En route vers le Sommet mondial sur la société de l'information de Tunis
Diversité linguistique et culturelle dans le cadre de la société de l'information
2005-06-15

Par Isabelle Limoges

Le présent texte est tiré du Bulletin de Consultation Contacts Monde de JUIN 2005, VOLUME : 4  NUMÉRO : 6 
http://contactsmonde.com/CCM/Publications/Bulletins/CANADA/Internet.htm

(Source : Nicole Nepton, présidente, Cybersolidaires)

Lors d’une journée d’étude organisée par le Carrefour mondial de l'internet citoyen et Communautique, les participants se sont penchés sur les enjeux de la 2e phase du Sommet mondial sur la société de l'information (Smsi) et ont tenté de formuler des propositions qui alimenteront une démarche d'appropriation citoyenne de ces enjeux. Ces préoccupations et aspirations face à la « société de l'information » en devenir seront communiquées à la conférence pancanadienne qui se tiendra à Winnipeg en mai sous l’égide de la Commission canadienne pour l'UNESCO http://www.unesco.ca .

L'objectif de cette journée de travail consistait à réunir des spécialistes des grandes questions soulevées dans le cadre du Sommet mondial de la société de l'information (http://www.itu.int/wsis/index-fr.html) qui aura lieu à Tunis en novembre 2005 à faire connaître ces enjeux et auprès des groupes communautaires intéressés à mieux en saisir la portée pour le Québec.
Parmi les principales thématiques abordées, on peut citer entre autres les enjeux de la diversité culturelle ainsi que :

     • la gouvernance de l'Internet ;
     • le financement des infrastructures de la société de l'information et la solidarité numérique ;
     • la propriété intellectuelle, la fracture numérique, l'éducation, la protection de la vie privée, l'accès pour les personnes
       handicapées ;
     • le gouvernement en ligne et la démocratie en ligne.

Dans son intervention sur la diversité culturelle, le directeur de l’unité de formation et de recherche en traduction de l’Université McGill et le représentant de ce même établissement auprès su Smsi, James Archibald, a expliqué que l'un des principes de base de la déclaration de principes (http://www.itu.int/dms_pub/itu-s/md/03/wsis/doc/S03-WSIS-DOC-0004!!PDF-F.pdf) adoptée au sommet de Genève est le respect des identités culturelles et linguistiques dans le monde. Le débat renouvelé autour de la diversité est en effet la question pivot du Sommet.

D’après Archibald, « on ne peut bâtir la société de l'information sans tenir compte de la diversité humaine ». Dans la déclaration politique de la deuxième phase du Smsi, les États ont réaffirmé ce principe. Le contenu du cyberespace devra par voie de conséquence respecter cette diversité. Les États membres de la famille des Nations Unies et la société civile souhaitent donc créer un environnement propice au développement, un environnement pour mieux vivre ensemble.

En effet, un groupe de travail de la société civile dont fait partie Archibald se préoccupe de cette question qui devrait toucher toutes les préoccupations de base du sommet. « Pour préserver notre patrimoine universel, c’est-à-dire nos cultures, nos langues et les savoirs traditionnels, ce groupe de travail veut amener les gouvernements à s'engager sur cette voie, » a-t-il précisé. L'accès à l’information et aux savoirs doit également être garanti en tenant compte de la diversité et en respectant les différences culturelles. Les gouvernements de la Francophonie (http://agence.francophonie.org/) dont ceux du Canada, du Québec et du pays hôte de la deuxième phase – la Tunisie - épousent le principe de la diversité linguistique et culturelle.
Mais ces mêmes gouvernements travaillent à l’ombre du principe de l'exception culturelle, qui peut sembler aller à l'encontre de la diversité. À qui accordera-t-on l'exception dans un contexte mondialisé de diversité culturelle et linguistique ?

La société de l'information a besoin de développer des savoirs et des connaissances qui ont une valeur marchande variable. Les États devront aussi prendre en compte les multiples enjeux humains et sociaux. Et l’un des objectifs de la famille des Nations Unies devrait consister à préserver et promouvoir les langues et cultures au lieu de les laisser mourir. C’est le travail propre à l'UNESCO dont le but principal consiste à faire perdurer les cultures et les savoirs.

C’est cette question dont se préoccupera la Commission canadienne pour l’UNESCO dans les consultations qu’elle continue de mener pour mieux alimenter la réflexion de la délégation canadienne auprès du Smsi et pour mieux nous positionner afin de mettre en application le plan d’action qui sera adopté à Tunis en novembre 2005.


Pour infos : Monique Chartrand, Directrice générale, Communautique, Montréal, 514-948-6644 poste 221, 1-877-948-6644, http://communautique.ca/ Retour au début de la page


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