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Un an et 400 clients plus tard
Exportation et développement Canada pleinement satisfait de sa première année à Québec

par Vincent Doyon

La dernière année a été particulièrement remplie pour Exportation et développement Canada (EDC). Anciennement appelée Société pour l'expansion des exportations (SEE), l'organisme a changé de nom et de logo, a accueilli une nouvelle vice-présidente et a ouvert un bureau dans la ville de Québec, suite à un besoin criant. Beaucoup de changements qui, jusqu'à maintenant, portent fruit.

REMETTRE LES PENDULES À L'HEURE

" Notre changement d'appellation s'est inscrit dans une volonté de clarifier les origines de l'organisme, en tant qu'entité fédérale, explique Françoise Faverjon-Fortin, en poste à titre de vice-présidente depuis janvier dernier. Nous avions remarqué une certaine confusion chez notre clientèle à savoir exactement qui nous étions; l'ajout du mot " Canada " dans notre nom contribue donc à régler ce problème.

" De plus, nous avons modifié notre logo. Le globe terrestre a été remplacé par une feuille d'érable. "

Mme Faverjon-Fortin indique que cette dernière modification est très positive, puisque le symbole du Canada jouit d'une excellente réputation à travers le monde entier.

LA VENUE À QUÉBEC

Avant mai 2001, le bureau le plus près de Québec se situait à Montréal, alors qu'une grande part de la clientèle locale souhaitait un accès plus facile aux services d'EDC. Cette situation a été corrigée il y a maintenant un an, alors qu'on a répondu à la demande en ouvrant une place d'affaires à Québec, dirigée par Jean-François Renault.


 

" Même avant l'ouverture officielle de mai 2001, je m'occupais du territoire de Québec, souligne-t-il. Cependant, j'opérais de la ville de Montréal. Il y avait un besoin criant ici et on devait se rapprocher. Certaines personnes n'avaient jamais vu un représentant d'EDC!

" Le cocktail d'ouverture a connu un succès retentissant, alors qu'il a permis de réunir 300 personnes. L'impact a été immédiat, si bien que nous avons dû engager récemment une deuxième personne pour répondre à la demande grandissante, ce qui dépasse nos prévisions. Nous comptons présentement environ 400 clients à Québec. "

" EDC s'est fixé des buts très précis, ajoute Mme Faverjon-Fortin, elle-même native de Québec. Nous voulons réunir 10 000 clients d'ici 2004, alors que ce nombre est à 6 300 actuellement. Nos statistiques de la dernière année (décembre 2000 à décembre 2001) indiquent une augmentation de 15%. "

En ce qui concerne le bureau de Québec, des chiffres précis n'ont pas été avancés. Par contre, la vice-présidente soutient que l'objectif est que le taux de pénétration de Québec devienne le même que celui de Montréal. Il faudra donc prendre les moyens pour que cette institution financière soit encore plus connue dans la région.

" Beaucoup de gens ne savent pas ce que l'on fait, précise le directeur du bureau de Québec. C'est pourquoi il faut s'engager à démystifier EDC. " La mission d'EDC consiste à fournir des services de financement du commerce extérieur en appui aux exportateurs et aux investisseurs canadiens sur quelque 200 marchés, dont 130 dans des pays en développement.

LE COMPORTEMENT DES GENS D'AFFAIRES QUÉBÉCOIS

La première année d'expérience de M. Renault en poste à Québec lui a permis de mieux jauger le milieu québécois, même s'il possédait auparavant une bonne expérience du territoire.

" Il n'y a pas de doute, les entrepreneurs d'ici sont extrêmement tournés vers l'exportation, avance-t-il. Les gens exportent beaucoup, les frontières sont proches. À St-Georges, vous êtes plus près des États-Unis que vous l'êtes de Québec… Le secteur privé est particulièrement dynamique. "

Cependant, on remarque que la très grande majorité des entrepreneurs se concentre justement sur les États-Unis, et très peu en Europe. " Ce n'est pas vraiment grave, constate M. Renault. Souvent, le produit dicte le marché et le marché américain est excellent pour commencer. Par contre, si certaines personnes paressent en s'assoyant sur le taux de change, elles risquent de se faire prendre à leur propre jeu.

" Je crois cependant que les gens d'ici sont aventureux, n'ont pas peur de foncer et n'hésitent pas à faire des expériences. "

Des surprises, en cours de route? " L'énorme potentiel du secteur des hautes technologies m'a impressionné… J'ai découvert également plusieurs facettes de l'économie pendant ma première année ici. "

Avec le succès que connaît le bureau de Québec, les dirigeants d'EDC affirment sans hésiter qu'il y est établi pour plusieurs années.

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