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La Chambre Économique Canada-Europe honore SiliCycle

Un concours pan-canadien avait été organisé et l’entreprise de Québec défendait son dossier « devant une centaine d’autres candidatures », nous explique Hugo St-Laurent, le président de SiliCycle. Jeudi le 25 mai 2017, lors du Gala d’Excellence Économique Canada-Europe, tenu à Québec, il a fièrement reçu son prix pour la catégorie PME. Le fait que SiliCycle vende ses produits et services dans 21 des 28 pays de l’Union Européenne fut un élément décisif.

L’EUROPE AU COEUR DE LA STRATÉGIE DE SILICYCLE

SiliCycle, fondée à Québec dans les années 1990, opère en Europe depuis le début des années 2000 et intensifie depuis cinq ans ses efforts localement, notamment à travers un entrepôt logistique en Allemagne et de la présence de ressources en France avec des bureaux à Paris. L’entreprise y développe ses ventes directement avec les clients et également à travers un réseau de distributeurs couvrant la presque totalité du territoire européen. À ce jour, l’Europe contribue ainsi à hauteur de 25% aux résultats de l’entreprise, avec une croissance annuelle moyenne de l’ordre de 30%.

« C’est la conséquence positive d’un portefeuille de produits performants et innovants », analyse Hugo St-Laurent.

Du reste, la marque SiliCycle gagne en notoriété et la réputation de la société québécoise se solidifie. Une constat que vient de renouveler la Chambre Économique Canada-Europe qui à pour mission de faire la promotion des relations économiques entre les entreprises du Canada et de l’Union Européenne.

Organisme à but non lucratif de droit canadien fondé à Québec en 2016 par des gens d’affaires européens et canadiens, cette nouvelle chambre de commerce veut être « la communauté d’affaires de référence pour toute entité s’intéressant aux échanges commerciaux entre le Canada et l’Union Européenne ».

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Sur la photo : Hugo St-Laurent (président de SiliCyle), Raif Kadri (vice-président Ventes), Samir Ayoub (président de la Chambre Économique Canada – Europe) et Sylvain Thériault (vice-président directeur général de Gestion Privée Desjardins et président d’honneur du Gala d’excellence économique Canada-Europe 2017).

Pour en savoir plus sur la Chambre Économique Canada-Europe :
canadaeurope.ca/fr/home/
www.facebook.com/ChambreCanadaEurope/

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Parc québécois de robots : un bond spectaculaire

L’automatisation des entreprises est définitivement passée à l’heure des robots au Québec. Comparativement à 2011, les entreprises manufacturières y ayant introduit une forme d’automatisation dans leurs procédés de fabrication sont passées de 32% à 73%. Conséquemment, le parc québécois de robots compterait, en 2017, pas moins de 7 300 robots!

L’étude Le secteur manufacturier avancé – Enquête sur l’automatisation du secteur manufacturier au Québec, réalisée par l’Alliance canadienne pour les technologies avancées (CATA), a été rendue publique en avril 2017.

Ce rapport de 140 pages comprend :
  • Taille et nature des entreprises manufacturières;
  • Exportations hors Québec;
  • Impact du protectionnisme américain sur les stratégies;
  • Nombre de robots et autres équipements automatisés;
  • Raisons pour automatiser l’entreprise;
  • Impact de l’automatisation sur l’exploitation;
  • 17 études de cas.

Il importe de remarquer que cette robotisation « accélérée » de l’industrie québécoise survient pendant que l’ensemble du secteur manufacturier dans le monde se prépare à franchir une nouvelle étape de son développement avec l’arrivée des robots qui sont dits « collaboratifs » avec notamment l’intelligence artificielle.

Pour des raisons de sécurité, les robots actuels fonctionnent habituellement en espaces interdits aux humains, mais les robots collaboratifs ne seront pas soumis aux mêmes restrictions. Comme ils déploient moins d’énergie et qu’ils sont moins rapides, on peut plus facilement les côtoyer.

La robotique collaborative est née au Danemark, avec des robots qui servent à augmenter l’efficacité des travailleurs et à régler des problèmes d’ergonomie.

1,8 MILLION DE ROBOTS DANS LE MONDE

Fin 2016, on comptait 1,8 million de robots dans le monde, alors que 5 pays possèdent 70% du parc mondial : Chine, Japon, États-Unis, Corée du Sud et Allemagne. Le Québec est bien loin derrière.

Le Québec traîne même de la patte dans plusieurs domaines de la recherche et du développement (R&D). Et la récente Stratégie québécoise pour la recherche et l’innovation (SQRI), que la ministre Dominique Anglade a annoncé à la mi-mai de 2017, veut notamment ramener le Québec dans le « top 10 » de l’OCDE pour plusieurs indicateurs.

Plus d’information sur l’enquête sur l’automatisation du secteur manufacturier au Québec

Lire aussi : www.lefil.ulaval.ca/quebec-robotique

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Ratification de l’AECG : la Région wallonne résiste toujours

Rien n’est encore acquis! De passage à Montréal début juin, le ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette, a expliqué pourquoi il ne s’est toujours pas engagé à ratifier l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Europe.

Même si la Wallonie avait finalement signé l’AECG en octobre 2016, et ce après des semaines de tergiversations, il faut se souvenir que sa ratification était conditionnelle à des modifications importantes des provisions touchant notamment l’arbitrage des différends.

Le mécanisme d’arbitrage privé originalement prévu échappait aux juridictions des pays membres. Il a finalement été remplacé par un système de Cour d’investissement qui offre davantage de garanties juridictionnelles. Mais ces garanties « ne satisfont toujours pas » son gouvernement. Et il a demandé à la Cour de justice de l’Union européenne de se prononcer sur la compatibilité de l’Accord avec l’ordre juridique européen.

Précisons que la principale résistance de la Région wallone réside dans le fait que ce sont les entreprises qui peuvent faire appel aux mécanismes d’arbitrage. Alors que Paul Magnette estime qu’il est essentiel que les États, les particuliers, les organisations citoyennes diverses puissent eux aussi se prévaloir de ce mécanisme pour obtenir gain de cause. Y voyant « quelque chose qui est fondamentalement contraire au principe de l’égalité des citoyens devant la loi ».

La date d’entrée en vigueur, complète et définitive, du traité est donc loin d’être encore assurée.

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Un commerce «libre et juste», Wilbur Ross, secrétaire américain au Commerce

Une semaine avant le Sommet du G7 de 2017, en Italie, les États-Unis ont donc officiellement lancé la procédure pour renégocier l’ALÉNA. Ce, en annonçant leurs couleurs sans ambages.

Le coup de départ de la procédure a été donné dans une lettre datée du 18 mai, du représentant américain au Commerce, l’ambassadeur Robert Lighthizer. Ce geste donne ainsi le coup d’envoi à une période de consultation de 90 jours, qui précédera le début de discussions formelles.

Dans une déclaration, le secrétaire américain au Commerce, Wilbur Ross, a pour sa part indiqué que la démarche visait aussi à informer le Congrès et les partenaires commerciaux de l’accord qu’un commerce « libre et juste » était la nouvelle norme aux États-Unis.

Faisant valoir que l’industrie manufacturière américaine a été « décimée » par l’ALÉNA, il ne manque certes pas d’envoyer également un message fort aux autres partenaires de l’outre-Atlantique, que le président Donald Trump rencontrait pour sa première participation à un Sommet du G7 ces jours-ci.

LA «VOIE RAPIDE»

Et les choses ne traîneront effectivement pas. La Maison-Blanche ayant opté pour ce qui est qualifiée de « voie rapide » au Congrès. Donc en vertu de cette procédure législative, les élus des deux chambres seront constamment consultés pendant les négociations, mais ils devront se prononcer ultimement sur un éventuel accord dans son intégralité et ils ne pourront plus l’amender. Ce que permet dans une procédure normale la Constitution.

Rien ne filtre encore sur l’ampleur des négociations et les sujets à traiter, notamment l’enjeu de l’exportation de l’eau du Canada vers les États-Unis.

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Québec-Bavière Entrevue avec le délégué général du Québec à Munich : Claude Trudelle

(CM) Depuis quand êtes-vous en poste en Allemagne ? Parlez-nous un peu de vous…

Je suis en poste comme délégué général du Québec à Munich depuis décembre 2014, soit depuis environ deux ans et demi. Dans le passé, j’ai aussi travaillé à Berlin, de 2006 à 2008, et en 2013 comme directeur du Bureau du Québec à Berlin ainsi qu’à Munich, de 2001 à 2006, en tant que conseiller aux affaires politiques et publiques. Côté académique, j’ai fait une maîtrise en Relations internationales de l’Université Laval (dans le cadre de laquelle j’avais effectué un stage très intéressant au Conseil de l’Europe, à Strasbourg). Fonctionnaire de carrière, j’ai travaillé pendant dix ans comme conseiller à la Direction des relations interparlementaires de l’Assemblée nationale du Québec, une année au secrétariat de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, à Paris, et six ans dans diverses fonctions au sein du ministère des Relations internationales et de la Francophonie, à Québec.

Le Québec dispose actuellement à Munich et à Berlin d’une équipe d’une dizaine de personnes. Alors que le service économique, qui soutient nos entreprises et nos chercheurs, est basé à Munich, notre service culturel, qui accompagne nos artistes et nos troupes de danse ou de cirque, par exemple, est installé à Berlin. De ces deux villes, nous sommes actifs sur l’ensemble de notre territoire : l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse qui totalisent environ 100 millions d’habitants et qui connaissent une conjoncture économique très favorable.

(CM) Québec-Bavière : est-ce une relation surtout politique, surtout économique, culturel, ou scientifique ?

Les relations du Québec et de la Bavière remontent à quelques décennies déjà. Les bases formelles de notre coopération ont été posées en 1989, quand nos chefs de gouvernement de l’époque, messieurs Bourassa et Streibl, se sont mis d’accord pour rapprocher les ministères, les chercheurs, les entrepreneurs, les étudiants et les créateurs du Québec et de la Bavière. Plusieurs centaines de projets bilatéraux ont été soutenus, accompagnés et réalisés au cours des 26 années suivantes. Nos relations sont donc tout à la fois politiques, économiques, scientifiques et culturelles. 

Bien sûr, nous appuyons toutes les initiatives qui peuvent contribuer à la prospérité du Québec et répondons aux demandes qui nous sont régulièrement adressées par des entreprises québécoises. Nous sommes particulièrement actifs dans le secteur aéronautique et dans celui de la recherche médicale. Mais nous accompagnons aussi nos entreprises lors de divers événements ayant lieu en Allemagne dans les secteurs de la mode, de l’agroalimentaire ou des technologies de l’information. Les stratégies relatives à la numérisation de l’économie et à Industrie 4.0 mobilisent de plus en plus nos ressources.

Il faut par ailleurs savoir que les relations Québec-Bavière couvrent aussi bien la sphère gouvernementale que parlementaire, les parlements québécois et bavarois disposant également de structures qui leur permettent d’échanger de l’information sur divers sujets d’actualité et d’accueillir leurs délégations. Le secteur culturel n’est pas en reste. Ainsi, en mai, plusieurs troupes de danse moderne de Montréal sont accueillies à Munich à l’occasion du grand festival Dance 2017.

Je tiens à souligner aussi que nous sommes de plus en plus actifs en Suisse en général et particulièrement en Suisse romande. Ainsi, de janvier à avril 2017, nous avons vu deux belles activités de promotion du Québec dans ce pays. En premier lieu, la Cinémathèque suisse a organisé une rétrospective du cinéma québécois à Lausanne, où 25 films québécois récents ont été projetés sur une période d’un mois, et, fin avril, le Salon du livre et de la presse de Genève a accueilli 60 auteurs et 70 éditeurs québécois. J’ai eu l’honneur d’inaugurer ces deux activités.

(CM) Pourquoi y a-t-il eu une ouverture d’un Bureau du Québec à Munich initialement et pourquoi est-il devenu une délégation générale ?

C’est en 1997 que le Québec a ouvert un Bureau à Munich, soit un an après la fermeture de la Délégation générale du Québec à Düsseldorf, ville où il était présent depuis 1970. Le Bureau du Québec à Munich est devenu Délégation générale en 2006. Notre Délégation générale vient en fait d’aménager, depuis octobre dernier, dans un nouvel immeuble qui appartient au gouvernement du Québec et dans lequel on trouve les bureaux au rez-de-chaussée et la résidence officielle à l’étage. Quant à l’Antenne du Québec à Berlin, elle existe depuis 1999 et est logée sur la Pariser Platz, à côté de la Porte de Brandebourg, de l’ambassade de France et de l’ambassade des États-Unis, un emplacement bien sûr exceptionnel dans la capitale allemande qui est aussi l’une des plus grandes métropoles culturelles de l’Europe et du monde.

(CM) Êtes-vous initiateur de projets ici-même… Exemples ?

Le premier rôle d’une délégation générale est d’ouvrir des portes à nos entreprises et à nos créateurs, ainsi qu’à nos décideurs politiques.  On s’efforce de les guider, de les accompagner dans leurs prises de contacts et leurs opérations sur un territoire et dans un environnement culturel qu’ils connaissent généralement peu et qui requièrent parfois certains ajustements interculturels pour assurer le succès de nos partenariats et de nos initiatives. Mais une représentation du Québec à l’étranger n’a pas vocation à soutenir financièrement nos entreprises ou nos artistes, ce rôle est joué par nos ministères et organismes publics au Québec. Et nous travaillons bien entendu étroitement avec eux, qu’il s’agisse du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation (MESI), du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ)  ou de la Société de développement des entreprises culturelles du Québec (SODEC).

L’ensemble de nos interventions sont bien sûr placées sous le chapeau de la nouvelle Politique internationale du Québec, rendue publique en avril dernier par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, madame Christine St-Pierre, dont le mandat général est de coordonner l’action internationale du Québec. Il faut d’ailleurs souligner que le MRIF fête cette année son 50e anniversaire.

(CM) Offrez-vous à la Délégation générale des programmes spécifiques pour accompagner les initiateurs de projet ?

Comme je l’ai mentionné précédemment, une représentation du Québec à l’étranger n’a pas vocation à soutenir financièrement nos entreprises ou nos artistes, ce rôle est joué par nos ministères et organismes publics au Québec.

(CM) Pour les gens d’affaires, quelles sont les plus belles opportunités présentement à vos yeux ?

L’enjeu du passage à l’ère numérique chez les manufacturiers allemands est incontournable ici. L’industrie 4.0 exige que tous investissent dans les technologies pour demeurer chef de file en production. Nous participons à plusieurs activités où ce sujet est abordé. Comme les entreprises québécoises offrent plusieurs solutions numériques (optique-photonique, logiciel, robots), il leur est possible de s’insérer dans les chaînes d’approvisionnement.

La transition énergétique, qui doit permettre à l’Allemagne de consommer 80% d’énergies renouvelables d’ici 2050, oblige le pays tout entier à développer les énergies alternatives, ce qui offre la chance aux PME québécoises spécialisées dans le transport et la distribution d’électricité de se faire connaître et de gagner des clients ici.

En lien avec les secteurs de force du Québec, l’aéronautique offre de belles perspectives d’échanges commerciaux avec la Bavière, tant au niveau des manufacturiers, que des nombreux sous-traitants.

(CM) Que va changer l’Accord économique Canada-Europe pour vous ?

L’Accord économique et commercial global (AECG) ratifié le 15 février dernier par le Parlement européen et qui le sera incessamment par le Parlement du Canada, et qui fera également l’objet d’un acte officiel de l’Assemblée nationale du Québec, devrait entrer en vigueur de manière provisoire dans les tout prochains mois. Il s’agit d’une grande victoire combinée des diplomaties européenne et canadienne, bien sûr, mais également d’une grande victoire pour la diplomatie québécoise qui a été très active, bien que de manière parfois discrète, pour s’assurer que cet accord soit, dans un premier temps, négocié, et pour qu’il soit ensuite approuvé aux niveaux européen et national et ratifié par les instances européennes.

Il s’agit d’une grande victoire pour le Québec et le Canada car cet accord ouvre à nos entreprises le marché des 500 millions de consommateurs des 28 États membres de l’Union européenne (plus de 20% du PIB mondial). La vaste majorité des droits de douanes applicables à nos produits en Europe disparaîtront dès l’entrée en vigueur de l’AECG, ce qui représente un gain souvent significatif pour la compétitivité des entreprises du Québec en Europe. Divers produits agroalimentaires du Québec pourraient ainsi bénéficier de l’AECG, les tarifs douaniers devant être éliminés sur le sirop d’érable par exemple. L’AECG stimulera aussi les exportations québécoises de produits du porc, de produits biologiques, de produits de la mer et de petits fruits. Il simplifiera aussi le processus de certification de nos produits en Europe et permettra également à nos entreprises de participer aux appels d’offre des institutions publiques en Europe, non seulement ceux des institutions communautaires, mais également ceux des gouvernements des États membres et de leurs instances régionales. Il s’agit de marchés publics dont on imagine à peine l’envergure car l’État continue de jouer un rôle de premier plan dans l’économie et en matière de services sociaux en Europe, notamment en Allemagne

Dans l’actuel contexte international, cette ouverture réciproque des marchés européen et canadien pourrait s’avérer stratégique sur les plans économique et politique.

Dans cette période d’incertitudes concernant le libre-échange, le Québec et la Bavière pourront profiter d’un cadre réglementaire fiable pour accroître leurs échanges. À terme, la reconnaissance des qualifications professionnelles pourrait combler certaines pénuries de main-d’œuvre au Québec.

(CM) Et pour les relations Québec-Bavière ?

L’AECG ne pourra que contribuer à resserrer les relations économiques entre l’Allemagne et le Canada en général et entre le Québec et la Bavière en particulier. Gardons à l’esprit que l’Allemagne et la Bavière affichent une santé macroéconomique remarquable, connaissent un chômage très faible et demeurent des leaders européens et mondiaux en matière d’innovation technologique. Les obstacles au commerce et aux échanges diminuant ou disparaissant complètement, les entreprises québécoises et bavaroises pourront développer plus facilement des partenariats d’affaires et envoyer leur personnel sur le territoire de l’autre pays étant donné que l’accord prévoit aussi certains aménagements à ce niveau.

Pour la Délégation générale du Québec en Allemagne, il est vraisemblable que le nombre de demandes d’information en provenance de nos entreprises augmentera et que notre travail d’accompagnement commercial, réglementaire (certification) et technologique s’intensifiera. La même chose sera sans doute vraie en matière d’investissements croisés.  Je peux vous confirmer, par ailleurs, que bon nombre d’entreprises bavaroises, ainsi que les associations industrielles bavaroises et allemandes, suivent de près le dossier de l’AECG, bien conscientes que l’économie allemande, foncièrement exportatrice, ne pourra qu’en bénéficier. En tout cas, nous prenons déjà nos dispositions pour faire face à ce défi formidable et historique, car l’AECG marquera sans doute une nouvelle étape des relations déjà matures entre le Québec et l’Europe.

Consultez l’article 1 de 5 du Dossier spécial.

Consultez l’article 2 du Dossier spécial.

Consultez l’entrevue avec Benjamin Emans, le directeur de la Représentation de l’État de la Bavière à Montréal.

Consultez l’article 5 sur l’innovation de ce Dossier spécial.