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Brassage de cartes Canada-Asie : la chinoise CCCI s’entend pour acheter Aecon et Saputo acquiert l’australienne Murray Goulburn

Cette fin de mois d’octobre 2017 résonne, en terre canadienne, à l’écho de plusieurs milliards d’investissements qui vont changer de main entre le Canada et deux partenaires d’Asie, alors que deux grosses transactions viennent d’être annoncées le même jour.

D’abord, dans le secteur agro-alimentaire, qui voit le géant du Québec, Saputo, finalement acquérir le plus grand producteur laitier d’Australie, Murray Goulburn. Une affaire de 1,29 milliard $ CAN. Entreprise cotée en Bourse, le groupe Saputo (TSX:SAP) a fait cette annonce par communiqué jeudi le 26 octobre, après la clôture des marchés boursiers. La transaction sera financée par un prêt bancaire. En Australie, le conseil d’administration de Murray Goulburn a recommandé la transaction unanimement. Mais l’acquisition reste assujettie à l’approbation des actionnaires, des autorités réglementaires australiennes et d’un expert indépendant. Saputo, roi du fromage et des produits laitiers au Québec, faisait partie d’une vingtaine de joueurs intéressés à acquérir ce grand producteur laitier d’Australie.

On peut rappeler qu’en juin dernier, la coopérative Murray Goulburn, elle aussi cotée à la Bourse, en Australie, avait annoncé son intention de « procéder à une révision stratégique de ses activités » au terme d’une année financière dite difficile. Pour la période de douze mois terminée le 30 juin 2017, Murray Goulburn a cependant déclaré avoir généré des revenus d’environ 2,5 milliards $ CAN pour un bénéfice d’exploitation de 78 millions $ CAN.

En 2014, Saputo avait déjà réalisé une percée sur le marché de l’Australie avec l’acquisition de Warrnambool Cheese and Butter, avec plus de 500 millions $ CAN à débourser et d’ailleurs au terme d’une lutte l’ayant opposé à Murray Goulburn. Les marques phares de cette dernière, distribuées mondialement, sont Devondale, Liddells et Murray Goulburn Ingredients. Murray Goulburn, qui compte actuellement quelque 2 300 employés, exploite 11 usines de fabrication non seulement en Australie mais aussi en Chine.

En Chine, justement, terre qui a signé avec le Groupe Aecon une entente qui le verra être racheté par la chinoise CCCC International Holding Limited. Ici une affaire de 1,5 milliard $. Il faudra aussi le feu vert des actionnaires et du gouvernement.

L’entente confirme que CCCI a accepté de payer 20,37 $ par action, en espèces, pour racheter le groupe canadien de construction qui avait récemment signalé être à la recherche d’acheteurs potentiels.

« Nous estimons qu’il s’agit d’un dénouement très positif pour Aecon et ses principales parties prenantes », affirme par communiqué le président du conseil, Brian Tobin.

À la Bourse de Toronto, l’action Aecon (TSX:ARE) a clôturé la séance du jeudi 26 octobre en hausse de 3,21 $ (19,4%) à 19,73 $.

CCCI est la division du financement et des investissements à l’étranger de China Communications Construction Company, un des plus grands groupes d’ingénierie et de construction au monde.

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IA : une croissance annuelle de 50% d’ici 2025, ça vous intéresse ?

Le marché de l’intelligence artificielle (IA) aurait de quoi faire saliver n’importe qui, selon des données venant de la France et des USA. Le marché de l’IA pour les applications en entreprise est estimé à plus de 36 milliards $ d’ici à 2025, contre 643 millions $ en 2016, selon une étude récente du cabinet d’analyse Tractica. C’est-à-dire un potentiel de croissance de plus de 50% par an. Ajoutez-y le potentiel du marché du « data analytics » et on arrive à une estimation de 70 milliards $ en 2021, ici selon une étude de Merrill Lynch.

Plusieurs gouvernements sont déjà très proactifs pour attirer la manne sur leur territoire :

  • La Corée du Sud a récemment annoncé un plan IA avec 800 millions d’euros sur la table sur cinq ans. Un centre de recherche national y sera créé sous la forme d’un partenariat public-privé.
  • La Chine, depuis mai 2016, a dévoilé un programme de trois ans comprenant la construction de plateformes pour l’innovation. Dans le cadre de son plan Internet+ un fonds spécifique IA de 140 millions d’euros a été mis à la disposition de l’Académie des sciences de Chine. En juillet 2017, le gouvernement à Pékin a aussi annoncé son intention de faire de la Chine le pays numéro un de l’intelligence artificielle d’ici 2030 avec un marché national de 150 milliards $US.
  • Au Japon, l’ouverture en 2016 de deux nouveaux centres de recherche en IA fondamentale et appliquée impliquant des investissements respectifs de 57 et 157 millions d’euros  témoignent de l’intérêt du gouvernement à Tokyo.
  • La France compte une plateforme en ligne pour son initiative « France is AI » : www.franceisai.com
  • Ailleurs en Europe, il est intéressant de noter que le 16 février 2017, par 396 voix pour, 123 contre et 85 abstentions, le Parlement européen avait adopté un rapport préconisant de créer « au plus vite » un cadre juridique européen pour les robots.
  • Au Canada, la ville de Montréal se construit une réputation de « 1er carrefour mondial de l’IA », notamment grâce à la présence de grands noms de la R&D en la matière : Yoshua Bengio, Hugo Larochelle, et d’investissements par les gros noms de l’industrie : Google, Microsoft (acquisition de Maluula en janvier 2017), Facebook, qui y installent des centres de recherche dédiés à l’intelligence artificielle.

Le gouvernement du Québec a aussi annoncé, en mai 2017, qu’il investirait 100 millions $ canadiens au cours des cinq prochaines années afin de créer, autour de Montréal, une grappe québécoise en IA. Un petit mois plus tard, en juin, l’entreprise montréalaise Element AI, co-fondée par le chercher Y. Bengio, Jean-François Gagné et Nicolas Chapados (en impliquant Real Ventures), annonçait, elle, avoir obtenue pas moins de 137,5 M$ pour financer ses activités. Elle s’investira donc massivement dans des projets internationaux d’envergure et deviendra probablement le leader canadien de l’IA pour un bon bout de temps.

D’autres starts-up du domaine, à Montréal, sont aussi des noms à surveiller : Automat, Fluent AI et Imagia.

Par ailleurs, Jonathan Gaudrault, professeur de génie informatique à l’Université Laval, a exposé pourquoi il fallait, selon-lui, prendre sérieusement les prétentions de Montréal de se faire leader mondial en IA :

  • Présence de la matière première essentielle (main-d’oeuvre qualifiée et bassin de compagnies manufacturières diversifiée);
  • Assise solide en génie et IA;
  • Bonne culture d’intrapreneurship;
  • Tradition d’interdisciplinarité dans la recherche;
  • Bonne collaboration entre les acteurs.

Le professeur-chercheur Gaudrault était alors conférencier à l’invitation d’un des centres de recherche de l’Institut des hautes études internationales de l’Université Laval, en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, dans le cadre des 50 ans de la création de ce dernier, lors du colloque « L’avenir économique du Québec : de la Révolution industrielle à la Révolution numérique », tenu à Québec, le 10 octobre 2017.

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Innovation sociale : le Québec s’est gagné un 1er rang mondial avec sa politique sur les garderies

C’est Pierre Fortin, le bien connu professeur émérite en économie de l’Université de Montréal, qui est venu exposer cette bonne nouvelle, à travers sa communication lors d’un colloque tenu au Musée de la civilisation, à Québec, le 10 octobre 2017 : « Le Québec est devenu le champion mondial en matière de taux d’activité des jeunes femmes, devançant les Suissesses, ainsi que les précédentes leaders, les Suédoises ».

Comment?

Essentiellement en offrant aux familles, et donc particulièrement aux femmes monoparentales, des services de garde d’enfant en bas âge très peu chers. On a ainsi rendu apte au travail des milliers de jeunes femmes, qui auparavant ne pouvaient pas officiellement participer à la création de la richesse au Québec.

Et les courbes du graphique du professeur Fortin ne laissaient aucun doute sur l’efficacité et la popularité de la politique sociale innovante appliquée par le Québec depuis les origines du programme, il y a maintenant dix ans. Les « garderies à 5$ » ont donc radicalement changé la donne au Québec, et rapidement.

VIVE LA GARDERIE À 5$ !

Ce réseau de gardes avait été mis sur pied en septembre 1997 par Pauline Marois, alors ministre de l’éducation au sein du Gouvernement du Québec, à partir des garderies sans but lucratif et des agences de garde en milieu familial. Son principe était l’accès à la garde d’enfant pour tous et il a vite été surnommé par l’expression populaire des « garderies à 5 $ ». On comprendra que c’était alors le tarif quotidien uniforme que devaient appliquer ces centres.

De 1997 à 2005, le nombre de places disponibles dans le réseau est rapidement passé de 55 000 à 200 000. Tous les CPE – pour Centre de la petite enfance – sont des corporations sans but lucratif ou des coopératives, bien que des places à « 5 $ » étaient aussi offertes dans des garderies en milieu familial. En 2004, les tarifs furent cependant augmentés à 7,30 $ par jour. Et depuis le 22 avril 2015, la contribution demandée au parent dont l’enfant fréquente un service de garde subventionné a été modifiée, étant maintenant composée d’une contribution de base et d’une contribution additionnelle modulée selon le revenu familial. Par exemple, depuis janvier 2017, la contribution de base est de 7,75 $ par jour, par enfant et si le revenu familial net ne dépasse pas 50 920$ il n’y a pas de contribution additionnelle à débourser.

La politique québécoise a aussi un aspect nataliste puisque la contribution additionnelle est réduite de moitié pour le second enfant et aucune contribution additionnelle n’est demandée à l’égard du troisième enfant et des suivants.

Jusqu’au 1er juin 2006, on comptait environ 1 000 CPE au Québec, qui employaient environ 40 000 personnes. Après cette date, l’ensemble des CPE ont perdu la composante dite « Milieu familial », qui a été redistribuée à 164 bureaux coordonnateurs de la garde en milieu familial. Ces Bureaux sont d’abord des CPE agréés BC pour trois ans et chacun coordonne la garde en milieu familial en gérant entre 140 et jusqu’à 1 700 places sur un territoire correspondant à celui des Centre local de services communautaires (CLSC), avec qui ils collaborent.

Les CPE, largement subventionnés par l’État, ont aussi une mission éducative. Leurs standards et leur administration sont fortement contrôlés par l’État bien qu’au moins 2/3 des membres des conseils d’administration des CPE sont des parents d’enfants qui le fréquentent.

Bien que créé en 1997, le réseau des centres de la petite enfance puiserait ses racines dans le rapport Un Québec fou de ses enfants, qu’avait piloté le psychologue, chercheur, professeur émérite du Département de psychologie de l’UQAM, Camil Bouchard. Depuis leur création, le montant consacré par l’État aux CPE et aux garderies privées subventionnées a été multiplié par 11, passant de 221 millions $ à 2,4 milliards en 2016. Alors que 76 000 enfants fréquentaient les garderies subventionnées du Québec en 1997, ils sont environ 225 000 actuellement.

FORT IMPACT ÉCONOMIQUE

Une étude de la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke à laquelle Pierre Fortin participait, avec Luc Godbout et Suzie St-Cerny, en 2012, avait déjà énoncé que les garderies subventionnées ont incité près de 70 000 mères à occuper un emploi en 2008. Se traduisant par une hausse du taux d’emploi global au Québec de 1,78 % et une hausse du PIB de 5,1 milliards $.

Cette fois à l’invitation d’un des centres de recherche de l’Institut des hautes études internationales de l’Université Laval, en collaboration avec le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, dans le cadre des 50 ans de la création de ce dernier, le professeur Pierre Fortin était sans aucun doute la bonne personne pour partager la bonne nouvelle.

(Source de l’image: www.rcpeqc.org)

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Emploi : le secteur de l’Administration publique donne le ton au Canada

S’agit-il d’une marque de succès en faveur de la stratégie du gouvernement fédéral canadien depuis l’arrivée de Justin Trudeau à la tête du pays et de la décision de gonfler le déficit afin de favoriser l’économie ? Reste que l’enquête de ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi confirme que le secteur de l’Administration publique transmet les meilleures prévisions d’embauche alors que dans l’ensemble elle continue de révéler des projets de recrutement d’un optimisme prudent au Canada, ce pour le quatrième trimestre de 2017. Cette enquête sur les perspectives d’emploi est la plus vaste enquête prospective au monde en matière d’emploi. Lancée il y a plus de 50 ans, cette enquête est l’une des études sur l’emploi les plus reconnues dans le monde.

Une fois les données corrigées des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi s’établit à 9%, ce qui représente une hausse de 1%, à la fois par rapport au taux du trimestre précédent et de l’année dernière. Menée auprès de plus de 1 900 employeurs partout au Canada, l’enquête révèle que 12% des employeurs canadiens comptent accroître leurs effectifs au cours du quatrième trimestre, alors que 6% prévoient les réduire ; 80% n’envisagent donc aucun changement alors que 2% n’ont toujours pas fixé leurs intentions en matière de dotation pour le trimestre à venir.

Mais avec une prévision nette d’emploi de 17%, les employeurs du secteur de l’Administration publique indiquent des projets de recrutement nettement plus favorables que la moyenne nationale pour le quatrième trimestre 2017. Et même si le résultat représente un faible recul d’un point de pourcentage par rapport au trimestre précédent, il indique une importante hausse de 16% par rapport à l’an dernier. Il s’agit en fait des perspectives les plus favorables de l’ensemble des secteurs pour le trimestre à venir.

Alors que pour l’ensemble : « Les gains d’emplois à l’échelle nationale s’annoncent modestes de façon générale pour le quatrième trimestre 2017. La majeure partie des activités de recrutement se concentrent sur le Québec, l’Ontario et la Colombie-Britannique, mais le reste du Canada comprend néanmoins plusieurs pochettes positives, sous la lancée d’une reprise modérée dans le secteur pétrolier et gazier », analyse Darlene Minatel, V-P et directrice générale des opérations de Manpower Canada.

Finances, assurance et immobilier

Les employeurs du secteur de la finance, de l’assurance et de l’immobilier indiquent des projets de recrutement respectables pour le quatrième trimestre 2017 avec une prévision nette de 13%. Il s’agit par contre d’un recul de quatre points de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de l’année dernière.

Fabrication de biens durables

La prévision nette d’emploi dans le secteur de la fabrication de biens durables s’établit à un taux favorable de 13% pour le trimestre à venir. Ceci représente une hausse de cinq points de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de quatre points d’une année sur l’autre.

Commerce de gros et de détail

Ayant transmis une prévision nette d’emploi de 11%, les employeurs œuvrant dans le secteur du commerce de gros et de détail révèlent un rythme d’embauche constant. Cette prévision reflète en effet une hausse de deux points de pourcentage en comparaison trimestrielle et de six points en comparaison annuelle.

Construction

Dans le secteur de la construction, les employeurs envisagent un climat d’embauche d’un optimisme prudent pour le trimestre à venir avec une prévision nette de 9%. Il s’agit ici d’une hausse de trois points en comparaison du rythme de recrutement prévu pour le trimestre précédent et d’un progrès de quatre points par rapport à celui de la période correspondante l’an dernier.

Transport et services publics

À 8%, la prévision nette d’emploi dans le transport et les services publics laisse présager un climat de recrutement modeste pour le quatrième trimestre 2017. Ces perspectives d’emploi se situent en effet deux points de pourcentage en dessous de celles du trimestre précédent et huit points en dessous de l’an dernier.

Services

Les employeurs comptent également modérer le rythme d’embauche dans le secteur des services au quatrième trimestre 2017, avec des perspectives d’emploi nettes de 8%. Il s’agit effectivement d’un recul d’un point de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et de trois points d’une année sur l’autre.

Industrie minière

Les employeurs dans l’industrie minière communiquent un climat d’embauche assez tempéré pour le quatrième trimestre 2017 avec un résultat net de 6%. Le taux représente une baisse de 3% par rapport au trimestre précédent, mais aussi une hausse de 8% par rapport à l’an dernier.

Fabrication de biens non durables

Le rythme d’embauche ralentit légèrement dans le secteur de la fabrication de biens non durables, où les employeurs affichent une prévision nette d’emploi de 4% pour le trimestre à venir. Ce résultat indique un recul d’un point de pourcentage en comparaison du trimestre précédent et une perte de 5% d’une année sur l’autre.

Éducation

Les employeurs dans le secteur de l’éducation annoncent un climat d’embauche restreint pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 3%. On constate en effet une baisse de cinq points de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de sept points par rapport à l’an dernier.

Le Québec communique les projets d’embauche les plus respectables

À l’approche d’une année électorale pour le gouvernement de Philippe Couillard, ce sont les employeurs du Québec qui transmettent les perspectives les plus favorables pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 11%. Les employeurs en Ontario et dans les provinces de l’Ouest canadien communiquent de leur côté, avec un même taux de 10%, un rythme d’embauche à peine plus modéré.

Les grandes entreprises (250 employés et plus) et les entreprises de taille moyenne (entre 50 et 249 employés) transmettent les meilleurs projets d’embauche, corrigés des variations saisonnières, avec des résultats nets respectifs de 23% et de 11%. Les petites entreprises (entre 10 et 49 employés) indiquent quant à elles un rythme plus modéré, avec un résultat net de 6%, tandis que les micro-entreprises (entre 1 et 9 employés) prévoient un climat relativement restreint pour le trimestre à venir, avec une prévision nette d’emploi de 3%.

La Capitale québécoise garde sa croissance

Les employeurs dans la région de Québec confirment par ailleurs que la capitale du Québec conserve un climat de recrutement positif :

Pour le quatrième trimestre de 2017 : « Les données de l’enquête révèlent que 20% des employeurs comptent recruter des travailleurs au cours du prochain trimestre (d’octobre à la fin de décembre), alors que 10% prévoient réduire leurs effectifs. Des employeurs interrogés, 69% n’envisagent aucun changement et 1% n’ont toujours pas fixé leurs intentions en matière de dotation pour le trimestre à venir », a annoncé Rémi Fillion, du bureau de Manpower à Québec.

« Une fois les données corrigées des variations saisonnières, la prévision nette d’emploi pour Québec s’établit à 10% : une hausse d’un point par rapport au taux transmis pour le trimestre précédent. Il s’agit également d’une hausse d’un point de pourcentage par rapport au résultat transmis l’an dernier, indiquant un rythme de recrutement respectable pour les prochains mois », a aussi précisé monsieur Fillion.

Les résultats complets pour chacun des 43 pays et territoires ayant fait partie de l’enquête, de même que les comparaisons internationales et régionales sont disponibles sur le site de Manpowergroup à l’adresse : manpowergroup.com.

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La région métropolitaine de Québec obtient le 9e « Centre zone franche » du Canada

Les entreprises locales de la région de Québec bénéficieront de nouvelles possibilités d’emploi et d’affaires à la suite de la création du nouveau Centre zone franche, dit « Centre ZF ». Il s’agit du neuvième du genre installé au Canada, mais du premier au Québec.

Le Centre zone franche de Québec permettra aux entreprises d’avoir accès à toutes les informations concernant les programmes s’apparentant au concept de zone franche, y compris le Programme d’exonération des droits, le Programme de drawback, le Programme des entrepôts de stockage des douanes, le Programme des centres de distribution des exportations et le Renseignements sur les zones franches (ministère des Finances du Canada).

La désignation a été annoncée le 30 août 2017 en présence de François-Philippe Champagne, ministre du Commerce international du Canada, ainsi que de Joël Lightbound, député de Louis-Hébert et secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, au nom de Navdeep Bains, ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique et ministre responsable de Développement économique Canada (DEC).

Le Centre ZF fera ainsi la promotion de la région métropolitaine de Québec en tant que plaque tournante des échanges internationaux, tirant parti de son emplacement en Amérique du Nord, de son accès direct aux États-Unis et de son assise manufacturière solide pour attirer de nouveaux investisseurs.

La désignation de ce nouveau Centre ZF s’harmonise avec les priorités du gouvernement du Canada consistant à aider les entreprises à s’intégrer aux marchés internationaux et aux chaînes de valeur mondiales.

« La désignation de la région comme Centre zone franche simplifiera l’accès aux programmes et aux services gouvernementaux en mettant en place un guichet unique afin d’aider les entreprises locales à optimiser leurs exportations et à générer ainsi plus d’emplois au pays. »
L’honorable François-Philippe Champagne, ministre du Commerce international du Canada.

« L’approche privilégiée par le Canada pour la mise en place de zones franches, qui permet aux entreprises de choisir l’emplacement répondant le mieux à leurs besoins, est des plus novatrices, et je tiens à le souligner. Cela fait clairement du Québec un lieu de premier choix pour les investisseurs étrangers, ce qui génère des retombées positives pour toutes nos régions. »
Jean D’Amour, ministre délégué aux Affaires maritimes et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent dans le gouvernement du Québec.

« L’accréditation de la région de Québec à titre de première zone franche dans la province est une étape phare pour notre croissance économique, qui permettra à la fois d’attirer plus fortement des entreprises étrangères à s’établir à Québec et de stimuler le commerce international des entreprises d’ici. En plus de contribuer aux objectifs de développement économique de la Ville de Québec, le Centre zone franche viendra également soutenir les priorités de développement du Port de Québec, de l’Aéroport international Jean-Lesage et de la zone industrialo-portuaire régionale, et il renforce une fois de plus la position de Québec comme porte d’entrée européenne pour le commerce en Amérique du Nord. »

gis Labeaume, maire de Québec.

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