SFIM : 1er sommet pour rassembler les femmes du secteur industriel dans le monde les 13-14-15 novembre 2019

« Une première mondiale! » d’affirmer l’initiatrice du SFIM, le Sommet mondial des femmes dans l’industrie manufacturière. Un sommet pour rassembler des femmes œuvrant dans le secteur industriel au Québec, au Canada et dans le monde, sous le thème « Industrie 4.0 au Féminin », qui se tiendra les 13, 14 et 15 novembre 2019, à Montréal.

« L’idée du sommet est venue d’un constat : Collectivement, les femmes représentent plus de 26 % de la main-d’œuvre industrielle, mais celles-ci demeurent encore invisibles ou ne disposent pas ou peu de tribunes pour faire prendre conscience de leur rôle moteur dans l’avenir de l’industrie manufacturière à l’ère de la robotisation et de l’intelligence artificielle », de continuer Sâadia Lakehal.

Madame Lakehal, elle même très bel exemple d’entreprenariat au féminin, microbiologiste, administratrice, immigrante d’Afrique du Nord, participe en leader à l’animation économique de l’Est de Montréal, notamment avec l’Association interindustrielle de Montréal (AIIM), depuis plusieurs années. Sans cesse tournée vers l’innovation, la nécessité de l’économie circulaire, la vision de l’inter-industriel, Sâadia Lakehal fonce maintenant avec un agenda qui ne manquera pas de soulever de l’intérêt au Québec. Le rôle des femmes, la place des femmes, l’importance de l’entreprenariat féminin dans les milieux économique et des affaires furent pleinement sur la place publique, ces dernières années au Québec et particulièrement à Montréal. Et le réseau international que le 1er SFIM amènera, pour trois jours, à Montréal, ne sera pas sans stimuler les femmes leaders du pays entier.

C’est que Sâadia Lakehal est une femme très bien réseauté en Afrique et en Europe, et la programmation de son sommet affiche déjà des noms imposants :

  • Denise Tshisekedi, première dame de la République démocratique du Congo;
  • Aissatou Sophie Gladima, ministre des mines du Sénégal;
  • la Dr Pierrette Herzberger Fofana, députée de l’Union européenne;
  • Lilla Merabet, vice-présidente, Région Grand Est, France;
  • Zahra Maafiri, D-G Commerce, au ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique du Maroc;
  • Eve Psalti, Head of Strategic Platforms, Google Cloud.

Partenariat Montréal-Mulhouse

Le Salon de l’industrie du futur Mulhouse Be 4.0 est par ailleurs partenaire du rendez-vous montréalais.

De plus, le sommet « Industrie 4.0 au Féminin » de Montréal veut être une plateforme internationale qui permettra aux femmes œuvrant dans le secteur manufacturier de prendre la parole et d’être au cœur des changements qu’elles souhaitent voir naître dans l’industrie… à l’heure de l’industrie 4.0. Il s’agira donc d’une excellente occasion pour les chefs d’entreprises, hommes ou femmes, de s’inspirer d’histoires à succès. Et l’événement s’annonce aussi comme une tribune pour faire rayonner les entreprises du secteur industriel du Québec sur la scène internationale.

Durant les deux jours du sommet, des femmes et des hommes inspirants présenteront des conférences collaboratives, des ateliers ouverts, en participant à des panels interactifs. Le programme comprend déjà plusieurs conférences, panels de discussion, ateliers pratiques, ainsi qu’un salon d’exposition 4.0 au féminin, en plus de séances de réseautage, d’un gala d’excellence et de visites industrielles.

Le sommet veut être « une plate-forme qui réunira des centaines de femmes d’influence » d’Amérique, d’Europe et d’Afrique avec pour objectif « de dynamiser les femmes manufacturières quant à l’adoption du numérique », insiste madame Lakehal.

Une soirée de gala et de remises de prix d’excellence clôturera d’ailleurs l’événement, le 15 novembre. Des distinctions visant à récompenser dix femmes manufacturières ayant contribué de façon exceptionnelle au développement de l’industrie sont prévues.

Mission : mettre les projecteurs sur les femmes dans l’industrie manufacturière, accroître la visibilité des femmes dans l’industrie, encourager les femmes entrepreneures à faire carrière dans les secteurs manufacturiers et à se convertir au numérique.

Pour plus d’informations sur le sommet http://women-inmanufacturing.ca

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Bridor ajoute 200 millions $ sur cinq ans d’investissement dans ses sites nord-américains à Boucherville et Vineland

Bridor, qui est déjà un chef de file de la boulangerie européenne en Amérique du Nord, vient d’annoncer qu’elle continue d’innover. Elle consacrera un investissement de 200 M de dollars canadiens sur 5 ans pour ses sites de production nord-américains, dont 170 millions à son usine de Boucherville, au Québec. Au terme du projet, Bridor y aura agrandi son bâtiment et installé de nouvelles chaînes de production afin d’accroître sa capacité de production de viennoiseries de 68% dès 2020. La multinationale française voit donc l’Amérique du Nord « comme un marché essentiel » afin de franchir le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’échelle mondiale, visé pour 2021.

Bridor vient d’annoncer
le plus important investissement de son histoire
en Amérique du Nord

C’est que Bridor, qui souligne en 2019 ses 35 ans d’existence en Amérique du Nord, a de très bonnes raisons d’y poursuivre des affaires :

  • L’usine Bridor de Boucherville détient l’expertise unique d’un centre de R&D interne qui compte une quinzaine de boulangers chevronnés et expérimentés. Et pas moins de 30 experts en assurance de la qualité y veillent quotidiennement à offrir aux clients un produit de la meilleure qualité, répondant aux exigences les plus strictes en sécurité alimentaire.
  • Chaque jour, près de 700 types de produits signés Bridor sont livrés au Canada et aux États-Unis.

Bridor, qui emploie actuellement en Amérique plus de 800 personnes – 600 au Canada et 200 aux États-Unis – vient, du même coup, lancer un plan de recrutement prévoyant la création d’environ 100 nouveaux emplois au Canada et tout autant aux États-Unis.

« Dans un secteur hautement compétitif, Bridor n’a cessé d’innover d’année en année pour assurer sa croissance soutenue et son leadership et continuer à doubler son chiffre d’affaires tous les 5 ans. Présents sur tous les continents, nous souhaitons continuer à partager notre savoir-faire de maître boulanger au plus grand nombre, et à faire bénéficier nos clients du meilleur de la boulangerie », a d’ailleurs déclaré Philippe Morin, d-g de Bridor, devant les centaines d’invités reçus à Boucherville le 30 septembre 2019.

Dont les membres d’une délégation de quelque 200 entrepreneurs et chefs d’entreprises de Bretagne en visite d’affaires au Québec.

C’est qu’il y avait effectivement beaucoup de monde pour les célébrations du 35anniversaire de Bridor en Amérique du Nord : notamment le président fondateur, Louis Le Duff. Mais aussi le ministre de l’Économie et de l’Innovation du Québec et ministre responsable de la région de Lanaudière, Pierre Fitzgibbon, sa collègue ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, l’ambassadrice de France au Canada, Kareen Rispal, la consule générale de France à Montréal, Sophie Lagoutte, ainsi que le maire de Boucherville, Jean Martel.

Au ministère québécois des Relations internationales et de la Francophonie on se réjouissait évidemment de la visite au Québec de la 20e mission d’entreprises de Bretagne dans un tel contexte, alors que l’augmentation des relations économiques entre la France et le Québec est une priorité gouvernementale.

« Le succès de Bridor réside dans la qualité de sa main-d’œuvre, dans son sens de l’innovation et dans sa technologie industrielle de fine pointe. Ces atouts permettent d’offrir un produit de la plus haute qualité répondant parfaitement aux besoins des clients locaux et internationaux », a pour sa part affirmé sur place le président fondateur du Groupe Le Duff et de Bridor, Louis Le Duff, pour qui cette annonce traduit les fortes ambitions du Groupe en Amérique du Nord, où il réalise 1 milliard de dollars de ventes et où Bridor prévoit une croissance annuelle de 25 %.

Rappelons que le projet de l’usine de Boucherville s’inscrit dans une stratégie de développement globale de Bridor en Amérique du Nord et dans le monde, et que des investissements seront réalisés parallèlement aux États-Unis sur son site de Vineland, au New Jersey.

Entreprise manufacturière en transformation alimentaire, Bridor exploite des boulangeries industrielles et commercialise les marques Bridor et Au Pain Doré. Elle dessert d’importants distributeurs, des chaînes d’alimentation, des restaurants et des hôtels. Bridor fait partie du groupe familial Le Duff, qui compte un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros, près de 1 800 restaurants dans le monde et 35 000 collaborateurs.

(Crédit photo: Bridor.)

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