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Le « American Dream » toujours vivant

Qui a dit que le « American Dream » était mort ?

La victoire de Donald Trump à la présidence des États-Unis d’Amérique pourra aussi être interprétée comme un signe éclatant de la vivacité du « Rêve américain », le mythique concept fondateur de ce pays que tout est toujours possible en terre d’Amérique.

Oui, M. Trump a prouvé qu’il est encore possible à quiconque de déplacer les montagnes. Et pas obligatoirement avec de l’argent.

PLUS QU’UNE AFFAIRE DE $

Détrompez-vous, et c’est la deuxième bonne nouvelle ici, certes le candidat Trump était déjà un richissime milliardaire aucunement en manque de moyens à cet égard, mais le montant dépensé pas son camp en publicité depuis le début de la campagne est estimé à 147 M$ US, comparativement aux 360 millions du camp Clinton.

C’est moins que la moitié de son adversaire !

Donc, M. Trump a aussi prouvé qu’il est encore possible de gagner au-delà du pouvoir de l’argent. Bref, on n’achète pas tout avec l’argent aux USA. L’argent n’est pas la garantie du succès.

Si l’élection de M. Obama inspirera encore longtemps les afro-américains à croire en eux, l’exemple de M. Trump encouragera dorénavant tous les entrepreneurs de ce monde.

Parmi les autres interprétations positives du vote historique du 8 novembre 2016, on pourra retenir que ce M. Trump ne monte certainement pas à la Maison-Blanche pour s’enrichir personnellement. Cette préoccupation, voire tentation est belle et bien déjà loin derrière lui.

Il veut changer des choses, notamment un certaine culture politicienne à Washington. Il aura un Congrès tout dévoué à ses bonnes idées. Et c’est la meilleure de toutes les nouvelles de ce 8 novembre, au final. Qu’aurait pu vraiment réaliser une présidente Clinton sans l’appui ni de la Chambre des représentants, ni du Sénat ? C’aurait été deux, voire quatre années de perdues.

Un outsider au pouvoir… Et pourquoi pas ? La gouvernance d’un pays n’a pas, n’a jamais, à être une chasse-gardée pour quiconque. Surtout en démocratie. C’est l’implication de tous qui donne foi, vie et légitimité à la chose. L’implication à TOUS les niveaux.

Un outsider au pouvoir suprême… Ça mérite certainement d’être essayé.

Bonne chance Mister President !

 

americandream

Source de l’image: www.dailymail.co.uk

(Crédit de la Une: www.sandratrappen.com)

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L’autre « évasion »… devrait aussi nous préoccuper

Avec les « Panama papers » l’humanité est aux abois et chasse joyeusement les abuseurs de la fiscalité des nations, les profiteurs de paradis fiscaux de par le monde. Des milliers de cachottiers sortent du sac. En France, le président François Hollande, se réjouit de l’éventuel nouvel entrée d’impôts dans son budget. L’Islande vit la chose davantage comme une crise, son premier ministre s’est retrouvé sur la sellette et sa tête est tombée!

Une bonne trentaine de pays sont encore bien pointés du doigt par la communauté internationale comme étant des mauvais joueurs en maintenant de véritables systèmes opaques facilitant l’évasion fiscale; permettant ainsi aux plus riches de la Terre (individus, comme entreprises) de cacher leurs revenus et d’éviter l’impôt national.

Des milliards de $ évitent ainsi de contribuer à la distribution collective de la richesse mondiale, à la gestion publique de la vie en société, État par État. Leur maintien dans la sphère privée de la vie économique encourage notamment le banditisme, le marché noir et aussi le terrorisme.

L’AUTRE ÉVASION

Le hasard aura voulu que la révélation internationale, via une source documentaire opérant au Panama, de toute cette information se fasse qu’avec quelques jours de décalage avec un sommet sur les armes nucléaires tenu à Washington. Rendez-vous ayant rassemblé plusieurs chefs d’État, dont Barak Obama. Incidemment, chef d’État et des armées de la première puissance mondiale des temps présents…

Hors, personne n’a trouvé à redire des sommes que le domaine militaire engouffre annuellement. De l’argent bien public ici. Des milliers de milliards de $ annuellement. Des choix politiques d’allocations de ressources facilement renouvelés.

Un chroniqueur du quotidien Le Soleil, de Québec, nous aura appris que les États-Unis, détenteur d’une vingtaine de tonnes de plutonium, préféreront probablement plutôt les entreposer très loin sous terre, que de les recycler en combustible pour les centrales nucléaires civiles, question d’une part de coût, et aussi de les garder disponibles… au cas ou!

Il n’est pas malaisé dans le présent contexte de percevoir les gros budgets militaires des nations du monde comme un autre mécanisme d’évasion, par rapport aux lourdes charges fiscales que les citoyens doivent supporter pour faire fonctionner la société.

Vingt-cinq ans après la chute du mur de Berlin, la fin de la guerre froide, la militarisation de l’économie mondiale est-elle encore aussi nécessaire? N’entretenons-nous pas à l’excès un système du passé? Alors que c’est le climat de la Terre qui se réchauffe, aucunement le risque de guerres massives, ne faudrait-il pas davantage désarmer les cheminées polluantes de la Chine et d’ailleurs, plutôt que de maintenir des armes nucléaires certainement encore en surnombre?

L’ESPOIR VENU DU CANADA

Le jeune gouvernement du premier ministre Justin Trudeau, qui vient de présenter son premier budget, a fait un geste encourageant, le mois dernier, en annonçant dans ledit budget le report des achats visant le renouvellement des équipements militaires du Canada. Des milliards de $ que le gouvernement précédent avait planifiés, mais qu’une autre vision politique des choses vient d’orienter ailleurs. Vers le revenu des familles pauvres, de la santé publique, de l’environnement…

Imaginons que la tendance devienne mondiale… Pourquoi le Canada a-t-il fait ça en 2016-2017? Qui l’a inspiré? Qui peut-il inspirer?

Qu’est-ce qui empêche vraiment l’humanité d’avoir des pays qui décident collectivement, par traité, de tous couper de moitié leur budget militaire avec l’année précédente et de passer à plus urgent? D’investir ainsi les sommes libérées à la construction d’un monde meilleur.

En passant, les universités nous apprennent que le terrorisme n’est jamais vaincu par des armes. La piste de solution est ailleurs.

Changements climatiques : 1 degré = 2 mètres

Miami, la perle de la Floride, est déjà sur la liste des villes condamnées. Un seul degré Celsius d’augmentation moyenne de la température terrestre provoquera une augmentation du niveau des océans de deux mètres, prédit-on déjà. Hors, l’objectif de COP21 à Paris sera de contenir cette augmentation à pas plus que 2 degrés Celsius. Parce que au-delà serait carrément méga-catastrophique. Malheureusement l’information qui conscientiserait les populations ne se rend pas suffisamment jusqu’à elles. Les conséquences des changements climatiques sont incidemment un enjeu amplifié par la mal gouvernance du phénomène. Les météorologues viennent pourtant de confirmer qu’avec les statistiques de l’année 2015 le seuil du 1 degré d’augmentation est dorénavant atteint. Jamais la Terre n’aura apprécié un mois de novembre si chaud.

Miami trouvera-t-elle de l’espoir à Paris, entre le 30 novembre et le 11 décembre 2015? Les présences à ce sommet politique du président Obama, confirmées, comme de celui de la Chine, sont-elles de bons augures? Il ne sera jamais trop tard pour tenter d’agir. La donne devra cependant mettre les moyens et énergies nécessaires.

Traverser le verrou technologique

Le propre du génie humain est de se dépasser. Un verrou technologique demeure une limite tant que la R&D ne lui trouve pas une solution. Et encore faudra-t-il que la solution soit en même temps économiquement réaliste pour pouvoir être mise en application à une échelle significative. Un prototype ne change pas le monde.

Québec a vue une de ces femmes scientifiques savoir reconnaître dans l’étude du métabolisme de la vache un moyen de capture et de transformation du CO2 pour en faire de l’inoffensif bicarbonate de soude… Oui, étrangement, de la « petite vache », que nous aimons d’ailleurs mettre dans nos réfrigérateurs pour y chasser les mauvaises odeurs.

L’innovation est devenue la compagnie CO2 Solutions inc., qui survit depuis une bonne décennie parce qu’elle se finance via la Bourse et que suffisamment d’acheteurs de ses actions croient en la technologie. Leur patience sera peut-être récompensée, car la phase pilote est maintenant réussie et un évaluateur tiers crédible a encore reconfirmé tout récemment l’efficacité du procédé. Cette technologie est dorénavant une solution technique disponible. Un haut-dirigeant de CO2 Solutions nous expliquait même, en mai dernier, qu’il s’agit d’une technologie « sans véritable concurrent ». Plusieurs autres stratégies proposent de capturer et d’enfouir le CO2. Encore d’autres de le transformer. Mais son modèle enzymatique lui est propre… et fonctionne! C’est un exemple à suivre!

Traverser le verrou politique

Miami, Paris, Québec! Nos politiciens à Paris interpelleront-ils la solution de la scientifique de Québec pour donner de l’espoir aux citoyens de Miami?

193 politiciens sauront-ils devenir plus grands que 1 degré = 2 mètres? Cent quatre-vingt treize (193) correspond au nombre de pays souverains siégeant actuellement à l’ONU.

Plusieurs de ces pays seront représentés par leur chef d’État ou président, lors de ce qui sera – qu’importe son déroulement – l’historique Conférence onusienne sur les changements climatiques (21e conférence des parties) qui débutera à Paris le 30 novembre de notre année 2015. Les participants de ce rendez-vous diplomatique au sommet seront durement jugés par les médias et toutes les populations de la planète.

La question du niveau des attentes n’est même pas un enjeu. C’est la prise au sérieux du nombre de considérant, la justesse des décisions et solutions à amorcer et la résolution à l’atteinte de résultats qui globalement fera foi de tout. En totalité! Parce qu’il n’y a pas de demi-chemin ici, la route devra aller à son but.

Paris devra certainement refaire l’équation Miami-Québec des centaines de fois, avec toutes les technologies déjà disponibles et tous les moyens à consacrer pour en découvrir des meilleures. Le cas de CO2 Solutions n’était qu’un exemple pertinent. Le côté le plus noble de chaque scientifique de la Terre est dorénavant sollicité, si nos politiciens agissent eux-aussi avec la noblesse de leur tâche…

Pour une rare occasion à l’échelle de la vie humaine, une génération décide ici de l’avenir de plusieurs de celles qui lui succédera.

Les « réfugiés climatiques » feront sûrement partie de la réalité politique et internationale de demain de toute manière, mais l’ampleur du phénomène, voire de cette crise à venir, saura se souvenir de l’agir des représentants à la COP21. Leur historique action servira en plus à écrire l’histoire du futur de l’humanité.

Et ultimement sachons reconnaître que la solution passera, aussi, par une responsabilisation personnelle de chacun de nous, tout à fait individuellement, avec des changements de comportements significatifs.

COP21-tous-ensembleTraverser le verrou de l’individu créateur

Le grand historien anglais du siècle dernier, Arnold Toynbee, disait croire fermement que l’avenir d’une civilisation entière « se trouve aux mains d’une minorité d’individus créateurs ». Une minorité d’individus… Vous pourriez très bien décider d’en faire partie. Et vous pourriez très bien être de ceux qui auront fait la différence: Ici gît un des fondateurs de la civilisation écologique.

Ça vous dit?

Pensons-y tous, car semblerait qu’il est encore temps de le faire.