Tous les articles par Daniel Allard

Depuis 1997, Daniel Allard a co-fondé et dirige le cyberjournal CommerceMonde.com. En 2013, il fit de même avec l'Association des sociétés québécoises cotées en Bourse, organisant notamment le Gala annuel des sociétés en Bourse (2008 à 2015). Le développement de l'équipe de LiNNOVarium.com est son actuelle priorité.

Qui cherche encore les hydrates de méthane océaniques ?

Si on vous dit que 1 centimètre cube de cette glace libère jusqu’à 164 centimètres cubes de méthane ! Oui : 164 fois la mise… Sous des conditions de température et de pression particulières, la glace (H2O) peut piéger des molécules de gaz, formant une sorte de cage emprisonnant les molécules de gaz. On appelle les composés résultants des hydrates de gaz ou encore des clathrates (du latin clatatrus, encapsulé). Le cas qui nous intéresse ici est celui des hydrates de méthane, une glace qui contient une quantité énorme de gaz.

Énormément beaucoup de gaz !

Le long de la seule côte sud-est des États-Unis, une zone de 26 000 kilomètres carrés contient 35 Gt (milliards de tonnes) de carbone. C’est plus de 100 fois la consommation de gaz naturel des USA en 1996 !

Mondialement, on estime même que les hydrates de méthane des fonds océaniques contiennent deux fois plus en équivalent carbone que la totalité des gisements de gaz naturel, de pétrole et de charbon connus. Wow !

LE JAPON ACTIVEMENT DANS LA COURSE

Parce que le gouvernement japonais a fait stopper la plupart des centrales nucléaires du pays suite à la catastrophe de Fukushima et que des prospections sismiques et des forages exploratoires ont souligné la présence d’environ 1 000 milliards de mètres cubes de méthane au large de sa côte est, le Japon est actuellement en tête des puissances qui tentent d’exploiter cette « glace qui brûle ».

Appelé familièrement
«glace qui brûle»
ce composé glacé est inflammable
dès qu’il fond et en présence d’oxygène
ou d’un oxydant

La Japan Oil, Gas and Metals National Corporation (JOGMEC) qui réussissait en 2013 à extraire du méthane de manière satisfaisante durant un essai au large des péninsules d’Atsumi et de Shima grâce à son navire de recherche Chikyu, planifiait une seconde ronde de tests in situ pour 2015. Pour l’instant, il ne nous a pas été possible d’en apprendre davantage pour confirmer si la phase 2015 a été effectivement réalisée. L’internet est muet.

Seule l’expérience de 2013, réalisée à 330 mètres en sous-sol sous 1 000 mètres de profondeur marine est documentée publiquement. Elle a consisté à provoquer une chute de pression pour récupérer le gaz, enfermé avec de l’eau sous forme cristallisée dans les sédiments superficiels des eaux océaniques profondes, sous des conditions de forte pression et basse température. Du gaz avait effectivement été obtenu en surface pendant 6 jours (120 000 m3). Assez pour alors planifier une plateforme d’extraction à développer entre 2016 et 2018 avec une exploitation commerciale en mire.

Un exercice de résolution de problèmes réalisé à l’Académie de Nantes : www.pedagogie.ac-nantes.fr proposait que « l’exploitation des hydrates de méthane donnerait une autonomie au Japon vis-à-vis du nucléaire de 37 ans ».

  • Depuis l’an 2000, Ressources naturelles Canada aura investi plus de 16 millions $ et de 2002 à 2008, le Japon, autour de 60 M$, pour financer des tests dans l’Arctique canadien.
  • Un projet allemand dit « SUGAR (Submarine Gashydrat-Lagerstätten: Erkundung, Abbau und Transport), lancé à l’été 2008 par l’Institut Leibniz pour les sciences marines de Kiel, sous tutelle des Ministères fédéraux de l’économie et de la technologie (BMWi) et de l’enseignement et la recherche (BMBF) avec l’appui de 30 partenaires économiques et scientifiques et un budget initial de près de 13 millions d’euros, visait à extraire du méthane marin et à stocker à sa place du CO2 capté au sortir de centrales thermiques ou d’autres installations industrielles.
  • Les autorités des USA on aussi procédé à des tests en Alaska en 2012.
  • En mars 2012 un groupe d’investisseur Taiwano-Allemand fut créé pour étudier les ressources en méthane dans la mer de Chine.
  • L’Inde, la Norvège, la Chine, ainsi que la Corée du Sud veulent suivre le Japon à la recherche de cette énergie de transition.

Sources: Wikipedia et CBC

Il est vrai que depuis, l’extraction des clathrates est présentée comme une « bombe écologique en puissance ».

Les autorités canadiennes ont d’ailleurs mis un terme à des investissements dans le même sens, après notamment une coopération avec le Japon (voir encadré). Parce que l’extraction des clathrates est dite dangereuse et coûteuse.

Pour la première fois, une solution technologique intéressante avait été démontrée sur le site de Mallik, dans l’extrême-nord du Canada. Un site de recherche rapidement devenu international pour l’étude des hydrates de gaz naturel de l’Arctique dans le delta du Mackenzie. En 2002, un consortium élargi de sept partenaires internationaux et de plus de 300 scientifiques et ingénieurs avait permis le forage d’un puits d’une profondeur de 1 200 m pour l’exploitation et de deux puits adjacents pour l’observation scientifique.

C’est d’ailleurs grâce aux travaux à Mallik que le Japon a pu confirmer la technique de la chute de pression – la dépressurisation – comme procédé pour récupérer le gaz.

Mais le Canada ne semple plus y croire.

Les critiques craignent, par exemple, que ce type d’exploitation cause d’immenses glissements de terrain sous-marins sur le talus continental, entraînant des tsunamis très importants menaçant les populations riveraines.

LA FRANCE CHERCHE À COMPRENDRE

Ce qui est certain, c’est qu’en septembre 2015, quarante géologues et chimistes sont sortis en mer Noire, au large de la ville roumaine de Constanta, pour y étudier la dynamique des hydrates de méthane, à bord du navire océanographique français « Pourquoi pas ? » dans le cadre de la mission scientifique GHASS.

Cette campagne était menée par l’Ifremer en collaboration avec des chercheurs allemands (GEOMAR), roumains (GeoEcoMar), norvégiens (NGI) et espagnoles (université de Barcelone).

Enjeux de la campagne GHASS

  • Améliorer les connaissances sur les hydrates de méthane et leurs stabilités dans un contexte de changement global;
  • Identifier les aléas liés à la déformation sédimentaire des fonds marins («glissements sous-marins»).

Les connaissances à propos de cette ressource énergétique exceptionnelle sont relativement récentes, car ce n’est qu’en 1996, dans l’océan Pacifique, que le navire de recherche Sonne remontait d’une profondeur de 785 mètres, environ 500 kg d’hydrate de méthane.

Gaz à effet de serre par excellence, toute manipulation de méthane commande une extrême attention.

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Source de l’image: connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/hydrates-de-methane

www.notre-planete.info/actualites/actu_818_clathrates_energie_bombe.php

www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s3/hydrates.methane.htm

www.lemonde.fr/planete/article/2013/03/12/premiere-extraction-sous-marine-reussie-d-hydrates-de-methane_1846446_3244.html#t37xGIogYb628GoQ.99

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Campagne mondiale pour mettre fin aux paradis fiscaux

Pour la nième fois, une mobilisation s’organise pour demander une réforme de la fiscalité à travers le monde de manière à faire disparaître les échappatoires à l’impôt. Précisément, mettre fin aux paradis fiscaux.

« À quelques semaines du dépôt des budgets, plus de 100 organisations et personnalités publiques joignent leur voix pour demander à nos gouvernements de rendre illégaux des mécanismes qui sont aujourd’hui parfaitement légaux et qui facilitent le recours aux paradis fiscaux. Les solutions sont à leur portée. Il s’agit d’en faire une priorité », demande via communiqué Denise Byrnes, la directrice générale d’Oxfam-Québec.

Au Québec, les milieux de la santé, de l’éducation, de l’environnement, des syndicats, de la recherche, des affaires, de la coopération internationale, des arts et de la culture, de la lutte à la pauvreté, de la jeunesse et de la défense des droits humains s’unissent ainsi pour demander aux gouvernements de mettre fin à l’ère des paradis fiscaux.

« L’impôt est un pilier essentiel de notre société démocratique, mais nous devons changer les règles de ce système fiscal afin de nous assurer que tous paient leur juste part. Pour y arriver, une forte mobilisation de la société civile est nécessaire. »

Il y a quelques jours,
Oxfam annonçait que 8 hommes
possèdent autant
que la moitié
de la population mondiale.

Alors que les inégalités économiques n’ont jamais été aussi grandes, un réseau international de paradis fiscaux permet toujours aux multinationales et aux détenteurs de grandes fortunes de contourner l’impôt. Ce qui prive les Trésors publics du financement qui leur est dû.

En privant les gouvernements de ressources importantes, il est facile d’en conclure que les paradis fiscaux nuisent directement à la capacité des États à financer les infrastructures publiques et les services sociaux dont la population a besoin et dont les entreprises profitent elles-mêmes.

3 demandes aux gouvernements du Québec et du Canada

  • Faire de la lutte aux paradis fiscaux une priorité absolue et s’attaquer fermement au recours qu’en ont les grandes entreprises et les particuliers fortunés.
  • User de tous les pouvoirs que leur confère leur champ de compétences afin de renforcer les lois et règlements pour que ces pratiques inadmissibles deviennent illégales.
  • Jouer un rôle de chef de file dans le cadre des discussions et des initiatives internationales visant à endiguer le phénomène du recours aux paradis fiscaux.

Pour rallier l’ensemble des acteurs touchés par les paradis fiscaux, Oxfam-Québec, en collaboration avec le collectif « Échec aux paradis fiscaux », a lancé en avril 2016 la campagne « À la recherche des milliards perdus ». Dans le cadre de cette campagne, des hommes, des femmes et des jeunes, ainsi que des organisations et autres acteurs de la société demandent aux gouvernements fédéral et provincial d’agir pour mettre fin à l’ère des paradis fiscaux.

 

Résultats concrets de cette campagne à ce jour :
  • déclaration signée par plus de 100 organisations et personnalités publiques;
  • pétition signée par plus de 24 000 citoyennes et citoyens;
  • consultation citoyenne, menée auprès de 2 500 personnes, qui porte sur le coût social des paradis fiscaux.

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Échec aux paradis fiscaux
À la recherche des milliards perdus
Une économie au service des 99 %

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Un historique tour du monde en 40 jours !

Nous vous avons parlé de ces voiliers qui bientôt voleront … L’affaire vient de vivre une nouvelle étape, historique ! C’est bien sur la mer et par des hommes experts que l’exploit vient d’être réalisé. Mais il y avait aussi de la technologie. 40 jours 23 heures 30 minutes et 30 secondes : c’est le chrono historique que vient de ramener la capitaine Francis Joyon, en effaçant le précédent record datant de 2012.

Parti le 16 décembre 2016 de la Bretagne sur son maxi-trimaran Idec Sport, avec cinq coéquipiers, 40 jours plus tard il se méritait le Jules Vernes, ce prestigieux trophée que gagne le navigateur à voile réalisant la plus rapide traversée du globe en mer. Et Joyon ne bat pas Loïck Peyron de justesse : c’est par plus de 4 jours et demi qu’il abaisse le record.

Le maxi-trimaran de 31,5 mètres de long a donc livré la marchandise. En 2012, le Banque Populaire de Peyron faisait, lui, 40 mètres et il était doté d’un équipage total de 14 marins.

40 jours ! Aucun marin n’aura ainsi tourné aussi vite autour de la planète, d’une seule traite, bien que cette performance de Joyon avec sa petite équipe n’arrive pas seule :

  • Alors que Joyon était déjà en mer, le 25 décembre, Thomas Coville a lui aussi battu un record – qui tenait depuis 8 ans – avec son tour du monde en solitaire de 49 j 3h 7 m à la barre du Sodebo, un grand trimaran de 30 mètres de long.
  • Et le 19 janvier 2017 restera la victoire d’Armel Le Cléac’h remportant le Vendée Globe en un temps record de 74 j 3 h 35 m 46 s pour son tour du monde en solitaire sans escale à la barre de son monocoque Banque Populaire VIII.

Mais c’est le témoignage de l’équipe Joyon qui montre bien que l’heure des voiliers qui volent est à nos portes. Comme nous en avait parlé, à bord même du trimaran French Tech Rennes St Malo, le québécois Charles Mony qui s’apprêtait à quitter Québec avec trois collègues, en août 2016, pour tenter de joindre le premier St-Malo, dans le cadre de la 9e édition de cette transat.

« Les premières traversées en course ont été de 78 jours. Dix ans plus tard, nous en sommes à 48, et un skipper projette d’abaisser ça à 45 jours. Nous sommes loin du fameux Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne, du nom dudit trophée de cet exploit au début », nous racontait alors Charles Mony en expliquant les progrès techniques de ces formules un de la mer.

C’était en août dernier, de 2016.

L’Histoire n’aura pas attendue longtemps.

« J’ai vu un 48 nœuds (…) Notre projet était porté par une approche très différente de ceux qui se sont lancés jusque là dans le Trophée Jules Verne. Il misait sur la légèreté plutôt que la puissance. Cela fonctionne, même si nous avons été moins performants dans les zones de petit temps où nous aurions bien voulu avoir un plus de hauteur dans le mât (…)

(…) Les dernières évolutions nous montrent que les bateaux volants marchent très bien aussi », a raconté à l’arrivée un membre de l’équipage Joyon, Clément Surtel.

À sa création, il y a 25 ans, l’objectif était de faire moins de 80 jours. Désormais, il va s’agir de faire moins de 40 pour essayer de ravir ledit trophée.

  • 1895: premier tour du monde en solitaire par Joshua Slocum (3 ans en mer);
  • 1921: deuxième tour du monde en solitaire par Harry Pidgeon (4 ans en mer);
  • 1968: les premiers solitaires autour du monde sans escale, d’abord Robin Knox-Johnston en 313 jours, et Bernard Moitessier en 304 jours;
  • 2005: Ellen MacArthur y va d’un 71 jours en mer en solitaire.

Caractéristiques du maxi trimaran
IDEC SPORT

  • Architectes : Cabinet VPLP (Van Péteghem-Lauriot Prévost)
  • Noms précédents : Groupama 3, Banque Populaire VII
  • Longueur : 31,50 m
  • Largeur : 22,50 m
  • Déplacement : 18 000 kg
  • Tirant d’eau : 5,70 m
  • Hauteur du mât : 33,50 m
  • Structure : carbone-Nomex
  • Voilure au près : 411 m2
  • Voilure au portant : 678 m2
  • Date de la première mise à l’eau : juin 2006

www.idecsport-sailing.com/les-six-fantastiques/#/

 

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L’Institut national d’optique essaime une 31e entreprise

La détection à distance pour repérer les fuites de pétrole dans les pipelines souterrains : voila l’aissaimage que l’INO vient de confirmer de ses bureaux du Parc technologique du Québec métropolitain, à Québec, en ce début 2017. C’est donc bel et bien parti pour la création d’une 31e entreprise. Un démarrage d’entreprise, Les Systèmes FlyScan Inc., qui n’est d’ailleurs pas une première pour le fondateur : Éric Bergeron est l’entrepreneur à l’origine de la société à succès Optosécurité.

La nouvelle entreprise, basée à Québec, proposera donc des services de détection à distance pour repérer les fuites de pétrole dans les pipelines souterrains. Un enjeu de taille !

L’utilisation de pipelines pour le transport de pétrole, si elle est très efficace, présente aussi certains risques environnementaux en cas de défaillance. La détection rapide et précise d’éventuelles fuites représente donc un enjeu de taille pour l’industrie pétrolière. Or, les systèmes de détection actuels ne sont pas suffisamment sensibles pour détecter rapidement de petites fuites. De plus, la vaste majorité des pipelines sont enfouis sous terre, ce qui rend la tâche encore plus complexe.

Grâce à la technologie mise au point à l’INO, FlyScan proposera un service pour détecter les fuites beaucoup plus rapidement et précisément. Le système sera installé sur un appareil aéroporté (avions, hélicoptères, voire des drones à plus long terme) qui survolera le pipeline et localisera les fuites non détectables par les technologies actuelles, même si celles-ci sont souterraines. Ainsi, les opérateurs de pipelines pourront intervenir plus rapidement pour éviter des dégâts environnementaux.

Programme « Entrepreneur en résidence »

FlyScan sera aussi la deuxième société créée grâce au programme Entrepreneur en résidence de l’INO. Ce programme, créé conjointement avec la Ville de Québec, permet à des entrepreneurs de démarrer une compagnie utilisant les technologies de l’INO en leur faisant bénéficier d’un soutien financier et technique. Cela permet d’offrir aux entrepreneurs une meilleure chance de réussite dans la création de nouvelles entreprises issues de la recherche en optique ou en photonique.

Bien que FlyScan a été incorporée en septembre 2015, au moment où Éric Bergeron s’est joint au programme d’entrepreneur en résidence, ce n’est que dernièrement que celui-ci et l’INO ont déterminé les conditions du transfert de technologie qui mène à la confirmation du projet. Entre septembre 2015 et le lancement officiel, M. Bergeron a donc pu bénéficier d’un appui financier et technologique pour réaliser son projet, ce qui a mené au développement du système de détection des fuites qui sera commercialisé par la nouvelle entreprise.

La confirmation du bon développement de ce 31e spin-off est un bel exemple que le programme « Entrepreneur en résidence » permet une commercialisation beaucoup plus rapide des innovations de l’INO. En 28 ans, les 31 entreprises ainsi essaimées ont d’ailleurs permis de créer plus de 2 000 emplois.

Nouvel élan pour 2016‑2021

Rappelons aussi que l’INO pourra notamment bâtir les cinq prochaines années avec une base financière confirmée. Le 8 novembre 2016, Navdeep Bains, le ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, ainsi que sa collègue québécoise, Dominique Anglade, ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, avaient annoncé que l’Institut national d’optique du Canada se voyait accorder un appui pour soutenir son financement de base pour la période de 2016‑2021 sur la base des sommes suivantes :

  • 50 millions $ provenant de Développement économique Canada pour les régions du Québec;
  • 32 millions $ provenant du Gouvernement du Québec.

À ces montants pourraient s’ajouter encore 19,5 M$ de la part du Gouvernement du Québec dans le cadre d’acquisition d’équipements scientifiques de pointe.

www.ino.ca

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Usine numérique : Banque Scotia innove à Toronto  

Unique en son genre, ce lieu emploiera quelque 350 spécialistes du numérique, de la conception, de l’ingénierie et de la méthode agile pour faire vivre des expériences encore meilleures aux clients de la Banque Scotia. Dorénavant officiellement ouverte, l’Usine numérique est destinée exclusivement à la production numérique, conçue pour favoriser la collaboration et la créativité dans le but de rehausser l’expérience client en opérations bancaires mobiles et numériques, ouverture de comptes, évaluation des prêts et demandes de prêts hypothécaires.

D’une superficie de 70 000 pieds carrés, cet établissement est situé à quelques pas du siège social de la Banque Scotia à Toronto. Des spécialistes du numérique, de la conception, de l’ingénierie et de la méthode agile y travailleront dans un environnement favorisant la collaboration, la créativité et la création de solutions novatrices grâce à l’apport en temps réel des clients.

La Banque Scotia ne s’arrête pas là. Elle a aussi créé un réseau d’Usines numériques et elle en aura une dans quatre pays de l’Alliance du Pacifique MexiquePérouChili et Colombie.

Ces Usines numériques serviront d’incubateurs pour les nouveaux produits, services et solutions offerts aux 23 millions de clients de la Banque Scotia dans le monde.

« Nos cinq Usines numériques et le travail qui y est effectué suscitent une grande fierté chez tous les BanquiersScotia (…) Ces usines numériques jouent aussi un rôle important en encourageant l’innovation des entreprises de technologie financière, ainsi qu’en stimulant la productivité et la création d’emploi dans leur marché local », explique Brian Porter, président et chef de la direction, Banque Scotia.

La Banque Scotia a fait appel à Interior Architects, qui a conçu les plans de l’Usine numérique de Toronto d’après les idées et les commentaires des BanquiersScotia et de manière à refléter la diversité des méthodes de travail ainsi que le besoin d’un environnement de travail créatif, agile et agréable.

Quelques faits sur l’Usine numérique de Toronto

  • Laboratoire d’utilisabilité : Une culture de conception par la méthode essai et erreur qui repose à chaque étape sur les commentaires des clients. Ce laboratoire, au sein de l’Usine numérique, est l’endroit où les équipes rencontrent les clients pour tester les solutions aux différentes étapes de leur conception.
  • Espaces de travail collaboratif : Qu’il s’agisse de grandes salles de caucus ou de petites cabines privées, la conception technologique d’avant-garde permet aux équipes de collaborer avec d’autres employés de la Banque où qu’ils soient dans le monde. Il en résulte une production technique efficace et de qualité, pour les employés et les équipes scrum qui utilisent la méthode agile. Le thème des quartiers et les salles de réunions portent les noms de personnes et de technologies qui ont changé les choses et transformé leur secteur d’activité.
  • Inspiration insufflée par les œuvres d’art : Partout, les œuvres d’art rappellent l’histoire de la Banque Scotia et sont une source d’inspiration pour l’avenir. Le logo de l’Usine numérique – un mélange d’engrenages traditionnels et pixélisés – illustre le passage de l’analogique au numérique et, plus globalement, la transformation numérique de l’ensemble de la Banque. Une version stylisée des armoiries de la Banque Scotia datant de 1921 est mise en valeur. Après avoir réalisé des entrevues auprès d’employés de l’Usine numérique, des artistes de Toronto ont créé une murale illustrant l’évolution du rôle de la Banque Scotia auprès de ses clients partout dans le monde, selon les valeurs de base de la Banque : respect, intégrité, passion et responsabilité.
  • Havre de sécurité : L’accès est assuré par un contrôle biométrique des empreintes digitales de quatre doigts, d’un simple mouvement de la main. Cette technologie sans contact permet aux employés de passer les points de contrôle sans s’arrêter.

L’Usine numérique agit comme plateforme de création et d’incubation pour les nouvelles idées et celles des partenaires afin d’offrir des solutions novatrices aux clients de la Banque Scotia. Il s’agit d’une des pierres angulaires de la transformation numérique de cette institution financière canadienne et son objectif est de réinventer la façon dont les services bancaires répondent aux besoins des clients en réinventant d’abord notre méthode de travail.

Pour en savoir plus, voir le site digitalfactory.scotiabank.com.

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