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sommaire Carole Voyzelle confirme trois nouvelles ententes internationales pour le PTQM par Daniel Allard Passé de société d'État à société à but non lucratif, le Parc technologique du Québec métropolitain (PTQM) fonctionne sur de nouvelles bases depuis l'an 2000. Ce nouveau départ a aussi un volet international. Interviewée début avril, alors qu'elle était conférencière devant les membres de la Chambre de commerce italienne - Section de Québec, la PDG du PTQM, Carole Voyzelle, a confirmé qu'elle a signé trois ententes internationales dans les derniers mois. Trois nouvelles ententes qui prennent, d'une certaine façon, le relais de celle que le PTQM avait depuis plusieurs années avec le Parc de Sophia-Antipolis, près de Marseille; une entente maintenant considérée inactive. DEUX ENTENTES EN FRANCE Une entente liant le PTQM avec le Technopôle Anticipa, de Lannion, une ville de Bretagne, a été signée en février 2002. Ce parc est spécialisé dans l'optique et revendique 45% de la R&D dans ce domaine en France. L'entente de partenariat avec Québec vise à favoriser les liens entre les entreprises et les institutions d'enseignement, ainsi que le développement de stages. À ce dernier titre, les signataires peuvent déjà confirmer un résultat concret: « Deux étudiantes arrivent à l'Université Laval d'ici quelques semaines pour un stage d'un an », expliquait, début mai, en entrevue téléphonique, Roger Poulin, directeur associé responsable des liens avec les partenaires étrangers au PTQM. Le site Internet de l'organisme (www.technopole-anticipa.com), qui met même à sa une l'annonce de son nouveau partenariat avec Québec, stipule d'ailleurs que : « Dans ce cadre l'Agence de Développement Industriel du Trégor propose d'aider les étudiants des institutions de formation de la Techopole à financer leur stage à l'étranger dans une entreprise Québécoise à hauteur de 1 525 euros (soit 10 000 francs).» Une entente similaire a été signée, également en février 2002, avec Savoie Technolac, un technopôle spécialisé en environnement. Également en France, il est situé dans l'agglomération de Chambéry-Aix-les-Bains (170 000 habitants), en Savoie, au pied des Alpes, sur les bords du lac du Bourget, premier lac naturel de France. Il a été créé en 1987, sur les terrains laissés vacants par la fermeture d'une base aérienne militaire. Sa vocation est maintenant d'accueillir sur un même site, spécialement conçu à cet effet, des entreprises innovantes, des laboratoires de recherche et des filières d'enseignement supérieur scientifique et technique, en stimulant les échanges et les coopérations entre ces trois composantes pour favoriser l'innovation et que leurs activités s'enrichissent mutuellement et se développent. Avec le temps, il est entré dans le cercle fermé des technopôles français labellisés. Aujourd'hui, le technopôle de SAVOIE TECHNOLAC compte quelque 6000 résidents (salariés, enseignants, chercheurs, étudiants), 82 entreprises innovantes, 20 laboratoires de recherche; on y offre 60 formations supérieures scientifiques et techniques, 7 structures d'appui au développement économique et technologique, 13 sociétés de services et commerces. UN RÉSEAU MONDIAL DE PARCS SPÉCIALISÉS EN ENVIRONNEMENT Depuis décembre 2001, le PTQM fait, par ailleurs, partie du Projet E+. Pendant trois ans, il participera à cette initiative de réseautage de cinq parcs spécialisés en environnement impliquant aussi des partenaires en Finlande, en Suède, en Italie et en Australie. « L'entente a été signée avec la Commission européenne, parce qu'elle finance les trois partenaires de l'Europe pour une somme globale d'environ 500 000 $ canadiens », précise Roger Poulin. Un budget surtout dédié à la coordination du projet, qui est sous la responsabilité des Finlandais. Un appel international avait été lancé pour sélectionner le dernier des cinq partenaires initiaux. « Le PTQM a été choisi entre autres à cause de la bonne réputation du Canada en matière environnementale », souligne monsieur Poulin. Au PTQM, on se félicite d'avoir été choisi pour cette phase initiale du projet. Après la première phase de trois ans, le réseau devrait s'élargir, mais le groupe fondateur aura une longueur d'avance. Les membres du Projet E+ ont, par ailleurs, rendez-vous à Québec, le 3 septembre 2002, pour une journée Contact-Environnement. Une activité qui se tiendra juste avant l'ouverture du XIXe Congrès mondial de l'Association internationale des technopoles. La tenue, d'ailleurs, à Québec, de cet important congrès facilitera encore plus la tâche des gens du PTQM dans leur volonté de continuer à tisser des liens internationaux. Roger Poulin ne cache pas qu'il analyse déjà des demandes en ce sens provenant de Chine et de la Russie. Dans le cas russe, il s'agit d'un parc associé à l'Université de St-Pétersbourg. En cherchant plus d'information dans l'Internet, Roger Poulin raconte qu'il était d'ailleurs bien content d'apprendre que le département de physique de cette université avait, parmi ses chercheurs, un récipiendaire du Prix Nobel. Un argument supplémentaire à mettre du côté de St-Pétersbourg, où les autorités de la ville s'activent également en matière de relations internationales auprès de celles de la Ville de Québec. |
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