Élargissement du droit de travail hors campus pour les étudiants étrangers
Le recteur veut renforcer le Bureau international de l'Université Laval
2005-04-30

Par Daniel Allard

« Nous sommes bons en mobilité. C'est mission accomplie à cet égard. Maintenant, il faut mettre plus l'accent sur le recrutement à l'étranger et la coopération internationale. » Même si Michel Pigeon, le recteur de l'Université Laval, se dit encore en phase de réflexion, le ton est finalement affirmatif. Et parmi les outils dont il dispose pour faire rayonner la principale institution universitaire de la ville de Québec, un rôle majeur continuera d'être accordé au Bureau international de l'université, dirigé par Gilles Breton depuis sa mise sur pied.

« En ce moment, nous sommes en réflexion pour le renforcer… on est en train de le renforcer… car il y a plus à faire… », assure le recteur, qui pense ici aux liens avec les associations d'anciens étudiants à travers le monde, au recrutement, au rayonnement et à la coopération internationale. Le recteur Pigeon a d'ailleurs mentionné l'existence de son Comité aviseur sur le rôle international de l'Université Laval sur lequel siège trois doyens, Gilles Breton et un ex-ambassadeur du Canada.

ÉLARGISSEMENT DU DROIT DE TRAVAIL HORS CAMPUS POUR LES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS : LE GOUVERNEMENT CANADIEN RÈGLE FINALEMENT LE DOSSIER
Sur un autre dossier, le recteur se disait également en réflexion, avec les autorités de la Ville de Québec, en matière d'immigration. Parce qu'au moment où il nous accordait une entrevue, le 9 mars 2005, les étudiants étrangers avaient le droit de travailler 15 heures/semaine hors campus s'ils étaient dans une région du Québec, sauf ceux qui habitaient dans les régions métropolitaines de recensement de Québec et de Montréal, dénonçait alors le recteur. Lorsqu'on sait comment l'intégration à la société d'accueil passe par la possibilité d'exercer un emploi, on mesure comment cette situation n'aidait en rien le Québec à améliorer son bilan migratoire.

Mais le 18 avril, les ministres Joseph Volpe et Jean Lapierre annonçaient l'élargissement du projet-pilote actuel, en vigueur depuis près d'un an, afin de permettre aux étudiants internationaux des régions de Montréal et Québec d'avoir accès au marché du travail en leur accordant aussi le droit de travail hors campus. Et après l'obtention de leur baccalauréat, ils auront aussi droit à un permis de travail de deux ans, plutôt que d'une seule année auparavant.

Plus de 90% des étudiants
se retrouvaient dans l'impossibilité
d'en profiter

Mais pourquoi le projet-pilote initial excluait-il les régions métropolitaines de recensement de Québec et de Montréal? Le projet se voulait d'abord un incitatif afin d'accroître la présence d'étudiants internationaux en région et l'exclusion était aussi dictée par la nécessité de restreindre le nombre d'étudiants admissibles dans le cadre de ce projet expérimental pour en assurer un meilleur suivi. Il faut noter, à cet égard, que selon les chiffres de l'automne 2002, les universités québécoises en région comptaient 1 873 étudiants internationaux, comparativement à 19 000 pour l'ensemble du Québec. On comprend donc que plus de 90% des étudiants internationaux sont concentrés à Québec ou à Montréal et se retrouvaient dans l'impossibilité d'en profiter.

La limite de 15 heures/semaine au Québec, alors qu'elle est de 20 heures/semaine au Manitoba et au Nouveau-Brunswick, est quant à elle conforme aux normes d'autres programmes québécois, comme celui d'études-travail visant à permettre à des étudiants nécessiteux d'occuper un emploi sur un campus. Elle se base sur des études qui démontrent que travailler plus de 15 heures par semaine nuit aux résultats scolaires.

L'Université Laval accueille annuellement plus de 3 500 étudiants étrangers, dont 1 000 possèdent déjà un visa d'immigrant. « En unissant nos efforts, il sera possible de retenir à Québec un plus grand nombre de Néo-Québécois qui trouveront chez nous un milieu de vie et de travail ouvert et accueillant. Cette ouverture à l'immigration n'est pas une question de mode : nous avons un vif besoin que des immigrants viennent s'installer chez nous pour collaborer au progrès de notre région : il en va du maintien de notre prospérité », avait dit aussi sur le même sujet le recteur Michel Pigeon, lors de son allocution du 15 mars 2005 au déjeuner de la Chambre de commerce de Québec. Un mois plus tard, la confirmation de l'élargissement du droit de travail hors campus lui donne un des outils dont il souhaitait disposer.

EN FAIRE PLUS AVEC L'ITALIE
À titre de conférencier, ce jour-là devant la section de Québec de la Chambre de commerce italienne au Canada (voir son allocution ci-après), il a confirmé la signature récente d'une entente cadre de coopération entre l‘École d'architecture de Laval et celle de Gênes. Mais il ne se réjouissait pas de révéler qu'à peine une trentaine d'étudiants auront traversé l'Atlantique, dans un sens ou dans l'autre, cette année : « J'ai un regret, regret que je souhaite transformer en défi. Le regret, c'est que trop peu d'étudiants italiens - à peine 24 cette année - viennent étudier à l'Université Laval... Parallèlement, trop peu d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval, moins de 10 cette année, vont faire une partie de leurs études en Italie. »

Pourtant, l'Université Laval a, maintenant, onze ententes cadres actives avec des universités italiennes !

En entrevue après son allocution, il a par ailleurs voulu insister sur le rôle significatif que joue maintenant l'Université Laval dans le domaine de la formation à distance : « En formation à distance, nous sommes plus gros que la TELUQ », assure-t-il. « (…) On fait l'Université virtuelle africaine, un de nos plus gros contrats », a aussi mentionné Michel Pigeon.

" L'Université Laval : au coeur du développement de la capitale "

Notes pour un discours de M. Michel Pigeon, recteur de l'Université Laval, devant les membres de la section de Québec de la Chambre de commerce italienne du Canada, le mercredi 9 mars 2005, à midi, au salon David du restaurant Michelangelo de Québec.

La version prononcée fait foi.

Monsieur le Président,
Distingués invités de la table d'honneur,
Chers amis,


L'auteur français Félicien Marceau a écrit : " Un homme qui n'aime pas l'Italie est toujours plus ou moins un barbare. ". Dans le même sens, le poète allemand Goethe notait que " celui qui a bien vu l'Italie ne peut jamais être tout à fait malheureux ".

Ecco doué personé molto intelligenti cône coui sono piou qué d'accordo, anqué sé non sono... oune italiano vero...

J'envoie ce coup de chapeau à l'Italie parce que je suis devant la Chambre de commerce italienne du Canada, section Québec. Avec vous, ce midi, je veux dévoiler ce secret trop bien gardé qu'est l'Université Laval, véritable cœur du développement de notre région, en vous disant un mot de ses réalisations, de son potentiel, de sa créativité.

La campagne de publicité de l'Université Laval en janvier et février dernier, sous le thème de " L'Université Laval voit aussi loin que vous ", a attiré beaucoup d'attention. C'était le but visé. Les hommes et femmes d'affaires parmi vous souhaitent tous que leurs produits ou services " fassent jaser " et attirent l'attention.

À l'Université, nous avons planifié cette campagne de publicité audacieuse, un peu dérangeante, pour recruter les étudiants et étudiantes en leur faisant comprendre que des études à l'Université Laval comportent une valeur particulière : notre passion pour leur réussite. L'Université Laval veut attirer les étudiants et, dans la mesure du possible, les meilleurs de ces étudiants. Elle souhaite donc mieux faire connaître sa force et son extraordinaire dynamisme. À ce chapitre, nous faisons comme toutes les universités québécoises, que la formule de financement du ministère l'Éducation place en situation de vive, de très vive concurrence pour le recrutement étudiant.

Notre campagne visait aussi un second but, plus large celui-là, qui était d'accroître davantage la notoriété de l'Université Laval. Nous avons voulu mieux faire connaître l'Université dans son propre milieu, au premier chef à Québec et dans la région tout autour, de même que dans l'Est de la province. Pourquoi ? La réponse est simple.

L'Université Laval est tellement insérée dans le paysage de la région de la capitale qu'on la prend presque pour acquise. Résultat, l'Université Laval est comme un secret pour un grand nombre de nos concitoyens et concitoyennes. Pourtant, l'Université Laval, grande université de recherche qui figure parmi les plus importantes au Canada, est un outil essentiel au développement de notre région.

Il est de bon ton, dans certaines tribunes radiophoniques de décrier l'Université Laval, de la traiter de médiocre, de dire à quel point elle est coupée des préoccupations des gens dits " ordinaires ". Certains parmi vous, qui étaient présents au déjeuner " Perspectives " de la Chambre de Québec il y quelques semaines, ont même pu constater l'influence de ce type de propos dans les commentaires publics d'un chroniqueur, propos que je me suis bien sûr empressé de réfuter sur-le-champ.

Or, sommes-nous, à l'Université Laval, si déconnectés des gens et de notre milieu ? Est-ce que l'image de la tour d'ivoire s'applique à l'Université Laval ? Non. L'Université, comme les entreprises qui réussissent, s'est adaptée et s'est développée.

Le docteur Michel Maziade a découvert ici à Québec un mécanisme génétique concernant la schizophrénie. Cette découverte a permis le dépôt d'un brevet qui pourra mener, par exemple, à un test diagnostic précoce pour cette maladie qui affecte un être humain sur cent. Pour ces malades et pour leurs proches, nous ne sommes pas dans les nuages.

L'équipe du docteur Denis Richard, titulaire de la Chaire en obésité, étudie les complications de l'obésité viscérale y compris les complications cardiovasculaires. De son côté, le Dr Natalie Alméras mène un projet dans les écoles sur de saines habitudes alimentaires alors que le Dr Angelo Tremblay évalue l'impact de l'activité physique dans ces mêmes écoles. Les recherches du Dr Michel Bergeron en infectiologie sont très proches de notre vie quotidienne. Quand le SRAS est apparu à Toronto, c'est lui qu'on a consulté en tant qu'expert. Il me semble que nous sommes ici très près de la " vraie " vie.

Lorsque nos professeurs de sciences de l'éducation étudient la violence à l'école et cherchent à identifier les causes du décrochage scolaire, ils travaillent à améliorer la vie personnelle et l'avenir de milliers de personnes. Il en va de même lorsque nos professeurs étudient les questions autochtones ou le jeu compulsif.

Tant qu'à lever le voile sur l'Université Laval, permettez-moi de rappeler des faits intéressants. Ainsi, le centre de recherche du CHUL est le plus important centre de recherches biomédicales au Canada.

Je pourrais vous laisser le soin d'évaluer l'effet sur la région de la présence d'une activité recherche aussi intense. Je me permettrai d'être plus explicite. Par exemple, la seule usine fabrication de vaccins au Canada est ici, à Québec. ID Biomedical est l'usine qui fournit présentement les quelque 55 millions de doses manquantes de vaccin aux Américains. Des entreprises comme Aeterna, Infectio-Diagnostic, Diagnocure ou Anapharm qui sont implantées maintenant partout dans le monde, sont nées ici, à Québec, à cause de l'Université Laval et de sa capacité de recherche que représentent ses 1 500 professeurs et 9 000 étudiants aux cycles supérieurs.

Le centre de recherche en optique photonique de l'Université Laval, dont vous avez sûrement entendu parler, est non seulement la tête du réseau canadien de centres d'excellence dans ce domaine, mais il est à l'origine de très nombreuses retombées concrètes pour la ville et pour la région.

Parmi la vingtaine d'entreprises en optique-photonique de la région de Québec * , 15 ont été fondées par des finissants ou des ex-employés de l'Université Laval. Il en va de même pour les centres de recherche et d'expertise avancée, comme l'Institut national d'optique (l'INO), qui contribuent énormément au dynamisme de l'économie régionale, notamment par la création d'entreprises. Je ne parle pas ici de Mississauga ou de ville Saint-Laurent. Je parle de Québec.

Toutes les entreprises du secteur de l'optique-photonique de notre région sont issues directement ou indirectement de l'Université Laval ou de l'INO. Fait intéressant, nous assistons à l'heure actuelle à l'émergence d'entreprises de deuxième génération (par exemple Opsens issue de Fiso et Telops issue d'ABB-Bomem), c'est-à-dire de jeunes pousses provenant elles-mêmes d'autres entreprises de la région.

Or, ce n'est pas à vous que j'expliquerai la nécessité de la diversification économique de la région de Québec, diversification qui doit reposer sur l'innovation. Pour cette raison, le rôle de l'Université Laval n'en est que plus important. La ville de Québec a longtemps fait reposer sa santé économique sur la présence gouvernementale et le tourisme. Mais cette recette a atteint ses limites. Sur la Rive-Sud à Lévis et en Beauce, l'agroalimentaire et l'industrie manufacturière dominent. Là encore, la mondialisation tend à fragiliser et à menacer ce type d'économie. La Rive-Sud et la Beauce ont tout autant besoin de l'innovation que la ville de Québec.

Or, l'innovation en agroalimentaire comme en entreprise manufacturière passe aussi par la recherche, et dans notre milieu, c'est, de façon prépondérante, à l'Université Laval que ça se passe. Que ce soit en agroalimentaire, avec l'Institut des nutraceutiques et aliments fonctionnels, l'INAF, en génie des matériaux pour l'industrie du plastique, en seconde transformation du bois, en génie des eaux, en robotique, en géomatique ou en logistique, nos entreprises savent de plus en plus qu'elles peuvent compter sur notre capacité de recherche et de transfert des applications de cette recherche afin d'être des entreprises innovantes. La force de recherche et d'innovation de l'Université Laval est au service comme jamais de notre ville et de notre région. Cette force est utile et positive. Mais il y a plus.

En effet, pour fournir les travailleurs qualifiés requis par les entreprises de la nouvelle économie, il faut les former. Mon prédécesseur, le regretté François Tavenas, avait l'habitude de dire que dans le domaine des industries de haute technologie, un travailleur qualifié doit avoir un doctorat. C'est aussi cela l'économie du savoir qui, ici comme partout dans le monde développé, repose sur la création et la transmission de la connaissance, ce qui est la mission universitaire par excellence.

Mais au-delà du savoir, il faut aussi le savoir-faire. C'est pour cela que l'Université Laval est première au Québec pour les ententes DEC + Bac, qui permettent aux finissants du cégep technique de poursuivre leurs études à l'Université sans être pénalisés. C'est ce qui explique aussi notre profil entrepreneurial qui offre la possibilité à nos étudiants et étudiantes de démarrer leur propre entreprise.

Ce virage est déjà reconnu, puisqu' il y a quelques semaines, à Montréal, l'Université Laval, première université à recevoir cet honneur, a reçu le Prix Paul-Arthur Fortin remis par la Fondation de l'entrepreneurship québécois. Par ailleurs, selon une étude réalisée à l'Université Brock en Ontario, l'Université Laval s'est classée première au Canada en 2003-2004 quant à la variété de la formation offerte en entrepreneuriat, à l'intégration de cette formation dans les facultés et au nombre d'étudiants inscrits à un cours en entrepreneuriat. Enfin, c'est toujours avec fierté que je rappelle que notre faculté des sciences de l'administration a été le premier établissement de formation en gestion non anglophone au monde à avoir été agréé par l'AACSB International - The Association of Advance Collegiate Schools of Business. Cet agrément assure la reconnaissance internationale des connaissances et des compétences acquises à la FSA.

L'Université Lava, vous le constatez, a changé, et elle a changé pour le mieux. Plus ouverte que jamais à son milieu proche et à sa région, elle s'est également ouverte à l'international. Elle est la principale fenêtre de notre région sur le monde, elle qui accueille plus de 3 000 étudiants étrangers annuellement, et qui, à ce jour, réussit à envoyer chaque année près de 1 000 étudiants québécois poursuivre une partie de leurs études à l'étranger. Chez les jeunes cégépiens du Québec, c'est maintenant bien reconnu que " si tu veux faire un stage international pendant tes études universitaires, c'est à Laval que ça se passe ".

Je n'oublie pas, cependant, que je suis à la Chambre de commerce italienne. J'ai un regret, regret que je souhaite transformer en défi. Le regret, c'est que trop peu d'étudiants italiens - à peine 24 cette année - viennent étudier à l'Université Laval, se privant ainsi de la chance de découvrir une des plus belles villes du monde. Parallèlement, trop peu d'étudiants et d'étudiantes de l'Université Laval, moins de 10 cette année, vont faire une partie de leurs études en Italie. Pourtant, l'Université Laval a au moins une dizaine ententes cadres actives avec des universités italiennes, que ce soit à Naples, à Parme, à Florence, à Rome ou à Turin et Milan et Gênes. Nous avons donc du travail à faire !

Le défi sera d'accroître les échanges entre les étudiants d'Italie et ceux de l'Université Laval. Ce n'est pas quelque chose qui se fait en claquant du doigt : c'est une entreprise de moyen et de long terme. Si nous nous y mettons aujourd'hui, nous commencerons d'ici 5 ou 10 ans, à en ressentir les effets, car ces étudiants qui viennent chez nous ou qui vont à l'étranger deviennent tous et toutes d'excellents ambassadeurs et ce, pour la vie.

Je termine. Jusqu'ici, mon discours s'est voulu très positif, même enthousiaste. J'espère vous avoir communiqué ma passion pour cette institution extraordinaire qu'est l'Université Laval. Et encore, je ne vous ai pas parlé de l'autre moitié de l'Université, soit le volet des sciences humaines et sociales, des arts et des lettres, du patrimoine et de la musique, du droit, de la littérature et de la philosophie, où la contribution de l'Université Laval à la société est, là aussi, inestimable.

Mais je me dois aussi de solliciter votre appui. L'Université Laval ne reçoit pas le financement de base auquel, selon des études de la Conférence des recteurs et du ministère de l'Éducation, elle a droit aujourd'hui. Dans le réseau universitaire, l'Université Laval n'a pas la part qu'elle devrait avoir et ce, depuis 2000-2001. Sans entrer dans les détails, ce n'est pas pour rien que nous demandons depuis un an un réinvestissement spécifique de 11 M$ dans notre budget de base.

Je vous raconte une anecdote. Peu avant les fêtes, j'expliquais cette situation à un ministre du gouvernement du Québec. Après avoir écouté, il m'a dit : " je vous trouve bien raisonnable de ne pas demander 44 M$ de correction à un sous-financement qui dure depuis 4 ans "…

Vous le voyez : malgré un financement difficile et inadéquat, l'Université Laval demeure un atout unique pour le développement de la région de Québec Chaudière-Appalaches. Elle est un bien collectif qui, dans notre milieu, n'a pas son équivalent. Je vous invite tous et toutes, dans vos milieux respectifs, à mieux faire connaître ce secret qui, grâce à vous, je l'espère, sera moins bien gardé. Et je le répète, l'Université Laval voit aussi loin que vous.


Je vous remercie.

*ABB (Bomem), CorActive, Cybiocare, DiCOS Technologies, Do Networks, Doric Lenses, EXFO, Fiso Technologies, Gentec Électro-Optique, Infodev, InSpeck,LYRtech, Obzerv, Opsens, Optel Vision, Optolys, Photintech, Régent Instruments, ShinShan Optique inc., Technologies SWAG inc., Telops, TeraXion


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