Prix Rayonnement hors Québec/Gagnant 2005
Louis Massicotte, pdg Medical Intelligence
2005-10-04

Par Daniel Allard

Voici les 6 finalistes de la dernière année, parmi lesquels se trouve le Gagnant 2005. Ce dernier fut choisi suite à un vote des membres de la CCQ, ainsi que des membres du comité du prix. Le nom du gagnant, Louis Massicotte (finaliste de décembre), a été rendu public le 7 avril 2006 dans le cadre de Gala des Grands Québécois de la CCQ. Félicitations à Monsieur Massicotte !

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1e finaliste (septembre) au Prix Rayonnement hors Québec 2005
Entrevue exclusive avec Clément Beaumont, président de Dectro International

par Daniel Allard

« Ce qui me rend le plus fier d’être choisi finaliste au prix Rayonnement hors Québec, c'est la reconnaissance de notre rayonnement au niveau local. » Clément Beaumont était tout sourire en ce mardi de septembre qui le voyait ainsi honoré par la Chambre de commerce de Québec.

Le président de Dectro International, premier des six finalistes de cette édition 2005-2006 du prix que parraine encore Développement économique Canada, est un homme près de son monde. L'entrepreneur a aussi pris l'habitude de tout fabriquer lui-même le plus possible. « Pour ne pas dépendre d'un seul marché », explique-t-il. Son siège social, un bâtiment qui lui appartient dans le Parc technologique du Québec métropolitain, regroupe donc une diversité de ressources impressionnantes : départements de R&D, de marketing et communication, Institut de formation, salle de montre… une somme d’expertise qui en impose. Il y fabrique jusque le rembourrage pour ses chaises d’esthéticiennes ! Depuis presque 30 ans, cette entreprise 100% québécoise conçoit et fabrique des appareils spécialisés destinés au marché mondial de l’esthétique et de l’épilation définitive. Et rien à voir avec les techniques au laser !

« Oui, il serait plus facile de se développer à partir de Montréal. Mais à Québec, il y a aussi des avantages : la proximité de tout, la qualité de vie, la mentalité avec les employés qui est plus facile. Un détail, vous me direz, mais pour la douane, de passer par Jackman plutôt que Lacolle est un autre avantage, c’est plus efficace », témoigne l’homme d’affaires.

« (…) Fabriquer nous-mêmes, c'est aussi pouvoir saisir des occasions d’affaires plus facilement. » Comme ce système d’oxygénation par injection, un équipement d’intérêt nouveau sur le marché depuis deux à trois ans et que sa compagnie a mis au point grâce à une licence acquise d’une compagnie italienne.

Déjà distribué dans plus de vingt-cinq pays, l’année 2005 s’annonce exceptionnelle pour Dectro International qui a signé, en mars, un contrat de distribution exclusive de deux ans avec un partenaire chinois s’engageant à représenter les produits et l’expertise de l’entreprise à Dalian, en Chine. En mai, deux autres ententes de distribution étaient conclues, l’une pour le Japon et l’autre pour Singapour. Toujours au printemps, l’entreprise a lancé un nouvel appareil d’électrolyse informatisé aux États-Unis et s’apprête à faire de même dans plusieurs pays européens, dont l’Italie, la Grèce et l’Irlande. Dectro s’est aussi mérité en août le « Prix de l’innovation canadienne » lors du congrès Esthétique et bien-être.

La dernière bonne nouvelle en matière de rayonnement international est la récente signature d’une nouvelle entente de distribution exclusive avec un partenaire de l’Arabie Saoudite, qui prépare pour décembre 2005, sous un accord de licence, l'ouverture de Dectro Saudi. « Ils offriront à la fois une école de formation, un spa et un centre de distribution dans la ville de Jeddha », confirme M. Beaumont.

« Nous ne fonctionnons pas encore avec un système de franchise ; notre expansion se fait sous octroi de licence », précise à ce propos le PDG. Que trouve-t-il le plus dur actuellement à l'international ? « C'est de ne pas être capable de fournir ! Je voyage beaucoup et je manque toujours de temps. »

À chaque année, il se fait par exemple un devoir de participer au plus important congrès du monde de l’esthétique, de la coiffure et de l’électrolyse : le CosmoProf, en Italie. « Oui, l'Italie est un pays leader en esthétique dans le monde», confirme-t-il.

Que pense-t-il de la concurrence ? La concurrence est bien là : « Je surveille surtout une entreprise de Montréal, une autre aux États-Unis et en Europe chaque pays a généralement une entreprise active dans ce secteur. » Mais comme il offre une technologie avant-gardiste et de qualité, une position de leader lui revient souvent de fait : « Notre dernier produit, l’Apilus, devient toujours la Mercedes dans chaque pays. »

« (…) Dans cinq ans, nous serons encore les #1 au monde, avec plusieurs centres en Chine, la relève sera bien en place avec ma fille déjà auprès de moi, nous aurons aussi développer davantage le Moyen-Orient. Actuellement, notre chiffre d’affaires est de 20% en Europe, de 20% aux États-Unis et de 5% ailleurs, donc de 45% à l’international. Ce chiffre sera probablement autour de 60% dans cinq ans », prévoit Clément Beaumont.

Le Prix Rayonnement hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale-Nationale de se faire valoir à l’échelle nationale et internationale. Les six finalistes, provenant du milieu des affaires ou des secteurs culturel, social et institutionnel, sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d’un finaliste par mois. Le lauréat est élu par l’ensemble des membres et le Prix est remis lors du Gala des Grands Québécois qui se tiendra le vendredi 7 avril 2006.

Fait à Québec le 16 septembre 2005.


2e finaliste (octobre) au Prix Rayonnement hors Québec 2005
Entrevue exclusive avec Marc Soucy, Président de InnovMetric Logiciels


 

 

par Daniel Allard

La Chambre de commerce de Québec était heureuse d’annoncer, le 11 octobre 2005, la nomination de Marc Soucy, président de InnovMetric Logiciels, à titre de deuxième finaliste au Prix Rayonnement hors Québec (octobre 2005) parrainé par Développement économique Canada.

En 2005, InnovMetric Logiciels a connu une forte croissance, ses ventes ont cru de 52% à l’échelle planétaire. Parmi les ventes les plus spectaculaires de l’année, citons ce contrat réalisée à la NASA, alors que le logiciel PolyWorks a servi lors de la mission « Return to Flight » de la navette spatiale Discovery de juillet 2005. En même temps, l’entreprise a poursuivi son expansion en mettant sur pied deux nouvelles entreprises, soit PolyWorks USA dans la région métropolitaine de Détroit, au Michigan, de même que PolyWorks Software Shangaï Co., à Shangaï, en Chine. Elle a aussi tenu, en juin, un événement international à Québec, le « PolyWorks User Meeting » qui réunissait des utilisateurs de ce logiciel provenant d’une quinzaine de pays différents. Enfin, l’entreprise peut compter sur un vaste réseau d’une cinquantaine de distributeurs répartis dans plus de 23 pays pour assurer la vente de ses produits.

Son produit vedette, le PolyWorks/Inspector™, est une solution logicielle de pointe qui utilise les nuages de points de haute densité, obtenus par les capteurs 3D et les systèmes de palpeurs sur bras articulé, afin de contrôler la qualité de pièces et d’outils à toutes les étapes du procédé manufacturier. Aujourd’hui, les grands constructeurs dans les domaines de l’automobile et de l’aéronautique, ainsi que leurs fournisseurs de premier niveau ont choisi PolyWorks/Inspector à titre de solution logicielle standard pour l’inspection de prototypes, de pièces manufacturières et de pièces assemblées.


HISTOIRE D’UN SUCCÈS
« Comment j’explique notre succès? C’est d’avoir foncé! », répondra rapidement Marc Soucy, qui n’est pas peu fier d’avoir accompli un tel succès avec sa conjointe.

« Notre force, c’est le domaine de l’automobile, qui compte pour 70% de notre chiffre d’affaires… Toyota, notre meilleure client, achète environ 400 licences de notre logiciel…

Pourquoi? « C’est l’industrie automobile qui est la plus éduquée par rapport à ce que nous faisons et qui a de l’argent. Mais nous ciblons aussi le secteur de l’aéronautique. »

Qu’a-t-il à dire sur la compétition? « Notre compétition provient de la Corée du Sud et des USA, mais je n’ai pas d’intérêt à les acquérir. Notre modèle d’affaire demeure donc par la croissance organique. (…) Dans les prochaines années, on va développer des modules de logiciels connexes et multiplier nos produits. » Il réserve donc des surprises avec des choses porteuses dans le domaine manufacturier.

(…) « Ce qui est merveilleux, c’est que nous n’avons pas vraiment de chose à inventer. On a juste à écouter nos clients actuels, ils nous donnent les idées », explique l’homme d’affaires de Québec.

Quelle vision a-t-il de son entreprise en 2010? « En 2010, nous serons dans le même domaine, mais notre logiciel actuel représentera 40% du chiffre d’affaires et l’autre 60% proviendra de d’autres produits spécialisés », prévoit Marc Soucy.

Actuellement, les exportations représentent 93% des ventes de l’entreprise, dont 41% aux États-Unis, 28% en Asie et 25% en Europe.

UN HISTOIRE DE 10 ANS

En 1992, Marc Soucy a publié la première méthode connue permettant de fusionner des données 3D de formes complexes en modèles polygonaux. Depuis ce temps, son travail de recherche a inspiré des chercheurs du monde entier. En 1994, InnovMetric a lancé son premier produit IMCompress. Considéré par plusieurs comme le meilleur algorithme de compression de triangulation de surface détaillée, IMCompress a évolué en IMEdit/IMCompress, une boîte à outils complète d'édition et compression polygonale offrant un vaste éventail de méthodes de compression pour différents types de modèles.

C’est en 1996 qu’InnovMetric lance la première version de son logiciel PolyWorks, conçu pour le traitement de nuages de points. PolyWorks a servi pour différentes applications telles que la création de musées virtuels (en collaboration avec le Musée Canadien des Civilisations et le Conseil National de Recherches du Canada), la modélisation de corps humains, la création de reproductions numériques de sites archéologiques, la génération de modèles polygonaux du travail d'un artiste, ainsi que plusieurs autres projets de R&D.

En 1998, InnovMetric a entrepris un virage stratégique et a concentré ses efforts de développement aux applications de l’industrie manufacturière. InnovMetric a lancé en l’an 2000 sa première version du logiciel PolyWorks/Inspector. L’objectif initial de PolyWorks était de transformer les capteurs 3D en un véritable équipement de métrologie pouvant reproduire les mesures traditionnelles requises par les ingénieurs en contrôle de qualité ainsi qu’une toute nouvelle catégorie de mesures, telles que les cartes de couleurs illustrant les écarts entre les objets numérisés et les modèles CAO.

En 2002, InnovMetric a été la première à offrir des fonctions automatiques d’analyse de la Tolérance Géométrique et Dimensionnelle (TG&D) sur des nuages de points à haute densité ainsi que la possibilité d’automatiser des procédés d’inspection à l’aide de fonctions de programmation de macros. En 2003, InnovMetric a lancé des tampons virtuels permettant la mesure de jeux et d’affleurement sur des assemblages virtuels et réels d’automobiles. Plus récemment, InnovMetric a complété l’intégration de divers capteurs laser et palpeurs sur bras articulé dans sa solution d’inspection. Après cinq ans de développement intensif orienté vers le client, InnovMetric est aujourd’hui le leader incontesté de l’inspection à base de nuages de points pour les applications manufacturières dans le monde entier.

http://www.innovmetric.com/

Fait à Québec le 4 novembre 2005.


Monsieur Andy Sheldon
président et chef des opérations de
Médicago
Finaliste novembre 2005

Diplômé de l’Université Laval en bio-agronomie et de l’University of East Anglia de Norwich, en Grande-Bretagne, en sciences biologiques, monsieur Sheldon possède une grande expérience dans le milieu pharmaceutique. Il assume la présidence et dirige les opérations de Médicago.

Parmi les événements importants en 2005, on peut citer l’inauguration dans le Parc technologique du Québec métropolitain d’une unité de production pharmaceutique unique au monde de 14 000 pieds carrés. Ces installations de classe mondiale combinent un complexe de serres hautement perfectionnées de 10 000 pieds carrés (Biosafety Level-2) avec des unités de traitement de la biomasse et de purification de grade pharmaceutique. Ces installations respectent les normes de bonnes pratiques de fabrication nécessaires aux programmes de développement de produits en fournissant les volumes nécessaires pour les essais cliniques de Médicago et de ses partenaires. Monsieur Sheldon a également signé trois ententes de collaboration internationales majeures avec les entreprises pharmaceutiques Acambis (Angleterre et États-Unis), InterveXion (États-Unis) et Bayer (Allemagne).

Monsieur Louis Massicote
président-fondateur de Medical Intelligence
Finaliste décembre 2005

Créateur de la télé sécurité humaine, Louis Massicotte est le président-fondateur de la société Medical Intelligence. En juin dernier à Paris avait lieu le dévoilement d'une invention purement québécoise dédiée à l'Alzheimer : un bracelet de repérage anti-disparition conçu par les équipes de Medical Intelligence à Québec, en collaboration avec le réseau Orange et Axa-Assistance. Dès le lendemain, des médias de partout dans le monde ont fait état de la création de ce produit en applaudissant une solution qui mettra fin aux errances et disparitions de malades d'Alzheimer qui représentent près de 900 000 personnes en France. Le réputé Journal de 20h de la chaîne télévisée FRANCE 2 y a même consacré son ouverture, sans compter les magazines Sciences et Vie, Psychologie et Paris Match qui ont traité la nouvelle. En tout, l'invention du bracelet de Medical Intelligence a rayonné dans une trentaine de pays en quelques mois.


 

 

Monsieur Alain Robitaille
Président de Granicor
Finaliste janvier 2006

Fondée en 1922 et grâce à la volonté de trois générations, Granicor s’est bâti une réputation internationale dans l’extraction et la transformation du granite et de la pierre naturelle. Monsieur Robitaille s’est particulièrement distingué en 2005 puisqu’il s’est vu décerner par le Marble Institute of America le prix Pinnacle Award of Excellence pour le projet Falling Springs House en Caroline du Nord lors du  Stone Expo tenu à Las Vegas en octobre dernier. Également, tout au cours de l’année 2005, Granicor a complété ou entrepris la fourniture du granite extrait de ses carrières sur d’importants projets tels les sièges sociaux de Toyota à Nagoya au Japon, de Shinsegae à Seoul en Corée, Re-Max à Denver ainsi que l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie et la clinique médicale de Cleveland aux États-Unis.


 

Monsieur Marc Fournier,
Directeur, développement et marketing, Éditions Gladius International inc.
Finaliste février 2006

Après une première participation de M. Fournier au «Salon Univers d’enfants» de Paris en janvier 2005, d’importantes ententes ont été signées permettant la vente des produits Gladius chez Toys R Us France en plus d’être distribués par Partner Jouets et Michel Ferry en France et par Hodin en Belgique. Également, une entente a été négociée avec Nickelodeon afin de mettre en marché des jeux mettant en vedette Dora l’Exploratrice dont la licence a connu la plus forte croissance en Amérique du Nord en 2005. Gladius est la seule compagnie canadienne qui a obtenu une licence pour produire des jeux de société avec la licence du film d’animation Madagascar. Ces jeux ont été présentés lors de la conférence de presse internationale donnée par Dream Works à Los Angeles, en février 2005. L’entreprise a connu une augmentation globale du chiffre d’affaires de 34% avec l’équivalent de 11% sur le marché européen et une augmentation de 39,6% quant à la vente des jeux qui sont maintenant en français, anglais et même certains en hollandais. À la fin de 2005, M. Fournier a également signé une importante entente avec les studios Warner Bros. pour la production de jeux mettant en vedette les Looney Tunes en 2006.

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Le Prix Rayonnement hors Québec salue des Québécois et des Québécoises qui, par leur réussite professionnelle, leurs réalisations et leur engagement personnel, permettent à la région de la Capitale-Nationale de se faire valoir à l’échelle nationale et internationale. Les six finalistes, provenant du milieu des affaires ou des secteurs culturel, social et institutionnel, sont présentés dans le cadre des déjeuners-causeries mensuels de la Chambre à raison d’un finaliste par mois. Le lauréat est élu par l’ensemble des membres et le Prix est remis lors du Gala des Grands Québécois qui se tiendra le vendredi 7 avril 2006.

La Chambre remercie sincèrement Développement économique Canada, partenaire majeur du Prix Rayonnement hors Québec, et les partenaires du Gala des Grands Québécois : Bell, Desjardins et Hydro-Québec, de même que les collaborateurs médias : 107,5 CITF Rock Détente, Le Soleil, TVA et le Cyberjournal Commercemonde.com.


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