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COP26 : Legault ou Trudeau, qui représentera vraiment le Canada à Glasgow?

À moins de quarante jours du fameux rendez-vous planétaire, le premier ministre du Québec, François Legault, a profité d’un de ses points de presse pandémiques à Québec pour annoncer qu’il ira à Glasgow, expliquant que le Québec « a beaucoup à montrer de ses expertises ».

À peine à quelques heures de ça – et lui dans la capitale du Canada – le tout récemment réélu (suite à l’élection du 20 septembre), mais de nouveau minoritaire, premier ministre Justin Trudeau venait de confirmer qu’il prendra un mois pour former son nouveau gouvernement. Assurant déjà que sa vice-première ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, y gardera ses fonctions. Et que, bien évidemment, son gouvernement ira à Glasgow. La question reste donc ouverte : qui sera le grand leader canadien à la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de Glasgow? Alors que plusieurs spéculent pour ce réputé « le plus compétent » Steven Guilbeault, ancien militant écologiste devenu député et ministre du Patrimoine canadien sortant.

Le 29 septembre était, par ailleurs, le jour ayant permis au Conseil des relations internationales de Montréal (CORIM) d’enfin réunir 250 personnes en présentiel, pour permettre un débat entre les deux principaux candidats à la mairie de Montréal : la mairesse sortante Valérie Plante et l’ex-maire Denis Coderre. Ici, pas question de dire qu’elle ou qu’il ira à Glasgow, parce que tous les QuébécoisMontréalais inclus – iront aux urnes le 7 novembre 2021 pour se choisir des édiles municipaux pour le prochain mandat de quatre ans qui débutera avec janvier 2022. Et même si l’actuelle mairesse de Montréal était à juste titre fière de souligner, pendant le débat, que c’est elle qui fut choisie pour aller représenter et parler au nom des membres du c40 à l’ONU à deux occasion depuis qu’elle est en poste, pas plus elle que son principal rival ne peuvent, pour cette fois, aspirer aller faire de la para-diplomatie terrain en terre écossaise. À Glasgow, les travaux de la conférence seront bien avancés (la cérémonie d’ouverture a d’ailleurs été devancée d’une journée, au dimanche 31 octobre, afin d’en faciliter le déroulement) alors que la date du 10 demeure comme étape qui ensuite permettra aux chefs des délégations de se réunir en sommet, les 11 et 12, pour finaliser une déclaration que toute l’humanité attend anxieusement.

« THINK GLOBALLY, ACT LOCALLY »

« Ce n’est pas qui tu es, mais qui tu connais », a soutenu Denis Coderre comme argument en réponse à la deuxième question posé par l’animateur du débat, le directeur du quotidien montréalais Le Devoir, Brian Miles, qui demandait comment faire pour améliorer l’attractivité d’une ville sans dédoubler les actions des gouvernements supérieurs. C’est ici aussi que le candidat Coderre a poussé ses idées de ramener un Bureau de l’enseignement supérieur, en saluant le recteur de l’Université de Montréal présent, tout comme le fait que « l’avenir c’est la cybersécurité ». Lui qui, alors maire de Montréal, se souvient d’avoir été bien actif avec la mairesse Hidalgo à Paris, en 2015, lors de l’historique COP21 tenue dans cette ville et qui accoucha si difficilement de l’Accord de Paris sur le climat.

Denis Coderre et Valérie Plante, candidats à la mairie de Montréal, questionnés par Brian Miles, le 29 septembre 2021, devant 250 personnes. (Crédit de la photo : Sylvie-Ann Paré, gracieuseté du CORIM).

De son côté, Valérie Plante a judicieusement souligné que, plus tôt en ce mois de septembre, elle avait fait un « pitch » auprès de l’International Financial Reporting Standards Foundation (IFRS) basée à Londres, pour vendre la candidature de Montréal qui tente d’accueillir le futur siège social de l’organisme international de réglementation en finance durable qui y est en gestation : l’International Sustainability Standards Board (ISSB). Mais Francfort et Toronto sont manifestement encore des concurrents pesants dans la même course! Comme pour la grande majorité des dix (10) questions que ce débat posait aux deux politiciens, c’est M. Coderre qui a marqué le point.

Mais la course à la mairie de la métropole québécoise a pris une tournure de course à trois, alors que deux des autres candidats ont annoncé une fusion de leur équipe au dernier jour des mises en candidature, le vendredi 1er octobre. Les Montréalais qui ne se reconnaissent pas des les deux candidats leaders se retrouvent soudainement avec une troisième option beaucoup plus crédible et qui pourrait surprendre, à cause de l’aspect polarisant et émotif du duel que constitue le match revanche Plante-Coderre.

« Le monde se définit de plus en plus en terme de villes… » Faisant référence au fait que la majorité de la population mondiale est maintenant urbaine, et que cette tendance statistique devrait perdurer et augmenter, à moins que la pandémie ne brouille les cartes des analystes – l’expérimenté politicien Denis Coderre sait tirer les flèches qui marquent : « Il faut protéger et défendre les organisations internationales déjà présentent à Montréal (OACI, IATA, Agence anti-dopage», que la Chine notamment, qu’il a tenue à nommer, courtise avec force.

Il a aussi souhaité plus de liaisons aériennes directes reliant Montréal avec les autres grandes villes du monde, avec plus d’étudiants étrangers dans les universités de la ville. Créer une véritable « cité universitaire ». Madame Plante veut plus d’espaces verts, plus de convivialité, plus d’actions inclusives.

Plus, plus, plus! Un avenir vers quoi, au final? Un véritable avenir vert?

UN JUSTE PRIX POUR L’ÉNERGIE QUI FAIT MAL

Nourrissant justement le débat mondial autour de l’enjeu climat, qui ira en crescendo jusqu’au grand RDV de Glasgow, le Fonds monétaire international (FMI) vient d’indiquer que les subventions directes et indirectes aux combustibles fossiles furent à hauteur de 5 900 milliards de $US en 2020 mondialement. Ce qui est presque 7% du PIB calculé mondialement, donc une donnée toute à fait significative. À ce problème s’ajoute la donne que, selon les projections faites aussi par le FMI, la somme de ces aides publiques accordées à l’industrie des énergies fossiles augmentera à 7,4 % du PIB mondial en 2025, donc à contre-courant de la nécessité de voir se réduire à moyen terme l’empreinte carbone de l’humanité.

Mais comment établir le « juste prix » pour des énergies fossiles dorénavant au banc des accusés, alors qu’ils sont encore à la base de la fonctionnalité de toutes les sociétés et économies de la planète?

Qui doit établir un prix équitable mondial pour l’effet carbone?

On le comprend aisément, villes, provinces, pays, tous les représentants politiques du monde auront tous besoin de se mettre au diapason. Et heureusement, la contribution des États fédérés, tels le Québec ou les neuf autres provinces du Canada, ou chacun des 50 États des États-Unis d’Amérique, tout comme par ailleurs l’Écosse (État hôte de la COP26), est formellement reconnue par l’ONU dans la lutte aux changements climatiques.

Qu’en fera le premier ministre François Legault?

Le premier ministre Justin Trudeau?

Nous irons leur poser la question… à Glasgow.

https://unfccc.int/

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L’affaire de 65 billions de $

Il est intéressant de se rappeler que le Phileas Fogg de Jules Verne a pu faire Le Tour du monde en quatre-vingts jours sans difficulté de passeport ou devoir demander des visas de voyage. De fait, avant la 1er Guerre mondiale, peu de pays émettaient des passeports – la Russie et l’Empire ottoman le faisaient – et ils étaient d’ailleurs considérés comme « peu civilisés ». Ce que l’air du temps disait alors, c’était que grâce au train l’avenir apporterait même la disparition du concept de la frontière, cette ligne tracée sur une carte géographique.

Mais la communauté internationale signa à Paris, en 1920, le premier accord sur l’usage des passeports. La 1er GM avait fait craindre l’espionnage et on voulu tenter de contrôler le passage desdits espions et autres indésirables d’un pays à l’autre.

L’humanité avait donc vécu jusque là sans véritables frontières comme limite au déplacement des gens. For de cette tradition, la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948 reconnaîtra d’ailleurs le droit de chacun de pouvoir quitter son pays d’origine (malheureusement sans lui garantir le droit d’être accueilli par un autre…)

Toute cette question du droit de migration internationale constitue actuellement le plus gros enjeu de l’avenir des négociations en matière de libéralisation du commerce mondial. Tant que les robots n’auront pas terminé de gruger l’avantage que peut encore constituer la délocalisation pour profiter de plus bas salaires ailleurs, à cause des frontières entre les pays, des millions de gens sont empêchés d’offrir leur force de travail à des endroits qui seraient à leur avantage.

Juste sur le critère économique, les frontières sont conséquemment la plus grande cause de discrimination de toute l’histoire humaine. Pensons qu’en pleine mondialisation, le monde d’aujourd’hui ne se compose pourtant que d’un population dont seulement 3% vit ailleurs que dans le pays de sa naissance.

COMBIEN DE GENS VEULENT MIGRER DANS LE MONDE?

Le droit à l’immigration appliqué mondialement ne voudrait pas dire que des gens changeraient automatiquement de pays. Il y a bien d’autres critères à prendre en considération. Mais il n’est pas difficile de penser que l’ouverture généralisée des frontières provoquerait d’importants mouvements de populations partout dans le monde. Ces années-ci, juste en terme de réfugiés, on parle en dizaines de millions annuellement.

Une important maison de sondage a fait la démarche de tenter d’évaluer combien de personnes dans le monde veulent changer de pays. Gallup a révélé que mondialement 700 millions de personnes « préféreraient » s’installer dans un autre pays en permanence. Bref, autour de 10% de la population de la planète.

Voilà pour cette aspect de la problématique : il y a une demande. Soulignons ici, sans besoin d’autres analyses, que dans son sondage Gallup utilise le mot « préféreraient »; on doit donc considérer que la marge entre cette intention et le fait éventuellement avéré laisserait place à des écarts significatifs.

Oui, il y a beaucoup de gens dans le monde voulant changer de pays pour améliorer leur vie. Mais que cela changerait-il? Savons-nous le mesurer?

Encore une fois, une étude a tenté de documenter le sujet. D’après Lant Pritchett, économiste de l’Université de Harvard, ouvrir les portes au travail à travers le monde boosterait la richesse de 65 000 000 000 000 $, ou 65 billions $.

Et si nous avons écrit au début de cet article que l’immigration constitue actuellement le plus gros enjeu de l’avenir des négociations en matière de libéralisation du commerce mondial, c’est parce qu’une publication du FMI de 2010 (celle des chercheurs Caselli et Feyrer) concluait que l’abandon des dernières restrictions au capital sur l’ensemble planétaire libérerait 65 milliards de $.

Comparativement, 65 milliards, c’est 1 000 fois moins que les 65 billions de Lant Pritchett.

Ouvrir les portes au travail à travers le monde pour augmenter la richesse sur cette planète? Et surtout aider à réduire les écarts et à mieux la distribuer. Vivement.

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Le FMI prévoit que le Canada arrive en tête du G7 pour sa croissance économique en 2017

Comme pour lui souhaiter « Bonne fête Canada! », en ce mois qui voit le pays souligner le 150e anniversaire de la Confédération canadienne (1867-2017), le Fonds monétaire international vient de faire savoir qu’il s’attend à ce que le Canada arrive en tête du G7 en 2017 pour ce qui est de la croissance économique. Dans le cadre de la mise à jour de ses Perspectives de l’économie mondiale, le FMI a donc revu à la hausse ses prévisions pour le Canada. Une autre bonne raison de fêter pour les Canadiens!

Le FMI s’attend maintenant à voir l’économie canadienne croître de 2,5% en 2017, alors qu’il avait prévu une croissance de 1,9% en avril. C’est un ajustement significatif. L’organisme affirme avoir révisé ses perspectives pour le Canada en raison d’une forte croissance au premier trimestre et des indicateurs laissant « entrevoir une activité résiliente au deuxième trimestre ».

Avec 2,5% de croissance le Canada reste cependant en bas de la moyenne mondiale. Il faut dire que l’économie dans le monde en général est actuellement sur une bonne lancée. Le FMI affirmant toujours que la croissance économique mondiale sera de 3,5% cette année et de 3,6% en 2018.

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Trump ou pas, le FMI garde les USA en tête des économies du G7 pour 2017 et 2018

Que ceux qui exagèrent l’incertitude qu’engendrerait structurellement l’arrivée au pouvoir de l’équipe du président élu Donald Trump aux États-Unis se le tiennent pour dit…; le Fonds monétaire international persiste et signe: 2017 y sera une excellente année, voire ce pays sera l’économie phare du G7 pour les deux prochaines années. Oui, les USA en tête, suivis du Canada! Mais lumières rouges pour l’Inde, le Brésil et le Mexique.

Le FMI prédit donc que l’économie canadienne s’améliorera de 1,9% en 2017 et de 2% en 2018 (comparativement à la croissance de 1,9% qui avait précédemment été prédite pour les deux années.) Le Canada afficherait ainsi la deuxième croissance la plus robuste au sein du G7, car le FMI croit du même coup que les États-Unis et leur croissance de 2,3% cette année – avec 2,7% l’an prochain – représenteront encore l’économie phare du cycle. Et c’est le Japon qui arrive en 3e place de cette analyse, devant les quatre économies européennes du G7.

L’institution internationale basée à Washington vient donc de revoir à la hausse les prédictions formulées en octobre – le FMI y prédisait auparavant une croissance de respectivement 2,2% et 2,1% -, en raison d’une activité plus robuste que prévu pendant le deuxième semestre de 2016 et également pour cause des mesures de relance attendues par les autorités dans la capitale des USA.

CROISSANCE MONDIALE ÉGALEMENT

Tablant toujours sur une croissance de l’économie mondiale de 3,4% pour 2017 et de 3,6% en 2018, comparativement à celle de 3,1% qui vient d’être mesurée pour 2016, le FMI a toutefois abaissé ses prévisions pour de grandes économies en développement, notamment celles de l’Inde, du Brésil et du Mexique.

 

Le FMI en quelques chiffres
  • Nombre de pays membres : 189 pays
  • Siège : Washington, États-Unis
  • Conseil d’administration : 24 administrateurs représentant des pays et groupes de pays
  • Effectifs : environ 2 663 originaires de 148 pays
  • Total des quotes-parts : 650 milliards $US (Complément promis ou engagé : 642 milliards $US)
  • Montants engagés dans le cadre des accords de prêt en vigueur (au 10 mars 2016): 120 milliards $US, dont 108 non tirés (voir tableau)
  • Principaux emprunteurs (encours au 29 février 2016) : Portugal, Grèce, Ukraine et Irlande
  • Crédits de précaution les plus importants (montants convenus au 10 mars 2016) : Mexique, Pologne, Colombie, Maroc
  • Objectifs :
    • promouvoir la coopération monétaire internationale;
    • faciliter l’expansion et la croissance équilibrées du commerce mondial;
    • promouvoir la stabilité des changes;
    • aider à établir un système multilatéral de paiements;
    • mettre ses ressources (moyennant des garanties adéquates) à la disposition des pays confrontés à des difficultés de balance des paiements.

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www.imf.org

Pour lire le texte complet de la mise à jour du FMI: Un paysage économique mondial en mutation

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Qu’espère la New Development Bank: Clinton ou Trump ?

Le banquier indien K.V. Kamath qui préside la « nouvelle banque de développement », la New Development Bank (NDB) selon son sigle anglais, ne répondrait pas à la question de savoir si les fondateurs de ce nouveau bailleur de fonds multilatéral des pays du BRICS souhaitent plus l’élection de l’un ou l’autre des candidats Clinton et Trump pour le vote présidentiel de novembre 2016 aux États-Unis. Mais on peut tout de même poser la question !

Car l’existence de ce nouveau joueur dans l’économie mondiale est une première dans un tel contexte. Les cinq pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), qui représentent environ 40 % de la population mondiale, avaient décidé en 2013 de la fondation de cette nouvelle institution financière, en dotant l’instrument  d’un capital de 100 milliards $US. Inaugurée officiellement le 15 juillet 2014 à l’occasion du sommet des BRICS tenu à Fortaleza au Brésil, son démarrage n’est intervenu qu’en juillet 2015, soit deux semaines après le sommet des BRICS organisé en Russie, à Oufa, sous l’égide du président Vladimir Poutine. Installé à Shanghai depuis février, c’est en avril de cette même année 2016 que furent enfin annoncés les premiers prêts du nouveau bailleur de fonds multilatéral : 811 M $US pour quatre projets d’énergie renouvelable, au Brésil, en Inde, en Chine et en Afrique du Sud.

bricsgenesishead

Fondée en tant qu’alternative à la Banque mondiale (BM) et au Fonds monétaire international (FMI), la NDB souhaite investir 10 milliards $US dans les cinq prochaines années, selon les dires récents de son président indien. Une somme tout de même appréciable.

Et ce n’est pas sans critiquer ouvertement le milieu de la grande finance mondiale que la New Development Bank arrive sur le terrain. Son site internet ne se gêne pas pour analyser le contexte et déclarer:

Current financing and investment patterns are inadequate in meeting investment needs. Private international capital flows are not only volatile they are also insufficient in volume and maturity to fund sustainable development, which typically requires long-term investment.” New Development Bank

Évidemment, à elle seule, la Russie, durement affectée par les sanctions liées à la crise en Ukraine et la chute du rouble, voit dans la NDB et ses réserves de devises un recours contre les institutions financières mondiales comme le FMI et la BM, sous très forte influence étasunienne.

Et comme la politique n’est jamais bien loin des grands enjeux économiques, on a pu lire via l’agence Tasnim en 2015 que « l’Iran envisageait d’adhérer à la banque des BRICS », se référant à l’adjoint du ministre iranien de l’Economie Mohammad Khazaei, lors d’une rencontre avec le ministre brésilien de l’Industrie Armando Monteiro, ce dernier ajoutant: « Nous espérons l’adhésion de l’Iran le plus vite possible, et souhaitons qu’elle obtienne le statut de membre de la banque« .

Clinton ou Trump ?

L’arrivée de l’un ou de l’autre des candidats Hillary Clinton ou Donald Trump à la tête du gouvernement de la première puissance mondiale, en janvier 2017, ne sera pas sans conséquence sur le climat et le contexte du financement des grands projets dans le monde. Sur le climat de l’économie mondiale dans son ensemble, en toute réalité!

À lui seul, Donald Trump est déjà une puissance financière active dans l’économie mondiale. Il a ses réseaux. Une publication spécialisée comme Silver Doctors analysait même, récemment, en quoi un président Trump ferait le bonheur des économies du BRICS: “With those three core concepts in mind, we can explore a bit of the “why a Trump presidency might be the greatest thing gold and silver investors could ever hope for in terms of the oval office.”

The BRICS Candidate: Why A Trump Presidency Might Be the Greatest Thing EVER For Gold”, Posted on September 8, 2016, SilverDoctors.com

Donald Trump est-il autant ami que le couple Clinton avec les familles Agnelli et Rothschild, qui depuis l’an dernier sont les actionnaires majoritaires de l’influent The Economist Group ? Ce n’est pas une sous-question anodine. Agnelli, c’est aussi le contrôle de FIAT – Chrysler.

Et pendant ce temps à Pékin !

Et l’écosystème financier international est encore plus en ébullition que ça ! Outre cette New Development Bank du BRICS, précisons également que la Chine a en plus présidé récemment au lancement d’une autre institution financière multilatérale : la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII), dont le siège social est directement à Pékin. Dotée comme l’autre d’un capital initial de 100 milliards $US, elle a été officiellement établie fin juin 2015 avec cinquante États fondateurs, dont une vingtaine de pays occidentaux tels que la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Qui qu’il soit, le prochain président des États-Unis d’Amérique dirigera un monde différent. Les pays en émergence émergent vraiment. Notre monde se complexifie.

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www.ndbbrics.org

www.ndb.int

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