C’est en Allemagne, dans la belle ville de Cologne, qu’il faut être du 2 au 4 mai 2007, si l’industrie émergente des échanges d’émission de carbone vous intéresse. L’Association internationale d’échanges d’émission (IETA), la Banque mondiale et Koelnmesse sont les principaux organisateurs de cette quatrième foire commerciale annuelle du carbone : Expo Carbone 2007. 

Rappelons que lors d’un récent voyage en Europe, le premier ministre du Québec, Jean Charest, a réitéré l’intérêt du Québec à voir naître une véritable et opérationnelle bourse du carbone en sol canadien. Une entente en ce sens entre la Bourse de Montréal et un partenaire international donne encore plus de crédibilité à ce projet. Mais pour l’instant, les Européens ont nettement l’avance en cette matière. 

PAS UNE PANACÉE!
En préparation de cette important rendez-vous d’affaires de Cologne en mai prochain, il est cependant pertinent de rappeler que dans le cadre de son projet What Next, la Fondation Dag Hammarskjöld a publié récemment « Carbon trading : A critical conversation on climate change, privatisation and power ». www.dhf.uu.se/pdffiler/DD2006_48_carbon_trading/carbone_trading_web.pdf 

Certaines mesures
visant à enrayer les changements climatiques
pourraient au contraire y contribuer! 

Et ce rapport soutient que certaines mesures visant à enrayer les changements climatiques pourraient au contraire y contribuer! Cette publication s’attarde sur plusieurs dimensions du commerce du carbone et analyse les problèmes émergents du marché du carbone reliés à l’environnement, à la justice sociale et aux droits humains. Elle présente une brève histoire du commerce du carbone, ainsi que 9 études de cas. 

Les mécanismes d’échanges d’émission de gaz à effet de serre ne sont donc pas une panacée en matière de lutte à la pollution.  

L’empreinte écologique
dépasse déjà d’environ 25%
la capacité de
la Terre

Il est par ailleurs intéressant de souligner les derniers résultats du rapport Planète vivante, qui décrit l’état de la biodiversité au niveau global et la pression sur la biosphère due à la consommation humaine de ressources naturelles.
http://assets.panda.org/downloads/lpr2006fr.pdf  

Le Rapport Planète vivante 2006 est construit autour de deux indicateurs : l’indice Planète Vivante, qui reflète la santé des écosystèmes de la planète, et l’Empreinte Écologique, qui mesure la pression humaine sur ces écosystèmes. L’empreinte écologique dépasse déjà d’environ 25% la capacité biologique de la Terre, contre 21% dans le rapport précédent daté de 2004. 

www.carbonexpo.com

Fait à Québec le 4 février 2007.

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