pour participer à cet événement d’envergure. À l’autre bout de toute la chaîne, bien au-dessus de ceux qui vivent l’action directement sur le terrain, et intensivement lors desdits salons-foires-conférences, des organisations comme Startup Genome, celle-ci basée à San Francisco, offrent les fruits d’enquêtes comparatives qu’elles bâtissent et crédibilisent au fil du temps.

Dans son enquête Global Startup Ecosystem de 2017, Startup Genome avait su, pour la première fois, prendre en compte les statistiques pour la Chine. Résultat manifeste : Pékin (Beijing) et Shanghai ont fait, toutes les deux et sans plus attendre, une imposante apparition au « Top 20 » mondial des territoires leaders.

Startup Ecosystem
Ranking report (2017 edition)
is shaking things up a little with its fresh list of the world’s top 20 startup ecosystems.
The ecosystems featured on the list are largely unchanged from 2015’s report, with Silicon Valley still holding the number 1 spot and New York coming in second. The shakeup comes with the arrival of Beijing and Shanghai, two ecosystems that were absent from previous reports due to lack of data.
Startup Genome project :
MISSION « is increasing the success rate of startups and spreading this global revolution so every city participates in and benefits from the new economy through job creation and economic growth. »

Tableau 1

The top 20 best startup ecosystems in the world according to Startup Genome (2017 edition)

  1. Silicon Valley (unchanged)
  2. New York City (unchanged)
  3. London (up from #6)
  4. Beijing (new entry)
  5. Boston (down from #4)
  6. Tel Aviv (down from #5)
  7. Berlin (up from #9)
  8. Shanghai (new entry)
  9. Los Angeles (down from #3)
  10. Seattle (down from #8)
  11. Paris (unchanged)
  12. Singapore (down from #10)
  13. Austin (up from #14)
  14. Stockholm (new entry)
  15. Vancouver (up from #18)
  16. Toronto – greater Waterloo area (up from #17)
  17. Sydney (down from #16)
  18. Chicago (down from #7)
  19. Amsterdam (unchanged)
  20. Bangalore (down from #15)

(Source: techinasia.com/startup)

 

Le sondage Global Startup Ecosystem 2018 – le processus vient de débuter – a encore pour objectif de comparer le fonctionnement d’environ 50 écosystèmes entrepreneuriaux à travers le monde, à partir notamment de plus de 10 000 entreprises et de 300 organisations. Les résultats permettront, par exemple, aux gestionnaires des villes de se comparer, à l’échelle internationale, et surtout de pouvoir identifier des pistes d’amélioration afin d’offrir aux entreprises un environnement propice à leur développement et leur succès.

À la publication des résultats, on verra bien si les villes de Chine maintiendront leur impressionnante performance de l’an dernier.

Il faut une dizaine de minutes pour remplir ce sondage (en anglais) : Cliquez pour commencer le sondage

https://expoentrepreneurs.com

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