e-paper/papier électronique
L'Asie part encore en avance pour la 2e révolution de l'imprimerie
2007-03-23

Par Daniel Allard

Après nous avoir expliqué que l’européen Gutenberg n’était finalement pas l’inventeur de l’imprimerie - car insatisfait du résultat de la technologie d’alors il recula et s’en remis à des techniques antérieurs jusqu’à sa mort - Bruno Rives nous a vite fait réaliser qu’encore une fois c’est d’Asie que viendra, en fait, la prochaine révolution de l’imprimerie : celle du papier électronique. Tout un début de matinée pour les quelque 80 participants de ce séminaire d’une journée entière, animé à Montréal le 13 mars 2007 par ce président de Tebaldo, une entreprise parisienne qui aime se présenter comme ''L'observatoire des technologies émergentes'' et qui concentre beaucoup d’effort sur l’analyse du marché naissant du e-paper. 

GUTENBERG A-T-IL INVENTÉ LE PAPIER ?
SELON GOOGLE...

  • 3 février 1468: Gutenberg lègue l\'imprimerie à l\'humanité
    Graveur sur bois, Gutenberg a su perfectionner un procédé de gravure à base de
    caractères mobiles en plomb. On lui doit ainsi l'invention de l'imprimerie. ...
    www.herodote.net/14680203.htm
  • Johannes Gutenberg - Wikipédia
    Johannes Gensfleisch zur Laden (nommé Gutenberg) est né entre 1397 et 1400 à
    Mayence. Il est l´inventeur de l`imprimerie avec des lettres mobiles. ...
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Johannes_Gutenberg
  • L'Occident et Gutenberg
    Si Johannes Genfleisch zum Gutenberg ne peut pas historiquement être considéré
    comme l'inventeur de l'imprimerie, il a eu le mérite d'avoir fait la synthèse ...
    www.imprimerie-faguier.com/occident.htm

 

Avec mille ans de recul, on pourrait longtemps débattre à savoir si finalement l'invention de l'imprimerie nous vient de Chine, aux alentours de 1100, plutôt que d’Europe en 1440. Mais chose certaine, la révolution électronique des techniques de reproduction de l'écriture démarre sans conteste en Asie avant partout ailleurs dans le monde moderne des années 2000. La Chine à elle seule compte déjà une bonne dizaine de compagnies qui produisent et commercialisent un ''reader'', la fameuse machine à lire qui utilise le e-paper comme support de lecture. STAReREAD, Jinke, Kingsun et Founder (entreprise fondée dans ce cas par l’Université de Beijing) sont les quatre plus gros noms de ces dix compagnies chinoises.

 

Fanfan Zou, experte marketing et consultante pour la firme française Ganaxa (qui est en fait une filiale de Tebaldo mise sur pied expressément pour faire de la veille commerciale par Aline Hemmo, l’adjointe de Bruno Rives) on assiste en Chine à une croissance fulgurante de la lecture de textes numérisés:

« D'après une étude du Centre chinois de l'information sur Internet, la lecture de textes ''traditionnels'' n'a cessé de chuter au cours des dernières années pendant que le taux de lecture non traditionnelle a connu une croissance très rapide, c'est-à-dire cinq fois plus qu'en 1999. Depuis six ans, la lecture de contenus numérisés est passée de 3,7% de la population à 27,8%. Jusqu'à maintenant, 148 000 titres ont été numérisés pour le marché chinois, comparativement à 80 000 aux États-Unis. Si seulement 9 100 exemplaires (virtuels) ont été lus en 2001, en 2005 on parle de 10,5 millions d'exemplaires. »

 

La Chine
a déjà son quotidien en
e-paper !


Au surplus, en Chine, la presse écrite est déjà au rendez-vous du papier électronique. Le 15 avril 2006, le Liberation Daily est devenu le 1er journal électronique du monde en achetant et distribuant 300 e-Reader pour ses lecteurs. Mais depuis il n’est pas seul, car le Yantai Daily et le Ningbo Daily sont d’autres exemples cités de médias ayant commencé à distribuer le fameux gadget à leur clientèle.

 

Par ailleurs, on observe que la Chine va très vite dans l'implantation de la lecture numérisée au sein du monde de l’éducation. Founder, cette entreprise fondée par l’Université de Beijing, commercialise aussi un outil d’édition (APABI) utilisé par 80% des éditeurs chinois. Évidemment, comment penser que la Chine va éduquer une population dépassant le 1,2 milliard de personnes en continuant de s'approvisionner en papier traditionnel !

 

Le e-paper viendra sauver bien des forêts et c’est tant mieux. Et l’étudiant chinois est d’accord ; ils sont déjà des milliers à suivre un cours à partir d’un e-reader. Un phénomène qui pourrait fondamentalement bouleverser les méthodes de l’enseignement à distance partout dans le monde.

 

Enfin, les réseaux de libraires chinois sont aussi très actifs. Madame Zou a évoqué l'exemple d'un seul réseau de librairies qui compte au-delà de 9 millions de clients ayant facilement accès à un catalogue de livres numérisés..

 

Selon Bruno Rives, c’est en 2007 que le papier électronique fera son entrée spectaculaire en Occident, mais attention : probablement davantage par la porte de l’industrie de l’affichage dans un premier temps, que de celle des librairies. Pourquoi ? Simplement parce que dans l’affichage, le e-paper s’offre comme une alternative qui n’a pas de surprise au niveau des coûts ; le client va savoir initialement la valeur de la facture à payer. Dans l’univers du livre et des maisons d’édition, c’est une toute autre aventure. Bien des gens d’affaires hésiteront avant de se lancer dans l’offre d’un titre en e-paper sans savoir combien de clients voudront s’en porter acquéreur. 

Voila pourquoi tous les yeux sont tournés vers l’expérience audacieuse du quotidien économique de Paris Les Échos, qui en avril 2007 sera le premier journal en Occident à lancer une édition en papier électronique.  Mis au point par la firme française Ganaxa, qui en a coordonné la création avec différents partenaires, le lecteur que vendra Les Échos coûtera 350 euros aux abonnés (la première version du e-lecteur aura 8mm d'épaisseur, la seconde 5mm et on prévoit une version semiflexible dans deux ans). Essentiellement, ce e-reader est une version adaptée de celui lancé en novembre 2006 au coût de 350$ US par Sony (surface rigide de lecture, 8 gigaoctets de mémoire - environ 500 romans - connexion à une banque de données d'environ 10 000 titres gérée par Connect, un service de Sony comparable à l'iTunes Music Store et qui comporte une librairie virtuelle). 

À 350 euros, l’abonnement e-reader concurrencera l’abonnement papier qui demeure à 450 euros et l’abonnement Internet qui vaut lui 333 euros, mais le client doit en plus supporter l’achat de sont e-reader. Élément important : pas question que les salles de rédactions du célèbre quotidien se cannibalisent, le e-reader n’offrira rien de plus que les contenus Web (qu’alimentent 25 journalistes) et papier (180 journalistes). Il ne les offrira que plus rapidement.

«Notre lectorat est composé de gens d'affaires qui aiment lire les informations économiques transmises en temps réel, où qu'ils soient», expliquait à l’auditoire montréalais via téléphonie Internet Skype le directeur des éditions électroniques des Échos, Philippe Jannet, resté bien en poste à Paris.

Philippe Jannet explique par ailleurs que les annonceurs des Échos sont très excités par cette perspective de nouveau modèle d'affaires, car cette initiative confère évidemment une image de modernité et – surtout - de souci de la préservation de l'environnement.  Les Échos feront-ils école en Europe ? « Tout récemment, Le Figaro et L'Équipe nous ont approchés pour se joindre à notre initiative immédiatement, mais il était trop tard pour leur permettre l'accès à notre lecteur numérique dès notre lancement d’avril », a aussi confié Philippe Jannet. À suivre donc. 

Au bout du téléphone Internet, nous avons aussi entendu le témoignage d’une approche expérimentale de Flammarion, racontée par Stéphanie Chevrier, directrice littéraire de la célèbre entreprise française. Ici, on parle d’un cite Internet adapté et monté en collaboration avec l’auteur d’un livre de fiction (roman de Loevenbruck), dans une démarche marketing tentant d’amadouer les nouvelles technologies. Selon Bruno Rives, Flammarion aurait cependant un projet de carte, qui serait vendu via le réseau des FNAC en France, pour mousser son propre reader à venir. 

Y en avait-il que pour l’Europe dans ce séminaire monté en France ? Pas totalement.  On a su que Sony, qui a sorti son e-reader aux USA en novembre 2006 (350 $US) ne provoque pas la pagaille dans les librairies, car on ne parle pas d’une baisse de prix à tout casser... À cette question, Bruno Rives a répondu qu’un livre normalement vendu 20$ est offert à 14$ en version e-paper.

 IRX, filiale de Philips,
a lancé il y a un an le modèle de lecteur rigide The Illiad
avec option de stylet

Polymer Vision, autre filiale de Philips,
mettra en marché cette année le Cellular Book
un lecteur dont le papier électronique s'enroule et se déroule.
Il sera connecté en temps réel
à ses sources d'information

Bruno Rives a gentiment partagé ses petits secrets sur les stratégies d'Amazon et de Google : « Google veut faire main basse sur l’affichage urbain avec le HIFI encrypté sécurisé (...) Amazon va sortir sont propre reader (...) tout comme l’empire de l’édition états-unien Hearst l’a aussi annoncé ». 

À l’opposé, Apple, selon lui, vise la vidéo et l’encre électronique n’est pas faite pour ça. 

Il a aussi donné l’exemple du site gutenberg.org (300 000 ouvrages, entre mars 2007 et avril 2008, et qui passera à un million en 2008). 

Pour faciliter la transition, il pense aussi qu’il faudra aussi beaucoup plus de nouveaux logiciels de lecture. Certains existent déjà : adobe Digital Edition, Dotread (un logiciel libre), eRead, SonyConnect... 

Jusqu’où les éditeurs peuvent-ils aller dans des projets spécialisés ? L’expert Rives avait une réponse stupéfiante : « Je travaille sur un projet d’e-encyclopédie ornithologique avec GPS qui retiendra l’endroit dans le ciel où on aura vu un tel type d’oiseau »  Wow ! 

Il y aura aussi une bataille des formats. Actuellement, le XML n’est pas adéquat. Il a parlé du format émergent OEBPS.

 

LE JAPON PAS EN RESTE 
Mais il faut aussi revenir sur l’Asie, car évidemment le Japon, ce paradis de la haute technologie, ne va pas manquer le bateau du papier électronique.


«Il y a au Japon de plus en plus d'expérimentation et de commercialisation du papier électronique», expliquait la japonaise Haruko Tsujita, consultante analyste chez Tebaldo, invitée elle aussi via Skype à parler aux participants montréalais des Rencontres sur le papier électronique.

 

«Le marché japonais du papier électronique, d'un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de yens en 2003, passera à 19,9 milliards de yens en 2008 - ce qui représente une croissance de 2193% - et à 57 G de yens en 2010 », a-t-elle aussi affirmé.

 

Les entreprises pionnières dans ce nouveau marché sont Matsuhita-Panasonic (qui a lancé le e-lecteur Words Gear), Seiko-Epson (fabrication du papier électronique à haute définition, actuellement le plus mince au monde), Hitachi (teste actuellement dans les trains japonais un affichage commercial – ALBIREY - avec le papier électronique), Soft Bank Telecom (qui investit dans le petit affichage commercial), Nec/Toppan (conception de grands panneaux publicitaires), Fujitsu (en train de mettre au point un papier électronique pour s'adapter à différents reliefs, ex : Inventory-Tag) ou encore Astrec (qui conçoit une nouvelle technologie de marquage au sol). 

 

LA FIN DU PAPIER CLASSIQUE ?

Est-ce que le papier classique - fruit de l’arbre depuis mille ans ! - amorcera bientôt son inéluctable déclin ? Il ne faut pas se fier ici au fait que l'écran d'ordinateur et autres lecteurs connexes (baladeur numérique, téléphone portable, etc.) n'ont pas réussi à supplanter le papier jusqu'à maintenant pour porter un jugement éclairé. Oui, le nouveau papier électronique a toutes les chances d'y parvenir !

 

Oui,
le nouveau papier électronique
a toutes les chances
d'y parvenir !

 

Rappelons cette statistique renversante : en Chine, depuis six ans, la lecture de contenus numérisés est passée de 3,7% de la population à 27,8%. Oui, les Chinois ont du plaisir à lire des contenus sur du e-paper ! D’autant plus qu’on leur en offre, entre autres dans les universités. Pourquoi ? Parce que l’encre électronique du e-paper ne fatigue pas les yeux comme les écrans d’ordinateurs et consorts. Le e-paper n’émet aucun rayonnement (bien qu’il faille de la lumière pour le lire !). Comme la bonne vieille encre sur le papier, une fois ''figé'', l’encre électronique (e-ink) reste là, tout à fait passivement. La beauté de la chose, c’est qu’elle se laissera cependant déplacer des millions, voire des milliards de fois, si vous lui imposez une impulsion électrique, pour vous offrir un contenu renouvelé à volonté. Même en couleur, très prochainement ! Fini le papier recycler après un long et énergivore cycle de récupération et retraitement ! Toute la matière première reste là et c’est que son perpétuelle ‘’rebrassage’’ sur place qui vous redonne un produit tout neuf et permet un saut technologique digne des grandes révolutions de l’histoire humaine.

 

Mis au point au Massachusetts Institute of Technology (MIT), le concept d'encre électronique consiste en l'émergence d'une multitude de microcapsules d'encre sur une surface plane qui améliore significativement les conditions de lecture ou le visionnement d'une image fixe. Commandées par un logiciel, ces microcapsules reconstituent textes et images. (Déjà la technologie permet d'exploiter commercialement les teintes de gris et de noir, mais la couleur devrait être mise en marché au plus tard en 2008). La durabilité de l'affichage et la consommation infime d'énergie de l'encre électronique - aucune dépense d'électricité lorsque le texte est apparu - en sont les avantages fondamentaux.

 

Mais il y a plus ! On sait maintenant que l'écran d'ordinateur produit une déperdition de 70% de l'activité cérébrale consacrée à la lecture, comparativement à la lecture du papier. Ce qui veut dire que les phénomènes comme le balayage ou le scintillement perturbent la lecture des ordinateurs personnels et autres outils numériques pourvus d'écrans. Le papier électronique, lui, n'engendre pas cette déperdition. 

 

Argument massue : le e-paper
reproduit les conditions de lecture du papier classique,
avec en prime les atouts de l'ordinateur
 

 

La liste des avantages est imposantes : compact, convivial, intelligible, doté de fonctions cognitives qui permettent notamment de scruter les comportements des lecteurs afin d'en améliorer les contenus préférés, ''réinscriptible'', moins énergivore que l'écran d'ordinateur, durable, résistant à l'eau, lu à la lumière comme un livre ou un journal, utilisable partout où on peut lire normalement, auto rechargeable solairement... Il ne faut plus être prophète pour affirmer que le e-paper finira tôt ou tard par s'imposer auprès du grand public.

 

Argument massue : le e-paper reproduit les conditions de lecture du papier classique, avec en prime les atouts de l'ordinateur (fonctions cognitives, possibilités de zoom et de fenêtres, variétés de modes d'alimentation des contenus - wi-fi, bluetooth, etc. -, option de stylet restaurant l'écriture à la main, haute résolution de l'image).

 

Vers le livre électronique?

Des recherches dans Internet montrent qu'en 2003, la valeur des livres téléchargés ne dépassait pas 10 millions $US, soit moins de 1% de toutes les ventes de livres. Le problème principal demeure l'absence d'un périphérique pratique pour lire le contenu des livres électroniques.

«La technologie n'est pas encore prête. Il y a bien eu quelques tentatives au cours des dernières années, mais elles furent des échecs. On se voit mal lire tout un livre sur un écran de PC», affirmait récemment Alain Boucher, directeur des projets spéciaux à la Bibliothèque nationale du Québec (BNQ).

Autre problème, avant de pouvoir diffuser un livre sans droits d'auteur, il faut attendre au Québec 50 ans après la mort de l'auteur en vertu de la Loi canadienne sur la propriété intellectuelle, et 70 ans en Europe.

Ceci dit, à elle seule la BNQ compte déjà plus de 1 500 livres numérisés du XIXe siècle dont ceux sur l'histoire du Canada de François-Xavier Garneau, Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé et des recueils de poésie de Nelligan. Mais la BNQ n'offre pas de livres récents à télécharger.

 

À quoi faut-il donc s’attendre ? C’est aussi un aspect qu’abordait notre expert parisien. Les formes de papier électronique s'annoncent déjà variées, mais Bruno Rives les résume actuellement en trois catégories : le lecteur générique (Sony Reader et autres exemples), le papier contenu et le papier électronique vierge.

 

Physiquement, le papier numérique est une feuille de plastique semi flexible ou encore plus souple, assortie d'un dispositif de transmission et de lecture de contenus. Sous forme de papier électronique vierge, il pourra remplacer le papier d'entreprise ou encore constituer le matériau principal d'un nouveau type d'affichage commercial. Et il y a toutes les autres utilisations de l'encre électronique déjà imaginées: surfaces aimantées pour les électroménagers, montres-bracelets, cartes bancaires exploitant la technologie e-ink qui permettrait à l'utilisateur un affichage de son état de compte en temps réel...

 

Actuellement à 100 euros la feuille 20cm X 27cm (50 en 2008 et rapidement 25 euros selon Bruno Rives, qui s’approvisionne en Corée ou à Taiwan, il ne faut pas s’attendre à un déferlement massive et rapide de la technologie du e-paper. Mais tous est là pour une véritable révolution en de ça de la fin de la décennie actuelle.

 

UNE RÉVOLUTION SOUS CONTRÔLE

Se passera-t-il la même chose qui s'est produite avec l'industrie de la musique : les contenus de papier électronique pourront-ils éventuellement circuler bien au-delà des restrictions souhaitées par les groupes de presse et maisons d'édition ?

 

On imagine à peine les bouleversements qui s'annoncent dans le vaste domaine de l'imprimé, jusqu'à maintenant épargné par la révolution numérique! Mais à court et à moyen termes, les livres, magazines et journaux jouiront semble-t-il d'une certaine particularité technologique à laquelle la musique n'a pas eu droit. Ha oui ! Oui, parce qu’il faut comprendre que l'interopérabilité limitée des contenus sur papier numérique constitue en soi une mesure de protection pour les entreprises ou auteurs qui vivent des ventes de contenus imprimés. Contrairement aux baladeurs qui s’abreuve impunément au MP3, le lecteur e-encre destiné à des contenus précis (abonnement à un journal, un magazine, à une encyclopédie, etc.) peut constituer une mesure de protection pour les éditeurs et les rédacteurs qui y sont associés, parce que les premières générations de papier électronique n'induiront pas une interopérabilité aussi aisée que ne le permet la musique ou l'audiovisuel.

Autant plusieurs fonctionnalités peuvent être ajoutées au texte en version papier électronique, autant cela n'en facilitera pas le transfert sur tous les nouveaux supports de lecture disponibles. Exemples : un livre qui intègre des effets sonores ne peut être lu et entendu par un dispositif qui n'a pas le son parmi ses fonctionnalités ; une encyclopédie e-paper intégrant un moteur de recherche ne peut être applicable sur un lecteur qui ne comprend pas ce même moteur de recherche. Voilà une différence importante avec les formats de compression typiques de l'audiovisuel (MP3, AAC, etc.).


Ce rendez-vous du 13 mars à Montréal constituait les 5èmes Rencontres Tebaldo sur le « Papier électronique communicant » Stratégies et enjeux. L’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) faisait partie des partenaires de cet événement. 

 

Pour bloguer avec Bruno Rives : http://papierelectronique.blogspot.com

www.tebaldo.com

www.anel.qc.ca

 

Fait à Québec le 23 mars 2007.

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