Archives de catégorie : Chroniques

DOSSIER SPÉCIAL: Notes d’un journaliste en vacances en Inde fin 2019 – 4 RDV du 01-02 au 01-05-2020

– RDV du 1er février 2020 (voir le lancement du DOSSIER sur le lien Facebook du cyberjournal)
– RDV du 2 mars 2020
– RDV du 3 avril 2020
– RDV du 1er mai 2020

C’est parti! Reparti… pas pour un nouveau voyage en Inde, mais pour en faire un partage, un geste d’amour envers les précieux lecteurs du Cyberjournal depuis 1997. Merci à vous, plusieurs qui sont des amis proches et fidèles, plusieurs aussi des amis aidants et collaborateurs, plusieurs d’agréables connaissances, trop des inconnus encore. Merci d’avance à ceux qui nous découvrirons grâce à ce DOSSIER SPÉCIAL. Que cette initiative rédactionnelle sans précédent pour le Cyberjournal CommerceMonde.com nous mène tous plus haut dans notre conscience du monde. Il en a bien besoin.

INTRODUCTION
Partir en Inde pour un humain né en Occident comporte une forte dose de la notion « VOYAGE ULTIME »… En tous les cas, c’est la certitude que nous avons à notre retour. Nous, oui, car je ne suis pas parti là en solitaire. Il n’en était pas question. La chance fut d’ailleurs déjà là… c’était quelque part en juin 2019. Il me fut relativement facile de me trouver un brave et fidèle compagnon de voyage pour ce voyage à Auroville, en fait. Car c’est pour découvrir par moi même – voir, sentir, toucher, goûter, regarder, écouter, parler et discuter in situ, comprendre… -; ce, avec l’aide et la complicité de mon compatriote, lui-aussi Québécois, véritablement découvrir donc l’expérience aurovilienne, que nous sommes partis, par un long vol Montréal-Chennai (via l’Europe), pour cette « ville mondiale ».

Alors bienvenue dans ces « Notes d’un journaliste en vacances… » oui en Inde, mais pour raisons très circonstancielles, parce que c’est l’Inde qui a accueilli les Auroviliens, à partir officiellement du 28 février 1968. Date symbolique et importante, même dans l’histoire de l’humanité entière, alors que les représentants de 126 pays étaient formellement unis et réunis sur place, à 8 kilomètres au nord de Pondy, dans l’état du Tamil Nadu, pour une cérémonie de création dudit lieu. Ce, sous l’égide même de l’UNESCO notamment. Ce, pour débuter une expérience sans précédent et encore unique sur notre Terre. Notre petite planète… pour une très complexe humanité.

À suivre… (dès le 2 mars 2020 avec l’article 2 de 4 du dossier spécial) 

Auroville, Tamil Nadu, Inde
Arrivée à Solitude Farm 25-11-2019 Auroville Inde
Crédit photo: CommerceMonde.com

« L’euro reste vulnérable » : analyse l’économiste senior de Desjardins Hendrix Vachon

Cette analyse prévisionnelle est produite en collaboration avec le Bureau de Desjardins à Paris et sa directrice, Mme Lucia Baldino.

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Tous les exportateurs et importateurs aimeraient bien avoir une boule de cristal pour prévoir, plusieurs mois à l’avance, l’évolution des devises dans lesquelles sont transigées leurs affaires à l’international. Desjardins ne possède évidemment pas cet instrument de rêve, pas plus, d’ailleurs, qu’aucune autre institution financière dans le monde. Nous avons cependant un grand avantage sur nos concurrents, puisque notre économiste senior, Hendrix Vachon, a été désigné par l’agence de presse financière Bloomberg meilleur prévisionniste au monde sur le marché des monnaies en 2014; il a d’ailleurs été choisi comme Personnalité de la Presse à la suite de cette reconnaissance.

Titulaire d’une maîtrise en science économique de l’Université de Sherbrooke, Hendrix Vachon travaille depuis onze ans au service d’Études économiques de Desjardins.

Voici ses prévisions sur l’euro, telles que publiées dans notre bulletin Études économiques du 30 janvier 2017.

  • La poussée du dollar américain à la suite de l’élection de Donald Trump a entraîné une importante chute de l’euro qui est même descendu en dessous de 1,04 $US à la mi-décembre. L’euro affichait alors un recul de plus de 6% par rapport aux niveaux observés au commencement du mois de novembre. La monnaie commune a toutefois remonté la pente en janvier pour revenir aux environs de 1,07 $US. Il faut dire que certains questionnements sur les effets positifs de l’élection américaine ont contribué à renverser quelque peu la hausse des taux obligataires et du dollar américain. Le positionnement spéculatif contre l’euro avait aussi atteint des niveaux très élevés, ouvrant la porte à un rebond technique sur des prises de profits.
  • Des données économiques encourageantes ont aussi favorisé la remontée récente de l’euro. L’augmentation des indices des directeurs d’achat et de certains indices de confiance ainsi qu’une forte hausse de la production industrielle en novembre ont généré un certain optimisme sur les perspectives économiques de la zone euro. Il faudra cependant surveiller les nombreuses élections au cours de 2017 qui pourraient générer de nouvelles inquiétudes sur l’avenir de la zone euro.
  • L’inflation s’est aussi récemment accélérée en zone euro pour atteindre 2,0% en février, son plus haut niveau depuis plus de quatre ans. Il n’en fallait pas plus pour que certains commencent à penser que la Banque centrale européenne (BCE) pourrait envisager de réduire ses interventions. Mario Draghi a clairement fermé la porte à cette possibilité lors de sa dernière conférence de presse. Il juge que la remontée de l’inflation reflète surtout l’augmentation des prix de l’énergie et que l’économie eurolandaise a toujours besoin d’un important soutien monétaire. La BCE devrait ainsi poursuivre ses achats de titres financiers tout au long de 2017 et probablement durant une bonne partie de 2018. Aussi, elle signale toujours que ses taux directeurs demeureront au niveau actuel ou plus bas pour une période encore plus longue. Il faut ainsi s’attendre à ce que l’élargissement des écarts de taux entre les États-Unis et l’Europe se poursuive, entraînant des pressions baissières sur l’euro. Ces pressions ce sont d’ailleurs manifestées plus fortement au cours des dernières semaines en anticipation d’une nouvelle hausse des taux d’intérêt directeurs aux États-Unis en mars. L’euro évolue maintenant sous 1,06 $US.

Prévisions : Alors que rien n’annonce une modification de la politique monétaire de la BCE, les mouvements de l’euro risquent de continuer d’être grandement influencés par le sentiment des investisseurs envers le dollar américain. La poursuite du resserrement monétaire aux États-Unis et le creusement des écarts de taux d’intérêt pourraient amener l’euro aux environs de 1,02 $US d’ici la fin de l’année. L’évolution de l’euro s’annonce plus stable par rapport au dollar canadien à près de 0,71 €/$CAN. La devise canadienne sera elle aussi affectée négativement par l’élargissement des écarts de taux d’intérêt.

M. Hendrix Vachon

 

ENTREVUE AVEC FRANÇOIS DUPUIS

François Dupuis est vice-président et Économiste en chef du Mouvement Desjardins, au Canada. Deux titres qui caractérisent bien cet homme de lettres, maître en sciences économiques : tour à tour journaliste-économiste, conseillé au bureau de la coopération de l’ambassade du Canada au Niger, membre du Panel-Québec de la Banque du Canada, M. Dupuis a aussi été le président de l’Association des économistes québécois pour les années 2011-2012.

Chez Desjardins, il a su s’imposer comme l’un des spécialistes lorsqu’il s’agit de planifier des programmes d’études économiques, diriger des travaux d’études, superviser la production des périodiques économiques destinés au réseau Desjardins… et a mis au point un Indice (IPD : Indice précurseur Desjardins) indicateur composite qui permet de prévoir de trois à six mois à l’avance l’évolution de l’économie du Québec.

Entrevue reproduite avec la collaboration de l’équipe de Lucia Baldino, directrice du Bureau de Desjardins à Paris
Pour vous, quels sont les principaux avantages, pour une entreprise européenne, de venir faire des affaires au Canada ?

« Tout d’abord, pour une entreprise européenne, venir au Canada, c’est venir dans un pays relativement moderne, avec une société très ouverte d’esprit, multiculturel, avec une qualité de vie très élevée, des grands espaces. »

D’un point de vue économique : « Le pays reprend de la vigueur : l’économie est plus forte, diversifiée, plus performante par rapport aux autres grandes nations. L’économie canadienne est très ouverte sur le monde, fortement intégrée aux systèmes internationaux. Le Canada est donc un endroit où il fait bon investir », ajoute François Dupuis.

Un point important pour l’Accord de libre-échange, où les entreprises qui veulent venir s’implanter y trouve une économie solide et prospère.

En troisième point, il signale l’environnement sain et dynamique du Canada, avec une stabilité politique et donc économique, où on retrouve plusieurs avantages pour les entreprises :

« système financier solide, beaucoup d’avantages fiscaux dans la recherche, des coûts d’opérations compétitifs… bref, un climat d’affaires très intéressant ».

« Les Canadiens croient beaucoup au libre-échange ; avec un bémol suite aux propos de Donald Trump lors de sa campagne électoral (quand il parle notamment du Mexique) », d’ajouter ensuite M. Dupuis, du point de vue des affaires.

Pour une entreprise européenne, le Canada est donc « une belle porte d’entrée » pour l’Amérique du Nord « et même certaines zones du Pacifique » et « beaucoup de développement y sont envisageables ».

François Dupuis souligne également la solidité du secteur bancaire, des finances publiques, une politique budgétaire très expansionniste et un système financier très performant, malgré une devise très volatile.

Et il souligne enfin la fiscalité, et le coût d’exploitation pour les entreprises, qui sont extrêmement concurrentiel; insistant même sur les taux d’imposition des sociétés « parmi les plus bas en Amérique du Nord » pour justement soutenir le développement de ces dites entreprises.

Rôle de l’innovation

Pour François Dupuis, l’innovation a une place prépondérante dans le dynamisme de l’économie canadienne : « Avec une concentration de projets en R&D parmi les meilleurs au monde, d’une main-d’œuvre qualifiée avec un niveau d’éducation de qualité,  des matières premières abondantes, d’un secteur énergétique performant et d’un vaste réseau d’infrastructures routières, de transports en communs, maritimes et aéroportuaire dans lesquelles le pays a investi de façon significative au cours des dernières années ».

Que signifie l’AECG pour les entreprises européennes qui souhaitent faire des affaires au Canada ?

« L’AECG va permettre un rapprochement et une facilité pour les entreprises européennes à venir s’installer au Canada, un pays très performant, une porte d’entrée pour l’Amérique du Nord mais aussi pour l’Asie… En bref, cela va ouvrir les barrières pour une entreprise qui veut aller à l’international. »

  • L’AECG est un accord de libre-échange progressiste qui couvre pratiquement tous les secteurs et facettes de la relation commerciale Canada-UE dans le but d’éliminer ou de réduire les obstacles au commerce. Par exemple, l’AECG va supprimer les droits de douane sur 98 % de ses lignes tarifaires, dès son entrée en vigueur ;
  • L’Accord souhaite que les formalités douanières demeurent simples, efficaces, claires et prévisibles, de manière à réduire les délais de traitement à la frontière et à rendre le transport de marchandises moins coûteux, plus rapide, plus prévisible et plus efficace ;
  • L’Accord évitera que des exigences réglementaires inutiles ou discriminatoires diminuent les avantages du nouvel accès au marché ;
  • L’Accord permettra de soumissionner aux appels d’offres des marchés publics ;
  • L’Accord procurera aux investisseurs une certitude, une transparence et une protection accrues de leurs investissements, ainsi qu’un assouplissement des restrictions à l’investissement.
Que pensez-vous de la mise en œuvre de l’Accord?

« Le mouvement protectionniste à travers le monde est un peu inquiétant. Depuis la crise financière, on voit que le nombre de nouveaux accords de libre-échange signés dans le monde a fortement baissé », analyse François Dupuis, qui préfère voir d’un œil optimiste cette ouverture vers le monde, et surtout une ouverture sur le marché nord-américain pour les entreprises européennes qui viennent s’implanter au Canada.

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Termes et conditions de vente : les petits caractères qui tuent!

Vous ne portez sans doute pas attention, comme la plupart des gens d’affaires, aux documents généralement écrits en tous petits caractères, à l’endos des soumissions, bons de commandes et factures provenant de vos clients, fournisseurs et sous-traitants! Mais attention, il s’agit des conditions et modalités que votre client, fournisseur ou sous-traitant vous impose et qui s’appliqueront automatiquement si vous ne réagissez pas!

Alors que l’entreprise prudente va sans doute relire les petits caractères liés à l’achat d’un équipement de production de plus de plusieurs millions de dollars en provenance d’un fournisseur, personne ne fait vraiment attention aux achats de pièces de faible valeur entrant dans la production ou encore aux commandes régulières reçues de clients. Et c’est pourtant quand tout part de travers, parfois pour une simple pièce défectueuse de quelques dollars, que l’on se met alors à regarder quelles étaient ces fameuses conditions qui déterminent les droits des deux parties face à l’achat/vente.

Le bon de commande d’un client est lui aussi accompagné fréquemment de ce type de document et peut aussi souvent causer problème, puisque beaucoup des clients importants tentent d’uniformiser leur processus d’achat et ce que contient ces documents ne va pas nécessairement dans le même sens que la transaction de vente que vous souhaitez réaliser avec ce client.

Donnons quelques exemples

  • La garantie offerte par votre fournisseur et celle demandée par votre client divergent, en termes de durée et de façon de la calculer. Si vous achetez une composante en Chine, garantie un (1) an à compter de la livraison au port de Shanghai, mais que vous offrez un (1) an de garantie à votre client à compter de l’installation de l’équipement qui contient cette composante, il devient évident que la garantie offerte par le fabricant chinois sera expirée avant la vôtre.
  • Le client demande dans son document une garantie de deux (2) ans alors que la vôtre est seulement d’un (1) an, ou encore, prévoit que tous les frais de transport et autres dommages subis par le client doivent être payés par vous.
  • Votre client a une petite clause lui permettant de modifier les spécifications, quantités, voire même d’annuler simplement la commande après que vous ayez débuté la production ou qu’elle lui a été livrée, pouvant même vous retourner le stock à vos frais. Ce type de clause est fréquent dans des contextes de vente aux grandes surfaces.
  • Le client vous impose une pénalité et des intérêts pour tout retard de livraison (« just-in-time »).
  • L’incoterm indiqué dans son document prévoit une livraison DDP, alors que vous vendez normalement EXW ou FCA.
  • Le document indique que le paiement sera fait net 90 jours, 5% 10 jours, alors que vous exigez le pré-paiement avant livraison et un acompte à la commande.
  • Votre client se donne le droit de retenir le paiement du prix de vente qui vous est dû, en tout ou en partie, dans certaines circonstances, ou encore de se faire justice lui-même en déduisant ce paiement de sommes qu’il prétend lui être dues pour tout autre motif.

Mais attention tout particulièrement aux clauses prévoyant qu’au cas de litige, ce sont les lois de votre fournisseur ou client qui s’appliqueront et que le procès ou l’arbitrage se déroulera dans son pays, à l’exclusion de tout autre tribunal. Une commande de 10 000 $ justifiera-t-elle un procès en Chine ou en France? Si vous ne faites pas changer ces clauses dans un contexte où vous êtes l’acheteur, par exemple, vous serez aussi seul devant les tribunaux canadiens à vous défendre contre un client insatisfait du produit défectueux de votre fournisseur et devrez intenter une nouvelle poursuite à l’étranger ou en arbitrage pour vous faire indemniser, et ce, suite aux décisions rendues par les tribunaux canadiens dont la Cour Suprême du Canada. Déjà que la qualité des produits que vous achetez de l’étranger connait parfois des ratés!

« Si vous n’êtes pas d’accord avec l’une ou plusieurs des clauses générales qui vous sont proposées par un fournisseur ou encore un client, vous devez les refuser clairement et en négocier d’autres, voire imposer les vôtres. »

Si vous n’êtes pas d’accord avec l’une ou plusieurs des clauses générales qui vous sont proposées par un fournisseur ou encore un client, vous devez les refuser clairement et en négocier d’autres, voire imposer les vôtres. À vous de faire votre contre-offre, relativement à chaque document reçu, pour constituer le contrat final où il devra être clair quels termes et conditions exacts et finaux s’appliquent.

En effet, les tribunaux canadiens ont indiqué que ce n’est pas leur rôle de se substituer aux gens d’affaires, qu’ils considèrent être des gens avertis décidant volontairement de contracter ensemble. Ce sont donc aux entreprises de négocier et de convenir des clauses qui régiront chacune de leurs transactions commerciales.

Attention aussi aux clauses non spécifiquement annulées par la dernière version qui aura été échangée, car ces clauses provenant de versions antérieures et sur lesquelles vous seriez demeurés silencieux risquent de survivre!

Contrairement aux transactions isolées, lorsque vous convenez des modalités d’achat et de vente dans le cadre d’un contrat distribution, qui constitue donc le contrat qui régira de très nombreuses transactions d’achat/ vente, il est important d’y prévoir une clause indiquant que les termes de votre contrat de distribution auront préséance et ne peuvent être modifiés par des documents de vente généraux ou standard utilisés par les parties postérieurement à la signature de l’entente de distribution.

En effet, il ne faut pas par exemple qu’après la signature d’un contrat de distribution de deux ans (qui prévoit toutes les modalités de vente, livraison, paiement, garantie, etc., pour chaque commande), ces termes puissent être simplement bafoués par une simple annexe à un bon de commande reçue d’un client et auquel les préposés du service des commandes n’auront pas réagi.

Vous n’avez ni le temps ni l’énergie pour discuter de ces détails? Tel que mentionné, les tribunaux canadiens et québécois vous reprocheront votre négligence à négocier les termes et conditions que vous souhaitez et vous imposeront donc de vivre avec la documentation existante. Prenez donc quelques moments pour faire le point avec votre équipe et vous doter de mécaniques visant à revoir les textes qui vous sont envoyés, pour y trouver les pièges les plus fréquents qui vous guettent.

Pensez aussi à bâtir vos propres documents modèles, ce qui vous permettra de les proposer ou de les imposer dans vos transactions. Ce type de document doit être rédigé par un avocat spécialisé, qui saura notamment vous faire des recommandations sur ce qui peut être le plus approprié pour votre entreprise, dans un contexte plus particulièrement de commerce international.

 

Desjardins: une présence rassurante pour vous aider à conquérir la France !

Le Mouvement Desjardins est incontournable au Québec, mais saviez-vous qu’il est également présent en Ontario, dans l’Ouest du Canada, en Floride, mais aussi en Europe où il a un Bureau de représentation à Paris depuis 2012 ? Un allié de choix pour tous les Québécois qui souhaitent élargir leurs horizons outre-Atlantique.

Le Mouvement Desjardins dispose d’un solide réseau de partenaires à travers le monde pour accompagner entreprises et particuliers dans leurs projets d’internationalisation. À Paris, son Bureau couvre la France et toute l’Europe, grâce à une équipe entièrement consacrée au développement des Canadiens à l’échelle internationale.

« Nous offrons des services tant aux Canadiens qui souhaitent se lancer à la conquête de l’Europe qu’aux Européens intéressés par le Canada », explique Lucia Baldino, directrice principale du Bureau.

Un vaste marché pour les entreprises du Québec

« Si les entreprises canadiennes sont généralement tournées vers leur principal marché d’exportation, les États-Unis, de nombreuses occasions d’affaires les attendent pourtant en France », rappelle Lucia Baldino.

L’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne permettra également une plus grande fluidité de la circulation des biens, des capitaux et de la main-d’oeuvre, et ouvrira assurément de nouvelles perspectives commerciales. D’ailleurs, de plus en plus d’entreprises – 700 en quatre ans, des deux côtés de l’Atlantique – ont eu recours à l’expertise du Bureau de représentation de Desjardins en France pour élargir leur champ d’action.

Ainsi, la société de partage de voiture bien connue au Québec, Communauto, a pu s’implanter à Paris en 2012 grâce au soutien de Desjardins et de son partenaire français, le Groupe Crédit Mutuel CIC.

La directrice principale tient à bousculer les idées reçues:

« Certains peuvent se détourner du marché français parce qu’ils estiment que cela va être trop compliqué, trop coûteux ou trop risqué… »

« Pourtant, selon une récente étude de KPMG, la France occupe le sixième rang mondial en matière de choix concurrentiels pour l’implantation d’une société… »

« Parmi les pays de l’OCDE, c’est également celui où il est le plus simple et le plus rapide de créer une entreprise. Ces dernières années, la France a notamment amorcé de nombreuses réformes structurelles – par exemple en dématérialisant les procédures administratives – pour faciliter l’accueil d’entreprises étrangères », fait encore valoir Lucia Baldino.

Outils sur mesure

L’équipe des services internationaux de Desjardins offre aux membres qui font des affaires à l’échelle internationale une gamme complète de produits et services capables de répondre à tous leurs besoins. « Par exemple, nous proposons des services bancaires et des modes de paiement internationaux efficaces et sécuritaires, afin de simplifier la gestion de la trésorerie », explique Lucia Baldino.

Les entreprises ont aussi accès à des outils et à des services de change qui les aident à mieux gérer les risques attribuables à la variation des taux dans ce domaine. Parmi ceux-ci, notons les instruments et les modes de paiement qui facilitent et protègent les transactions lors d’importations ou d’exportations. Desjardins peut aussi conseiller ses membres sur les programmes de financement disponibles en matière de commerce international.

Une toute nouvelle solution, Passeport Affaires, offre aux entreprises un accompagnement spécifique dans leur développement à l’international, et ce, quel que soit leur secteur d’activité.

« Avec Passeport Affaires, nous donnons de précieux conseils en matière de ciblage des marchés au moyen d’une évaluation commerciale. Nous fournissons également une assistance à toutes les étapes de l’implantation de l’entreprise. Nous allons même jusqu’à rechercher des partenaires potentiels », indique Mme Baldino.

Le Passeport Affaires fournit aussi d’autres outils essentiels comme l’optimisation de l’approvisionnement et la qualification de sous-traitants, ainsi que le pilotage d’appels d’offres. Un éventail complet de services pour mettre son entreprise sur les rails et partir du bon pied !

Des missions pour voir grand

Pour compléter cette vaste offre, Desjardins propose des outils et services spécifiques à partir du Québec. Tout d’abord un accompagnement individuel des entrepreneurs pour les aider à mener à bien leur projet outre-Atlantique.

Un accompagnement collectif est aussi dispensé par l’intermédiaire de missions d’affaires organisées en France tous les deux ans.

« La troisième édition se tiendra du 19 au 23 novembre 2017. Dans ce cadre, nous organisons une série de rencontres personnalisées, environ une dizaine sur trois jours, pour les entreprises québécoises intéressées à développer leurs affaires en France », explique Lucia Baldino.

Un exemple de l’efficacité de cette formule: Produits Étang. Ce chef de file des produits de gestion de l’eau établi dans les Cantons de l’Est a réussi à trouver des partenaires français. Avant la mission de 2015, aucune de ses démarches n’avait porté fruit.

Desjardins organise des ateliers d’information sur la France, auxquels participent des spécialistes de différents domaines (juridique, fiscal, bancaire).

« Nous avons lancé également notre guide Entreprendre et conquérir le marché français, un outil indispensable et complet pour quiconque souhaite faire des affaires dans ce pays. Il est téléchargeable depuis le 1er novembre sur www.desjardins.com/europe », précise Lucia Baldino.

Vous êtes un entrepreneur et vous souhaitez partir à l’assaut du marché français ? Vous voulez en apprendre davantage sur les différentes formules d’accompagnement proposées par le Mouvement Desjardins ? N’hésitez pas à communiquer avec nous par courriel (paris@ccd.desjardins.com) ou par téléphone (+33-1-53-48-79-64).

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