éditorial

Québec et l'international
Un an de sur place!

Le statu quo avec quelques odeurs de recule, voilà qui résume assez bien la première année de la nouvelle Ville de Québec en matière de relations internationales. Faut-il s'en plaindre? Certainement!

Sur place, attentisme, manque d'opportunités et pertes d'occasions qui ne se représenteront plus, autant de façons de qualifier ce que le Bureau des relations internationales, le BRI, a pu faire en 2002. Même le chef de l'opposition, Jacques Langlois (voir l'Entrevue), joue ce jeu de l'attentisme en accordant encore six mois pour relancer les choses. Un attentisme que tous font rimer avec CODEM, mais qui n'a pas sa raison d'être. Est-ce que la SPEQM fonctionne à 25% en attendant la suite? Loin de là! Et heureusement! La clef des relations internationales, c'est le travail soutenu et à long terme. Le maire L'Allier le sait très bien. Alors pourquoi garde-t-il le BRI en lambeaux? Qu'il prenne acte que son idée de Secrétariat général aux relations internationales ne lève pas et trouve rapidement des ressources humaines pour faire rouler rondement sa machine. De Rio (Brésil) à Sillery (France), quarante-deux (42) ententes internationales commandent du suivi. Et pas dans encore six mois, CODEM ou pas!

Pourquoi pas une fiscalité d'immigration?

Bonne nouvelle, Jacques Langlois (voir l'Entrevue) voit l'immigration comme première priorité à l'international. Il veut qu'on y mette toutes les ressources nécessaires. ¨C'est notre avenir¨, dit-il. Comme on imagine facilement une fiscalité de plein emploi de manière à encourager les entreprises à augmenter le nombre de leurs employés et que l'accès à l'emploi, d'ailleurs, est directement relié à la facilité d'attirer des nouveaux citoyens, pourquoi ne pas réfléchir à l'adoption d'une politique de fiscalité d'immigration pour la Ville de Québec?

On objectera qu'avec une simple taxe foncière sous la main, il n'y a pas beaucoup de glace pour jouer à ce jeu pour des élus municipaux! Rien n'empêche d'impliquer les gouvernements de Québec et Ottawa. L'idée, c'est surtout d'envoyer un bon message. Si marginale serait la mesure concrètement, c'est surtout l'impact de ce message partout à travers le monde qu'il faut considérer. Le mot se répandrait à travers le monde que Québec se dote, par exemple, au profit de ses entreprises, d'une fiscalité facilitant l'accueil des immigrants qu'importe le secteur économique. " Wow! Québec, ils y mettent le paquet pour attirer des immigrants. Il doit bien y avoir de quoi à faire par là!", se diraient les prospectes! Et ils n'auraient pas tors.

Daniel Allard
Éditeur

 

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