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Industries Fournier, de Black Lake, rafle le Phénix de l'environnement pour l'exportation

par Daniel Allard

La catégorie « Entreprise exportatrice de produits, de technologies ou de savoir-faire liés à la protection de l'environnement », de l'édition 2002 des Prix Phénix de l'environnement revient encore à une entreprise de la grande région de Québec. L'entreprise Les Industries Fournier inc. a développé un équipement novateur pour la déshydratation des boues des stations d'épuration des eaux usées tant municipales qu'industrielles: le pressoir rotatif. Il s'est imposé comme un substitut de choix à l'amiante.

Fonctionnant selon un principe simple et en continu, il procède par un mouvement de rotation lent qui réduit les frais d'entretien au minimum. Le procédé est en vase clos, ce qui prévient les émissions de gaz organiques volatils, d'odeurs et de micro-organismes pathogènes. Compact, le pressoir peut aussi être complètement automatisé. Il s'agit de la technologie la plus économe en matière de consommation énergétique. Le pressoir rotatif représente une avancée technologique de pointe dont la valeur environnementale et économique est appréciable. Il a connu une faveur telle que déjà 60 unités ont été vendues dans pas moins de cinq pays.

L'an dernier, une autre entreprise de la région de Québec avait été honorée dans la même catégorie. Biogénie, entreprise spécialisée en réhabilitation de sites contaminés, avait également remporter un Phénix de l'environnement pour son excellente performance à l'exportation. Biogénie avait fait grimper, au cours des trois dernières années, ses ventes à l'exportation de 1,6 M$ à 4,8 M$ puis à 14,1 M$, soit des accroissements successifs de 28 %, 200 % et 194 %. Avec cette croissance, les ventes à l'exportation supplantaient, pour la première fois de l'histoire de l'entreprise, les ventes réalisées sur le marché domestique.


Le Phénix de la jeunesse est par ailleurs revenu à Mathieu Brousseau, de Saint-Jean-Chrysostôme. Étudiant en cinquième secondaire, Mathieu Brousseau se sent concerné par la qualité de l'environnement et par les moyens de le protéger et de le mettre en valeur. Depuis l'âge de 12 ans, il a déjà réalisé trois projets à caractère scientifique qu'il a présentés à l'Expo-Sciences. Sensibilisé à l'impact que pouvaient avoir certains polluants agricoles, il s'est intéressé à un effluent peu connu : l'eau usée de la laiterie. Le projet Floculation Vachement Écologique qu'il a développé a pour but de réduire la charge en phosphate, en azote et en matière organique polluante avant son rejet au cours d'eau, grâce à un procédé physico-chimique inédit. Mathieu Brousseau fait la preuve qu'une démarche scientifique rigoureuse est possible avec des moyens pas toujours coûteux et la détermination qui motive les jeunes. Il a su trouver des partenaires de taille pour mener sa recherche, soit l'Université Laval et les laboratoires EMCO.

Les Phénix de l'environnement 2002 ont été attribués lors d'un gala qui s'est déroulé en mai au Grand Théâtre de Québec, en présence du ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l'Environnement et à l'Eau, André Boisclair, et des autres partenaires fondateurs du concours. Les Phénix de l'environnement rendent hommage à l'excellence des contributions à la protection de l'environnement et au développement durable. En tout, dix-sept (17) Phénix ont été décernés à des individus, des organismes, des municipalités ou des entreprises pour leurs réalisations exceptionnelles parmi les catégories suivantes : la préservation, la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité des milieux; la mise en valeur des matières résiduelles, le savoir-faire en matière de développement durable, l'éducation et la sensibilisation et le Phénix de la jeunesse.

Cette année, pour la 5e édition de cet événement, l'analyse des candidatures et la sélection des lauréats a été assumée par un jury indépendant présidé par René Miglierina, qui a œuvré de nombreuses années à titre de vice-président de la division du Québec de l'Institut canadien des produits pétroliers. Les autres membres qui ont composé le jury sont Monique Fitz-Back, conseillère en environnement à la Centrale des syndicats du Québec, Marc Gascon, maire de Saint-Jérôme, Louise Laparé, comédienne, Marcel Ostiguy, président-directeur général de l'entreprise Aliments Carrière inc. et de Édith Smeesters, présidente de la Coalition pour l'alternative aux pesticides. Cette année, le concours a suscité 185 candidatures provenant des différentes régions du Québec. Un partenariat étroit entre les secteurs public et privé assure la tenue du concours depuis 1998. Les organismes fondateurs et organisateurs sont le ministère de l'Environnement, le ministère de l'Industrie et du Commerce, RECYC-QUÉBEC, Collecte sélective Québec et la Fondation québécoise en environnement.

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