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Trois idées primées au « Défi innovation jeunesse 2018 » de la Commission de coopération environnementale

Les gouvernements du Canada, du Mexique et des États-Unis ont établi la Commission de coopération environnementale (CCE) en vertu de l’Accord nord-américain de coopération dans le domaine de l’environnement, à savoir l’accord parallèle à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) en matière d’environnement. Organisme intergouvernemental, cette commission rassemble des citoyens et des spécialistes d’organismes gouvernementaux et non gouvernementaux, des milieux universitaires et du secteur des affaires pour concevoir des solutions permettant de protéger l’environnement nord-américain tout en favorisant un développement économique durable. La Commission de coopération environnementale (CCE) vient d’annoncer le nom des gagnants de son deuxième « Défi innovation jeunesse ».

Le « Défi » invite les jeunes nord-américains à soumettre des idées technologiques, scientifiques et commerciales originales pour favoriser le développement durable et la croissance verte, et récompense les meilleures idées.

Les trois gagnants, choisis parmi plus de 200 participants, présenteront aussi leurs idées novatrices au Conseil de la CCE et recevront 5 000 $ en fonds de démarrage.

Ce « Défi » était ouvert aux étudiants et jeunes entrepreneurs nord-américains âgés de 18 à 30 ans qui proposaient une solution originale pour améliorer l’environnement et l’économie en Amérique du Nord.

Leurs idées ont par la suite été peaufinées grâce aux suggestions et commentaires de jeunes parmi les quelque 2 900 qui s’étaient inscrits sur la plateforme. Au final, c’est plus de 200 idées qui ont été évaluées par le comité d’évaluation des idées de la CCE, et des spécialistes de la CCE, et neuf demi-finalistes ont été invités à développer leurs idées pour en faire des propositions en bonne et due forme. Les 3 grands gagnants ont été choisis par le Conseil de la CCE et il s’agit, pour 2018, de :

  • Lauren Smith et Nicole Balliston (Canada) : Arrêtez de manger votre linge sale : Notre solution à la pollution par les microplastiques;
  • César Asensy Maldonado Monter, José Luis Ortiz Robles et Héctor José Garrido Rosales (Mexique) : Gestion des eaux usées et des déchets organiques à l’aide d’insectes;
  • Nima ShahabShahmir (États-Unis) : Future Fungi : Une solution environnementale au problème du plastique.

« Le Défi innovation jeunesse encourage la prochaine génération de leaders à utiliser leurs connaissances et leur créativité pour régler les problèmes environnementaux. J’espère que tous les participants continueront de concevoir et de développer des technologies qui contribuent à améliorer la santé publique et l’environnement (…) Je félicite les gagnants et tous les étudiants et entrepreneurs qui ont participé », a déclaré Scott Pruitt, administrateur de l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis et président du Conseil de la CCE.

Le « Défi innovation jeunesse 2018 » de la CCE était organisé en prévision de la session du Conseil de la CCE qui aura lieu les 26 et 27 juin à Oklahoma City, en Oklahoma.

Une webdiffusion en direct le 27 juin à 16 h (HE) est organisée par la CCE lorsque les 3 gagnants présenteront leurs projets aux hauts responsables de l’environnement de l’Amérique du Nord.

On trouve tous les détails sur la page www.cec.org/jeunesinnovateurs.

Les activités de la CCE sont réalisées grâce au soutien financier du gouvernement canadien par l’entremise d’Environnement et Changement climatique Canada, du gouvernement mexicain par l’entremise du Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales et du gouvernement des États-Unis, par l’entremise de l’Environmental Protection Agency.

www.cec.org/fr

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C’est parti pour l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain a souligné le jour même de la signature sa satisfaction devant la concrétisation du Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP). Le 8 mars 2018, en effet, a eu lieu à Santiago, la capitale du Chili, l’historique cérémonie des signatures en présence des ministres du Commerce (photo ci-bas) des 11 pays membres du PTPGP.

« La signature de cette entente est une excellente nouvelle pour notre communauté d’affaires. Montréal est la métropole du libre-échange au Canada et nos leaders ont fortement contribué à la concrétisation d’accords historiques tels que l’ALENA et l’AECG. Ce nouvel accord représente un levier supplémentaire de croissance pour nos exportateurs. Il leur donne accès à une zone en pleine croissance, qui concentre près de 500 millions de consommateurs », de déclaré par communiqué Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

« Grâce à la ténacité du gouvernement et de la ministre Mélanie Joly, les produits issus de nos industries culturelles seront protégés dans le cadre de ce partenariat, préservant ainsi le caractère fondamental de la culture dans notre identité », a aussi tenu à faire savoir Michel Leblanc.

Qu’est-ce que l’Accord PTPGP ?

L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste est un nouvel accord de libre-échange conclu entre l’Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Sa conclusion fut ébranlée par le retrait des États-Unis de l’initiative initiale. Ce sont finalement 11 pays qui s’y engagent. Une fois entré en vigueur, le PTPGP sera un des plus importants accords de libre échange du monde, et il améliorera l’accès à certains marchés asiatiques clés.

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Source de la photo: www.mapexpress.ma

Source de la carte: http://cilq.ca/

Lire le texte complet de l’accord

Lettres d’accompagnement

Foire aux questions

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Entomophagie : le défi de nourrir la planète passera par la consommation d’insectes

Entomophagie : mot savant qui signifie l’acte de manger des insectes. Pourquoi parler de ça ? Pas question ici des « friandises naturelles » offertes parfois pour vous lancer un défi de bravoure, voire de sensibilisation ! Carrément parce qu’il est communément admis que le monde, qui hébergera 9 milliards d’humains d’ici 2050, commandera que la production alimentaire actuelle soit pratiquement multipliée par deux. Les terres – surtout arables – deviennent rares. Accroître les surfaces dédiées à l’agriculture n’est pas une option durable. Les mers et nos océans sont déjà en surpêche. Le changement climatique… Les pénuries d’eau potable… Bref, le potentiel que les insectes représentent pour l’alimentation humaine – et animale – ne peut pas être ignoré.

Heureusement, la réflexion et les recherches sont beaucoup plus avancées que ce qu’en laisse penser l’état de l’opinion publique à cet égard, du moins en Occident. Déjà en 2013, la FAO a publié un important rapport de centaines de pages sur l’entomophagie, en qualifiant cette approche de solution « innovante » pour nourrir la planète. Mais la FAO, c’est la grande famille des Nations Unies, de l’ONU, et on est toujours loin de l’application dans les États membres. L’ouvrage évalue tout de même le potentiel que les insectes représentent pour l’alimentation humaine et animale et recense l’information existante et les travaux de recherche sur les insectes.

ENTOMOPHAGIE : CONTEXTE ÉCONOMIQUE

Pourquoi parler d’insecte maintenant ? En ce début de XXIe siècle, les insectes apparaissent comme une ressource particulièrement appropriée pour l’alimentation humaine, et aussi animale, pour de multiples raisons : d’abord les prix croissants des protéines animales.

Mais aussi l’insécurité alimentaire et les pressions accrues sur l’environnement, auxquelles s’ajoutent la croissance démographique et le phénomène spécifique de la demande croissante en protéines par les classes moyennes.

Résultat : déjà, en 2017, il devient urgent de trouver des alternatives à l’élevage du bétail conventionnel.

QUEL RÔLE POUR LES INSECTES ?

Concomitamment, on peut déjà considérer que la consommation d’insectes, elle, contribue positivement à la protection de l’environnement, tout comme à la santé et aux moyens de subsistance des populations locales. Mais doit-on y voir un rôle majeur dans une stratégie pour nourrir la planète ?

  • Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’il y a 14 mammifères domestiqués dans le monde, chacun pesant au moins 45 kg ; l’Eurasie se targuant de 13 de ces animaux, alors que seul le lama provient des Amériques.
  • Vous serez peut-être encore plus surpris d’apprendre qu’il y plus de 1 900 espèces d’insectes qui sont mentionnées comme aliments humains.

D’ailleurs, on estime que les insectes font déjà partie des repas traditionnels d’au moins 2 milliards d’humains. À contrario, nos 14 mammifères ne produisant pas seulement de grandes quantités de viande – en faisant les principaux fournisseurs d’aliments d’origine animale -, mais aussi d’excellents producteurs de chaleur animale, de produits laitiers, de cuir, de laine, de force de travail autant pour le labour que le transport, il n’est pas difficile de penser que c’est en raison de l’utilité de ces mammifères que les insectes, à l’exception des abeilles et des vers à soie, n’ont jamais eu de succès en Occident.

Pourtant, l’insecte fournit de nombreux services fondamentaux pour la survie de l’humanité, jouant un rôle important dans la reproduction végétale par la pollinisation, améliorant la fertilité des sols par bioconversion des déchets, contrôlant les nuisibles grâce à la lutte biologique naturelle et fournissant une grande variété de produits de valeur (miel, soie) et médicinaux, comme l’asticothérapie. Leur utilité ne fait donc aucun doute. Mais voilà qu’il faudra accepter de les savoir, voire de les voir dans sa propre assiette.

Insectes actuellement les plus consommés (au niveau mondial) :

  • les scarabées (coléoptères) pour 31 % ;
  • les chenilles (lépidoptères) pour 18 % ;
  • les abeilles, guêpes et fourmis (hyménoptères) pour 14 % ;
  • les sauterelles, criquets et grillons (orthoptères) pour 13 % ;
  • les cigales, cicadelles, cochenilles et punaises (hémiptères) pour 10 % ;
  • les termites (isoptères) pour 3 % ;
  • les libellules (odonates) pour 3 % ;
  • les mouches (diptères) pour 2 % ;
  • et enfin des insectes appartenant à d’autres ordres pour un total de 5 %.

Si le défi de nourrir la planète doit passer par la consommation d’insectes, en Occident comme ailleurs, et que la réputation de la chose reste au seuil du zéro pour la grande majorité des gens qui ne le font pas déjà, alors que faut-il faire ?

L’ouvrage de la FAO nous donne une marche à suivre.

MARCHE À SUIVRE…

« Toutes les actions visant à libérer l’énorme potentiel des insectes pour accroître la sécurité alimentaire nécessitent que les quatre principaux goulots d’étranglement et défis suivants soient résolus simultanément », résument les experts de la FAO.

Premièrement, il faut plus d’information sur la valeur nutritionnelle des insectes, afin de les promouvoir plus efficacement comme nourriture saine.

Deuxièmement, les impacts environnementaux de la récolte et de l’élevage des insectes doivent être évalués pour permettre de les comparer à ceux provoqués par les pratiques agricoles traditionnelles et l’élevage du bétail, qui peuvent être plus dommageables pour l’environnement.

Troisièmement, les bénéfices socio-économiques que la récolte et l’élevage des insectes peuvent offrir et leur augmentation doivent être évalués, en particulier pour améliorer la sécurité alimentaire des plus pauvres.

Quatrièmement, des cadres législatifs clairs et exhaustifs au niveau national et au niveau international sont nécessaires au plein développement – de l’échelle domestique à l’échelle industrielle – de la production et du commerce international des produits issus des insectes utilisés dans l’alimentation humaine et animale.

D’ailleurs, la FAO entretient depuis 2010 un portail Web sur les insectes comestibles, qui fournit des informations de base sur l’utilisation et le potentiel des insectes comestibles ainsi que sur les liens Web pertinents. Il fournit aussi d’autres informations techniques pertinentes, des vidéos et autres couvertures médiatiques.

Adresse du portail: www.fao.org/forestry/edibleinsects.

La FAO précise en outre les obstacles à la création de nouveaux marchés à l’exemple de l’Union européenne. On sait donc que les obstacles majeurs à l’élevage des insectes dans l’UE sont:

  • des règlements sanitaires stricts pour créer des établissements d’élevage;
  • un manque de directives sur l’élevage de masse des insectes;
  • un manque de clarté sur l’autorisation ou non des insectes sur le marché par le règlement des nouveaux aliments;
  • une information limitée sur les espèces consommées avant le 15 mai 1997, ce qui est nécessaire pour qu’un aliment soit qualifié de «nouvel aliment»;
  • les restrictions récentes dans l’Union européenne concernant l’alimentation de la volaille, des porcs et des poissons de pisciculture avec des protéines animales transformées, sans qu’aucune référence aux insectes ne soit faite. (Source: L. Giroud, communication personnelle, 2012)

Et en Amérique ? Si vous voulez savoir combien y a-t-il de fermes d’insectes au Canada, sachez aussi qu’Agriculture Canada n’exige pas de permis pour la production d’insectes de consommation et donc ne compile pas encore les données de ce secteur économique bien sommaire.

Une industrie pourtant pas inexistante, car Entomo Farms, qui opère depuis déjà deux ans à Norwood, en Ontario, serait le plus important producteur du pays (essentiellement des grillons, destinés d’ailleurs au marché américain). Il faut 6 semaines pour amener un grillon à maturité commerciale ! Efficace donc.

On y fait notamment du grillon entier aromatisé : BBQ, épicés ou miel et moutarde. Mium ! Mium ! Mais l’intérêt commercial est sans doute plus évident du côté de la version poudre du produit. Car cette « farine » remplace avantageusement à peu près tous les aliments qui en nécessitent ! Il faut en effet seulement 20-30% de poudre de grillons pour faire l’équivalent en farine.

Un article récent du quotidien montréalais La Presse mentionne aussi une ferme en Nouvelle-Écosse, et une autre en Colombie-Britannique, qui feraient dans le grillon canadien commercial, mais aucune n’aurait été identifiée encore au Québec. La production artisanale de l’entreprise Vire-Bebittes, dans les Cantons-de-l’Est, serait cependant à quelques mois de passer au stade commercial.

Le grillon possède le double de protéine que le bœuf pour la même quantité de poids et il est riche en vitamines, fibres et minéraux.

  • Le grillon demande 2 livres de nourritures pour une livre de viande produite.
  • Le bœuf demande 10 livres de nourritures pour une livre de viande produite.
  • Le porc demande 5 livres de nourritures pour une livre de viande produite.

Pratiquement 80% de l’ensemble de l’insecte est comestible, 55% pour le poulet et seulement 40% pour le bœuf.

LE JAPON, LE MEXIQUE… ET LES AUTRES

Il est généralement admis que la pratique de manger de l’insecte a lieu exclusivement dans les pays tropicaux, mais ce n’est pas tout à fait vrai. Car les insectes sont aussi consommés dans des pays en zones tempérées, tels que la Chine (Feng et Chen, 2003), le Japon (Mitsuhashi, 2005) et le Mexique (Ramos Elorduy, 1997), selon les trouvailles de la FAO.

L’eau est un facteur clef de la productivité des terres et un nombre croissant d’indices suggère que le manque d’eau limite déjà la production agricole dans de nombreuses régions à travers la planète entière. Et n’estime-t-on pas déjà qu’en 2025, quelque 1,8 milliard d’humains vivront dans des pays ou des régions avec une pénurie absolue d’eau, et deux tiers de la population mondiale feront face à des difficultés d’approvisionnement (FAO, 2012b). Il ne faut jamais oublier, par ailleurs, que l’agriculture consomme environ 70 % de l’eau douce mondiale (Pimentel et al., 2004).

LA CLÉ DE L’EAU

Répétons-le : d’ici 2025 donc moins de dix ans, quelque 1,8 milliard d’humains vivront avec une pénurie absolue d’eau ; et l’agriculture ne cesse pas de consommer environ 70 % de l’eau douce mondiale.

Or le Québec est un champion en matière de réserve mondiale d’eau douce. Il en est doté sur l’ensemble de son territoire dans des proportions de quantité par habitant presque gênantes pour tous le reste de l’humanité. Ce qui ne signifie pas que l’écosystème y supporterait pour autant une large exportation brute de la ressource. Le gouvernement s’apprête d’ailleurs à augmenter de manière substantielle la redevance demandée en matière de captation des eaux au Québec.

À tout bien considérer, la production de protéines d’insectes y serait certainement une manière innovante et hautement efficace d’exporter virtuellement cette eau si précieuse pour tous. Et ceci tout au bénéfice d’une réponse positive au défi de nourrir la planète.

Au-delà de la « friandises traditionnelles » !

L’édition de 1992 du Malawi Cookbook présente moult recettes sous le titre «friandises traditionnelles».

Et que dire du Buqadilla Buqadilla : une collation innovante, en cours de mise au point pour le marché hollandais. C’est un produit alimentaire de type mexicain épicé à base de pois chiche et de 40 % de petits vers de farine. Dans plusieurs restaurants et cantines où le produit a été testé, il a été bien accueilli pour son goût et sa texture moelleuse. Cette collation durable, saine et exotique, est un bel exemple de façon culturellement acceptable par les consommateurs occidentaux de tester et d’apprécier les insectes comestibles comme aliments

Et du Crikizz Crikizz : autre exemple de produit européen à base d’insecte, développé par Ynsect et des étudiants français. Amuse-gueule épicé, soufflé, à base de vers de farine et de manioc, sa teneur en vers de farine varie de 10 à 20 % selon la gamme de produits «classique» ou «extrême».

Ou encore du SOR-Mite (bouillie de sorgho enrichie en protéines) : la compétition « Développer des solutions pour les pays en développement », organisée par l’Institut des techniciens de l’alimentation, promeut l’application des sciences et des techniques de l’alimentation et le développement de nouveaux produits et procédés dans le but d’améliorer la qualité de vie des populations des pays en développement. Le 1er prix de cette compétition a été remis, lors de l’Exposition alimentaire annuelle d’Anaheim aux États-Unis en juin 2009, au projet SOR-Mite, un mélange à base de sorgho enrichi avec des termites. Les céréales faiblement nutritives habituellement consommées dans de nombreux pays africains, sont pauvres en protéines et en matières grasses et manquent de plusieurs acides aminés essentiels, tels que la lysine. Enrichir ces céréales avec des termites ailés hautement nutritifs, facilement récoltés en début de saison des pluies, paraît très pertinent.

Source de la Une: rcinet.ca/fr/2013/09/25/lentomophagie-pronee-par-des-etudiants-montrealais/

Source de l’image en texte: viesaineetzen.com/content/l%E2%80%99entomophagie-des-insectes-dans-nos-assiettes

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Le trio de tête mondial de la compétitivité se maintient: Mexique, Canada et Pays-Bas

Compétitivité mondiale: selon l’étude Choix concurrentiels 2016 dévoilée par KPMG le 30 mars 2016 :

  • Au niveau des pays, le Mexique demeure, encore cette année, au 1er rang mondial parmi les pays étudiés. Son avantage-coût atteint 22,5%, soit, selon KPMG, le « pourcentage le plus élevé de la décennie ».
  •  Le Canada conserve sa 2position, encore juste derrière le Mexique. L’avantage-coût du Canada par rapport aux États-Unis double en 2016 comparativement à 2014 et passe de 7,2% à 14,6%. Le score du Canada est en fait l’effet combiné des résultats de ses deux principales villes, Montréal et Toronto.
  • Les Pays-Bas conservent leur 3e place au palmarès mondial.

Ce sont l’Italie et l’Australie qui se hissent dans le top 5 de l’édition 2016, délogeant le Royaume-Uni et la France qui s’y trouvaient en 2014.

 

Pour consulter la synthèse.

Pour consulter le rapport complet.