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éditorial MÉLANGEZ, mélangez et mélangez ! Un peu comme les mères qui savent faire un bon gâteau enseignent qu'il faut d'abord bien mélanger la pâte et tous les ingrédients. Un peu comme pour faire un bon jardin, il faut commencer par bien mélanger toute la terre. Pour réussir une ville sur cette Terre, il faut mélanger ses habitants. À bientôt un an de sa fondation, la nouvelle Ville de Québec a un maire qui, pour réussir sa recette, doit autant aider ses citoyens à encore se mélanger davantage entre eux, qu'y mélanger ensuite le plus d'immigrants possibles. Autant de bonnes épices qui rehausseront le tout. À coup d'opérations dites " d'immigration secondaire " visant strictement Montréal, les actions actuelles de la Ville de Québec en la matière n'impressionnent personne. Seulement 350 personnes furent rencontrées depuis un an. Il est facile de prédire que les résultats risquent de demeurer longtemps bien loin des objectifs de 9 000 à 11 000 immigrants entre 2001-2003. Le taux de chômage régional offre pourtant des creux quasi historiques. On peut oser. Il faut oser. Aller plus vite que ce que le Ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration du Québec et Immigration Canada génèrent actuellement. Opportunités manquées... On peut parallèlement se demander si l'année 2002 ne sera-t-elle qu'une suite d'opportunités manquées pour la nouvelle Ville de Québec en matière de relations internationales? La question brûle de plus en plus les lèvres. Expo-Québec reçoit très officiellement deux États du Brésil sans que l'on y voie l'ombre du lien qui lie maintenant Québec avec Rio de Janeiro et Sao Paulo, grâce à des ententes qu'avait signées l'ancienne ville de Saint-Augustin-de-Desmaures, en1997. Québec compte déjà des liens officiels avec plus de villes qu'elle ne peut rêver, une quarantaine, depuis le 1er janvier 2002, mais rajoute un pacte d'amitié avec Saint-Pétersbourg, avant de mettre à jour les acquis des fusions. Avec un Bureau des relations internationales qui ne cesse de se réduire comme une peau de chagrin, une situation d'état de dormance s'impose par défaut. Alors qu'il y a aussi le Groupe pour le rayonnement international de la région de Québec qui a cessé toute activité depuis le 1er janvier 2002. Bon soldat envoyé à la guerre pour aider à ramener des nouveaux citoyens, le nouveau Mr Immigration de la ville part avec du plomb dans sa chaussure. Essayez-donc d'inviter des noms inconnus à souper demain soir! Bref, il faut souhaiter que les manifestations entourant La Semaine de Québec à Bordeaux, du 27 septembre au 4 octobre 2002, dans le cadre du 40ièm anniversaire du jumelage Québec-Bordeaux, redonnent vite au maire Jean-Paul L'Allier le goût d'agir significativement en matières internationales. Daniel Allard
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