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COVID-19 vs. solidarité: En France, Alexandre Mars récidive et appuie la plate-forme « Tous pour tous »

Alexandre Mars est bien connu en France, comme dans la Silicone Valley, et surtout dans l’univers de la philanthropie mondiale, ayant fondé il y a plus de cinq Epic, une ONG se donnant mission de changer le monde en offrant de nouveaux moyens à tous de faire plus de dons, avec l’assurance de leur bonne utilisation, alors que lui avait bien fait sa fortune et décidait de redonner au suivant. Donner mieux pour donner plus; donner plus se sachant donner mieux! Avec la crise sanitaire mondiale qui frappe la planète entière et oblige à réagir pour survivre et continuer de vivre malgré la pandémie de la COVID-19, le lancement, en ce 5 mai 2020, de tous-pour-tous.com « Tous mobilisés, Tous engagés, Tous rassemblés » est un signe de résilience qui fera probablement tache d’huile dans la Francophonie, voire ailleurs dans le monde.

En ce 5 mai qui voit également être célébré le #GivingTuesdayNow, une nouvelle journée mondiale du don et de l’unité, ce lancement de « Tous pour tous », veut être la « première plateforme regroupant les
initiatives solidaires menées par les entreprises et acteurs du monde économique face à la crise sanitaire partout en France et au-delà – quels que soient leur taille, leur secteur ou leur performance.
« 

Ce recensement a pour objectif de partager, à grande échelle, ces initiatives afin qu’un maximum d’acteurs dans la société civile comme économique puissent s’en inspirer, les multiplier et – espère-t-on – s’engager ensemble dans leur mise en œuvre.

L’heure est au partage et à la mutualisation des efforts

« Parce que le positif appelle le positif, « Tous pour tous » se veut être un espace de partage et d’inspiration pour toutes les entreprises partout en France qui se sont déjà engagées et pour celles qui souhaitent le faire et ne savent pas encore comment », explique le communiqué de presse.

« Tous pour tous » lance ainsi un appel aux entreprises, petite, moyenne jusqu’au grand groupe international, à partager et à faire connaître leurs initiatives sur la plateforme en vue de permettre à toutes celles qui ne sont pas encore engagées de s’en inspirer.

Et parce que les citoyens, consommateurs et employés ont aussi le pouvoir d’amplifier tout élan positif, « Tous pour tous » les appelle également à se mobiliser en leur offrant des outils leur permettant d’encourager encore plus d’entreprises à suivre l’exemple et à multiplier des initiatives solidaires.

De plus, les entreprises qui ne sont pas en capacité de mener une initiative solidaire, mais souhaitent adhérez aux valeurs que prône « Tous pour tous », peuvent signer un « appel » en un clic et le partager avec leur entourage.

Les individus sont aussi invités à signer et partager cet appel.

Comme la solidarité prend multiple formes en société, la plateforme recense « tous types d’initiatives nées pour répondre aux enjeux posés par la crise et qui s’inscrivent dans une logique durable ».

Ces initiatives solidaires peuvent donc prendre la forme d’un don en nature, don financier, don d’expertise, voire de dons multiples ou de toute autre forme.

« Face aux défis colossaux révélés et accentués par la crise, l’heure est venue d’imaginer un autre futur… de remplacer le ‘chacun pour soi’ par le ‘tous pour tous’. L’élan de solidarité que nous observons actuellement est inspirant, tant en termes de ressources mobilisées que de diversité d’actions. Pour les entreprises il y aura toujours une façon de faire preuve de solidarité qui s’adapte à leur modèle économique, quels que soient son secteur, sa taille ou sa performance. Quant à nous, consommateurs, employés et citoyens, nous avons aussi un rôle essentiel à jouer pour inciter les entreprises à faire ce choix solidaire. », a pour sa part déclaré Alexandre Mars, à titre de porte-parole de « Tous pour tous ».

Les services proposés par « Tous pour tous » sont 100% gratuits et n’engendrent aucun frais pour les utilisateurs.

Donner mieux, donner plus : deux idées pour changer le monde

Il y a cinq ans Alexandre Mars fondait Epic, une ONG se donnant mission de changer le monde en offrant de nouveaux moyens à tous de faire plus de dons, avec l’assurance de leur bonne utilisation. Donner mieux pour donner plus; donner plus se sachant donner mieux! Une ONG en amont des ONG de terrain. De 2014 à 2019, il a accumulé des bouts de routes qu’il vient de partager dans un petit livre de 200 pages, très facile à lire avec ses 43 mini-chapitres. Facile à dévorer… Générateur d’enthousiasme, de bonnes idées et d’émulation.

Dans son « DONNER – La révolution du partage », il nous raconte qu’après quelque trois années à poser des questions, à fignoler son étude de marché, il aura compris que 9 personnes sur 10 qui font des dons en argent à des causes diverses lui avaient avouées qu‘elles trouvaient qu’elles ne donnaient pas assez, et qu’elles en donneraient davantage si elles connaissaient plus les organismes et mieux l’usage des dons engagés. Conclusion : il lui fallait faciliter les manières de donner, tout en améliorant la communication entre celui qui fait un don et celui qui en profite. Double défi, mais qui à l’heure d’Internet est de plus en plus facile à relever.

Cet entrepreneur avait quoi faire. Né en 1974, Alexandre Mars a traversé l’arrivée de la révolution numérique en accumulant les succès à travers de plus d’une start-up : d’abord A2X, l’une des premières agences Web de France; puis Phonevalley, une agence de marketing mobile vendu à Publicis en 2007; finalement ScrOOn, sa plateforme spécialisée dans les médias sociaux vendu à Blackberry en 2013. À 39 ans, il avait réussi son pari de devenir assez riche pour pouvoir redonner à l’aise… C’est en fondant Epic officiellement l’année suivante, que depuis 2014, il réalise pleinement son rêve de changer le monde d’une manière durable en cherchant notamment à changer les mentalités.

Et son objectif n’est pas banal :

« Mon ambition est de changer le système. D’avoir un impact réel sur la vie des autres, ceux qui n’ont pas eu la même chance que vous, que moi. Cette ambition m’a interdit de construire dix écoles en Afrique; j’aurais changé la vie de dix villages, mais cela ne me suffisait pas », écrit-il dans son chapitre sur l’utopie.

« C’est cette même ambition qui m’a poussé à imaginer les moyens d’aider, à mieux donner et à plus donner; à inventer Epic et à poser comme indéniable le fait que, grâce à ce mouvement, d’ici quelques années, 50% des entreprises des pays développés proposeront l’« arrondi en caisse » à leurs clients, et l’« arrondi sur salaire » à leurs salariés. Et que 50% de ces derniers verseront une partie, même minuscule (…) de leur salaire pour assurer une meilleure justice sociale. Et que les entreprises en feront autant, qu’un nombre croissant d’entrepreneurs feront don d’un pourcentage, même très faible, de leurs bénéfices ou de leurs actions », poursuit Mars.

Nous y sommes : l’« arrondi sur salaire » et l’« arrondi en caisse ». Voilà les deux idées phares de son mouvement. Favoriser dans la société le mini-don, mais répétitif et de masse. Et pourquoi ça fonctionne le don sur salaire? Essentiellement parce que c’est à la fois : INDOLORE, SYSTÉMATIQUE et OPTIONNEL.

En effet, de décider de voir notre talon de paie hebdomadaire nous laisser 500$ tout rond, plutôt que le 500,09$ ou 500,77$ du calcul initial, est bien sans douleur, mais tout de même efficace car le geste devient répétitif (systématique), et autant plus légitime qu’il reste toujours non-obligatoire (optionnel) pour le salarié. Reste qu’à la fin de l’année, il aura cumulé – et donc offert – un don indolore pouvant atteindre jusqu’à presque 52$. Une entreprise qui compte 100 employés s’engageant de la sorte dans une telle initiative pèserait donc jusqu’à 5 200$ à la fin d’un cycle annuel. Au dit beau montant, s’ajoute aussi le fait de devoir collectivement décider de son bon usage. Voilà que se crée de la fierté qui rayonnent pour tous.

Quant à l’idée de l’« arrondi en caisse », qui ici voit un client à la caisse se faire offrir d’ajouter quelques sous pour arrondir au dollar supérieur sa facture, elle offre le même cadre triplement vertueux du sans douleur, du systématique et du sans contrainte. Mais avec l’imposant effet multiplicateur de la masse de toute la clientèle d’une entreprise. Combien de centaines de personnes passent aux caisses d’un seul supermarché chaque jour ? Combien de centaines de personnes passent à la caisse d’une station d’essence chaque jour ?

On comprend donc vite que la généralisation de l’application de ces deux idées à l’échelle d’une ville, ou d’une région, voire d’un pays entier, devient un formidable levier générateur de sommes colossales à dédier au mieux-être des gens les plus démunis de la société.

Indéniable qu’Alexandre Mars pousse ici des moyens de changer significativement le monde.

Et à ceux qui préfèrent ne pas donner, plutôt que de mal donner, il donne des solutions. Car la seconde mission d’Epic est de découvrir des entreprises sociales d’exceptions pour les offrir aux donateurs. Par un rigoureux processus, elle en sélectionne ainsi 10 annuellement, qu’elle garde à son porte-feuille pour au moins trois ans (3 600 dossiers analysés en 2017).

Et il faut encore savoir qu’Epic accompagne ainsi les donateurs exclusivement en pro bono, de façon que 100% du don ainsi reçu est reversé aux organisations sociales du portefeuille Epic.

L’INDE À L’AVANT-GARDE DE LA RSE

Dans son livre, Alexandre Mars nous apprend aussi que c’est l’Inde qui est le premier pays ayant inscrit la responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans la loi. En Inde, depuis 2014, toutes les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 160 millions $, ou dont le bénéfice net est supérieur à 830 000 $, sont tenues de reverser 2% de ce bénéfice à des œuvres de leur choix, ONG ou associations caritatives.

Comme l’exemple d’Alexandre Mars, souhaitons que l’exemple de l’Inde fasse aussi école!

www.epic.foundation

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